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Rendez-vous à 8h45 à la gare de Paimpol. Transfert en minibus jusqu’au point de départ et présentation de la semaine par votre guide. Après le déjeuner, vous prendrez progressivement contact avec la navigation en kayak de mer le temps d'une superbe balade le long de la Côte de Granit Rose. C'est sans doute le moyen idéal pour découvrir ce site naturel unique vieux de plus de 300millions d'années où les rochers aux formes variées ont été sculptés par les vagues et le vent.
3h30 de kayak.
Ce jour, nous voguerons en direction des Sept-Îles. Formidable réserve naturelle classée, l'archipel présente une diversité écologique et faunistique exceptionnelle. 27 espèces d’oiseaux y cohabitent parmi lesquels : fous de Bassan, macareux et pingouins torda. Nous y découvrirons également le fort et le Phare de l’Île aux Moines. Après avoir longé l'île Rouzic où vivent 17000 couples de fous de Bassan, nous nous laisserons portés par le flot jusqu'à Port-blanc pour y passer la nuit.
6h de kayak.
Navigation au gré des courants et des marées jusqu'à l'embouchure du Jaudy. Au départ de Port-Blanc, nous profiterons de la marée haute pour se glisser entre l'île St-Gildas et l'île du milieu.
2 possibilités se présenteront alors à nous : Profiter du flot ou se laisser piéger par le jusant et attendre ainsi, que le courant nous soit favorable en regardant les pêcheurs céder leur place aux goémoniers. Avant de gagner l'île déserte qui nous accueillera pour la nuit, nous longerons les rochers et gréves de Plougrescant.
4h de kayak.
A nouveau tributaires des horaires de marées, nous attendrons le courant optimal pour glisser entre les hauts-fonds que balise le célèbre phare des Heaux de Bréhat. De l'autre côté du Sillon de Talbert, l'archipel de Bréhat nous accueillera dans toute sa splendeur. Après avoir explorer l'ouest de l'archipel, nous rejoindrons un îlot pour y bivouaquer.
5h de kayak.
Le nord de l'île de Bréhat nous offre un paysage désertique surplombé par le magnifique phare du Paon. Après s'être faufilés dans ce dédale de rochers en granit, nous débarquerons à l'est de l'île pour la parcourir à pied. En longeant les superbes jardins qui ont donné à Bréhat son surnom d"île aux fleurs", nous gagnerons le bourg. En chemin, nous nous arrêterons à la chapelle Saint-Michel dont le promontoire offre un point de vue unique sur l'ensemble de l'archipel.
3h de kayak.
D'îlot en îlot, Séhéres, Lavrec puis Logodec, nous finirons d'explorer l'est de l'archipel. Nous déjeunerons sur l'île Raguénès avant de conclure notre randonnée à Paimpol ou à Lézardrieux. Dispersion vers 16h.
3h30 de kayak.
N.B. :
Les durées de navigation approximatives tiennent comptent du découpage de la côte : on passe plus de temps le long d'une côte rocheuse à entrer dans toutes les criques qu' à longer une plage de sable. Par ailleurs les étapes les plus courtes seront allongées par des temps d'apprentissages ou des balades pédestres. Les distances parcourues sont adaptées pour laisser la place à la découverte et à l'apprentissage technique.
IMPORTANT ITINERAIRE ET METEO
L'activité sera soumise aux conditions météorologiques : houle et vent. Pour des raisons de sécurité évidentes, le guide local sera libre de modifier le programme et ce sans préavis.
Vous souhaitez ajouter ou privatiser une date de départ afin de la réserver à vos proches, vos amis, votre association, votre CE : décrivez-nous votre projet !
NIVEAU
Niveau dynamique +. Nous ferons en moyenne 4 à 5 heures de kayak par jour, entrecoupées de balades à pied nous permettant de découvrir les richesses culturelles et naturelles des îles.
Il est impératif d’être à l’aise dans l’eau et il est nécessaire d’être en bonne condition physique : si ce n’est déjà une expérience du kayak, au minimum une activité physique régulière.
N’hésitez-pas à nous contacter pour toutes questions complémentaires.
De 4 à 8 personnes.
Les nuits sont prévues en bivouac sous tente ou à la belle étoile si la météo le permet.
Une nuitée au minimum se fera en camping.
Il vous faudra prévoir un duvet (volume modéré) et un tapis de sol idéalement auto-gonflant.
NB: les conditions de bivouac peuvent être influencées par la météo en Bretagne. Il est important de savoir gérer l’inconfort.
Repas chauds préparés en commun le soir. Repas froids le midi, le plus souvent à base de salades composées et variées.
Attention, peu de douches sur le parcours. Se procurer un savon moussant à l’eau de mer que vous trouverez dans un comptoir nautique et prévoir des lingettes. Pas de toilette ! Prévoir papier hygiénique, lingettes. Produits bio-dégradables uniquement.
Guide local breveté d'état de kayak de mer.
Transfert en minibus le jour 1 pour rejoindre le point de départ de notre expédition. Durant le reste du séjour, transfert des bagages par kayak.
RENDEZ-VOUS
Le Jour 1 à 8h45 à la gare de Paimpol
Les personnes venues en voiture suivront le minibus jusqu'au point final de la randonnée (en fonction des marées : Lézardrieux ou Paimpol) où elles laisseront leurs véhicules durant le séjour. Puis, rejoindront le minibus pour le transfert vers le point de départ.
DISPERSION
Le jour 7 vers 16h à Paimpol ou Lézardrieux
MOYENS D'ACCES
Voiture : N12, puis D6 direction Paimpol
Train: Gare de Paimpol
Avion : Aéroport de Lannion et correspondance Tibus pour Paimpol (ligne 7)
EN CAS DE RETARD OU PROBLEME DE DERNIERE MINUTE
Vous pouvez contacter notre partenaire local, Vincent, au 06 63 04 56 47.
STATIONNEMENT
Vos voitures seront stationnées durant les 6 jours sur des emplacements autorisés mais non surveillés. Nous ne pourrons être tenus responsables de toutes dégradations éventuelles causées sur l'une d'entre elles. Si vous souhaitez une solution plus sûre, nous vous invitons à rechercher un hébergeur (camping, hôtel...) qui pourrait garder votre voiture durant le séjour ou à venir via les transports en commun.
Si vous êtes dans l’obligation d’annuler votre voyage avant son commencement (date de départ), vous devez en informer dès que possible NOMADE AVENTURE et l’assureur par tout moyen écrit permettant d’obtenir un accusé de réception. C’est la date d’émission de l’écrit qui sera retenue comme date d’annulation pour facturer les frais d’annulation selon le barème ci-dessous :
Jusqu’à 14 jours avant la date de départ : 35 % du prix total du voyage
De 13 à 7 jours avant la date de départ : 55 % du prix total du voyage
A moins de 7 jours avant la date de départ : 75 % du prix total du voyage
Le jour du départ (ou no-show) : 100 % du prix total du voyage
Pour plus de détails sur les conditions et frais d'annulation, annulation/résolution par certains participants et maintien du voyage pour les autres, consultez les articles 6, 6.1 et 6.2 dans nos conditions de vente.
Prévoir un petit budget pour vos boissons, dépenses personnelles et pourboire éventuels.
Nous vous recommandons un montant entre 10 et 20€ par participant. Ce sont des règles de savoir-vivre évidentes mais il ne nous paraît pas inutile de vous les rappeler. Toutefois, il est important de considérer que le pourboire, demeurant facultatif (n’étant pas une partie du salaire), doit être accordé en fonction de votre niveau de satisfaction du travail et des petites attentions de l'équipe locale.
. Lunettes de soleil [préciser le cas échéant]
. Gourde isotherme (1 L min.)
. Lampe de poche et/ou lampe frontale (étanche le cas échéant)
. Crème solaire haute protection
. Briquet pour brûler vos détritus (à mettre dans le bagage en soute)
. Couteau pliant (à mettre dans le bagage en soute)
. Nécessaire de toilette (produits biodégradables de préférence)
. Papier de toilette (biodégradable si possible)
. Serviette de toilette à séchage rapide
. Protections auditives anti-bruit
. Chapeau ou casquette couvrante sur le cou
. Adaptateur de prise électrique
- Médicament préventif du mal de mer
- Crème solaire à ne pas oublier, biafine
- Produit anti-moustique. Antiseptique et pansements
- Elastoplast et double peau pour les ampoules
- Antidiarrhéique
- Antalgique
- 1 collyre
- Médicament pour la gorge
- 1 anti-inflammatoire
- Vos médicaments personnels
Vos bagages doivent être répartis en deux sacs:
- Un sac de voyage avec toues vos affaires
- Un sac pour la journée avec appareil photo, crème solaire, lunettes de soleil...
Vérifiez bien votre matériel et n’hésitez pas à nous consulter. La sécurité surtout mais aussi le confort de votre randonnée en dépendent. Sur le parcours vous ne pourrez acheter ni matériel ni pharmacie.
POUR LE KAYAK
- 1 paire de chaussons ou bottillons néoprènes ou 1 paire de tennis qui ne craint pas l'eau
- 1 pull en laine polaire que l'on mettra sous le coupe-vent fourni en cas de froid
- 2 t-shirts de sport à manches longues en matière synthétique (exple : lycra, Damart, pas de coton)
- 1 sous-pantalon en matière synthétique (exple : Lycra, Damart, pas de coton)
- 1 maillot de bain
- 1 short pour le kayak
- Lunettes de soleil avec cordon, crème solaire, chapeau ou casquette…
POUR LES SOIREES ET TEMPS HORS-NAVIGATION
Prévoir des rechanges chauds et confortables
- Chaussures type jogging ou chaussures de rando si peu volumineuses
- 1 coupe-vent (Kway ou poncho)
- 2 t-shirts à manches longues
- Sous-vêtements pour 7 jours et 6 nuits en quantité raisonnable sachant que la journée vous serez en tenue de kayak
- 1 pantalon de jogging ou 1 jean
- 1 pull en laine polaire ou sweat-shirt chaud ou vêtement manches longues chaud
- Une serviette de bain
DIVERS
- Affaires de toilette (Préférez les produits écologiquement neutres)
- papier hygiénique
- Lampe de poche ou frontale
- Boîte en plastique hermétique type tupperware, bol, couverts et gourde (matériel de rando incassable)
- Sacs poubelles pour mettre vos affaires dans les sacs étanches, on est jamais à l'abri d'une déchirure, et pour vos déchets personnels.
OPTIONNEL
- Vous pouvez utiliser des gants de vélos ou de voile (dériveur) pour protéger les mains
- Livre, appareil photo (attention risque de contact avec l’eau). Si votre appareil n'est pas étanche ou muni d'un boîtier étanche, il restera dans les caissons pendant la navigation.
Nous pouvons garder les affaires susceptibles d'être nécessaires avant ou après la
randonnée.
Pour tous les ressortissants d'un pays de l'Union Européenne, la carte d'identité en cours de validité est suffisante. Concernant les pays hors Union Européenne, le passeport est obligatoire.
De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.
Selon votre nationalité, la durée et le motif du séjour que vous projetez d'effectuer en France, il est indiqué de se munir d'un visa.
Pour cela, adressez-vous au consulat français ou à l’ambassade de France de votre pays de résidence.
Comme toujours et partout, il est important d’être protégé contre diphtérie, tétanos, coqueluche (dont la réapparition chez les adultes, même en France, justifie la vaccination pour tout voyage), poliomyélite, hépatites A et B.
Coiffes et costumes
Coiffes et costumes d'autrefois constituent le signe de reconnaissance sociologique de la Bretagne. Ne remontant qu'au XVIe siècle, les origines du costume breton sont relativement récentes. En supprimant les lois somptuaires, la Révolution française adopta le style « sans-culotte », une marque vestimentaire synonyme de république. Mais dans les campagnes bretonnes, alors que les seigneurs banalisaient de force leurs habits, les paysans fiers de leur liberté gagnée saisirent le droit de s'habiller mieux (reprenant les usages de la noblesse de l'Ancien Régime) pour paraître élégants et afficher une noble fierté.
On recense habituellement 66 modes bretonnes différentes, ce qui signifie 66 costumes et coiffes, qui représentaient des communautés aux personnalités différentes (à l’échelle d’un pays ou d’une paroisse). Chaque coiffe portait un nom particulier. Chacune avait un aspect particulier et une forme originale.
Chaque costume montrait un signe extérieur de richesse, quel que soit le degré de fortune de son propriétaire. ! Pour les hommes, la forme du chapeau breton, le volume du bragou-braz (culotte bouffante), la largeur du velours, la longueur des galons, l'éclat du plastron avaient une grande importance. Pour les femmes, l'élégance de la broderie, les motifs de la dentelle, la finesse des ornementations et des tissus, tout était porteur de sens et preuve de prestance.
On ne sortait son costume des armoires familiales et on ne revêtait la coiffe qu'aux grandes occasions professionnelles ou solennelles : marchés, foires, mariages, deuils, fêtes ou pardons. Le costume et la coiffe révélaient de nombreuses informations identitaires : élément d'appartenance géographique, marque de réussite économique, enseigne sociale, blason de dignité et d'orgueil.
Les modes vestimentaires paysannes bretonnes ont commencé à décliner en 1914, au profit des habits citadins. Seules quelques très vieilles femmes de la région de Plougastel-Daoulas (Finistère) et du pays bigouden (Finistère) les arborent encore. Les cercles celtiques les ressortent à l'occasion des fêtes bretonnes, des pardons et des nombreuses manifestations culturelles qui rythment et animent l'été breton. Vous pourrez alors admirer les coiffes et les costumes. Et si l'image de la Bigoudène est très répandue, c'est que, outre l'aspect spectaculaire de la coiffe, cette mode a perduré dans le pays bigouden plus longtemps qu'ailleurs. En tout cas, ne vous attendez pas à croiser des Bretons en costume à tous les coins de rue, vous aurez plus de chances d'en voir dans les festoù-noz.
De cette vieille tradition vestimentaire bretonne, un seul vêtement (qui n'était pas un habit de fête) est parfois encore porté, même par des jeunes des grandes villes françaises : c'est le kab an aod de Kerlouan (Finistère Nord), plus connu sous le nom de kabig, avec sa grosse toile, sa large capuche et ses boutons effilés en corne de vache !
Musique bretonne
Danse et fest-noz
La grande révolution s'opère dans les années 1960, avec le regain d'intérêt pour la musique et les instruments traditionnels. L'autre phénomène fondamental est l'urbanisation du fest-noz, qui a été synonyme, pour une fois, de promotion et d'enrichissement.
Ce qui frappe la première fois que l'on se rend à un fest-noz, c'est tout d'abord son côté collectif et multigénérationnel. C'est ensuite son caractère gai et vivant. Bien sûr, on ne danse plus à un fest-noz comme il y a 100 ans, les pas et la technique même ont évolué, accompagnant en cela la musique : la danse s'est faite plus sensuelle, plus légère et a su conquérir un nouveau public. Sans perdre une once de son âme, car elle est restée, comme autrefois, une danse collective avant tout : on danse en chaîne, soudés les uns aux autres.
Le fest-noz a été inscrit au Patrimoine mondial immatériel de l’humanité par l’Unesco en 2012 !
La nouvelle musique pop bretonne
Les créateurs de la nouvelle musique pop bretonne sont nombreux ; depuis la fin des années 1990, ils brillent par leur imagination et leur inventivité.
Depuis les années 2000, quelques nouveaux noms apparaissent dans l'univers musical breton. Ces jeunes auteurs et musiciens enracinés dans la tradition parviennent à renouveler le style musical breton en l'associant à d'autres styles musicaux venus de tous les horizons.
Emblèmes et symboles bretons
Le drapeau breton
Le fameux Gwenn ha du (« blanc et noir »). Créé en 1923 par Morvan Marchal, fondateur et militant du mouvement nationaliste Breizh Atao, il fut déclaré drapeau national breton en 1927 au premier congrès du parti autonomiste breton.
Ses cinq bandes noires représentent les évêchés de haute Bretagne (parlant le français) et ses quatre bandes blanches les évêchés de basse Bretagne (parlant le breton). Le quart gauche est occupé par 11 mouchetures d'hermines. Différentes interprétations accompagnent ce nombre 11 : il rappellerait les 11 ducs ou duchesses qui furent à la tête de la Bretagne ; il pourrait aussi correspondre au nombre de lettres du « slogan » Breizh Dieub (« Bretagne Libre »).
Le nombre de mouchetures d'hermine n'aurait en fait pas de signification, contrairement au nombre d'étoiles du drapeau américain. La tradition veut que l’on porte ce drapeau droit au-dessus de la tête.
Le premier drapeau breton date de la troisième croisade (1189), lorsqu’il fut décidé de distinguer les croisés selon leur nationalité. Les Bretons se battaient sous une bannière ornée d’une croix noire sur fond blanc.
Au XIIIe siècle, apparut le drapeau ducal blanc entièrement « tapissé » d’hermines noires. Plus tard, croix et hermines furent mêlées sur les bannières.
À la fin du XIXe siècle, le drapeau à hermines sur fond blanc refit surface en même temps qu’un certain renouveau identitaire breton. Pour plusieurs raisons, notamment son aspect un peu moyenâgeux et sa ressemblance avec le drapeau royaliste français (fleurs de lys sur fond blanc), il ne convenait pas aux militants, en majorité républicains.
Le Gwenn ha du de Morvan Marchal allait rallier la majorité des suffrages, représentant bien la géographie bretonne (avec la symbolique des bandes), conservant les couleurs de base de la Bretagne et l’incontournable hermine.
Le triskèle (ou le triskell)
Outre le drapeau, c'est, avec l'hermine, le symbole le plus répandu en Bretagne. Sorte de croix formée de trois branches en spirales réunies par un triangle auquel elles donnent un sens giratoire. Ces branches représenteraient les trois éléments : l'eau, le feu et la terre.
D'abord utilisé comme motif décoratif par les Celtes, le triskèle fut repris à partir de la fin du Moyen Âge dans l'art religieux et l'ornement du mobilier rustique. Au cours du XXe siècle, le triskèle a souvent pris une connotation nationale, de nombreux partis politiques et mouvements druidiques le choisissant pour emblème. C'est aussi l'un des motifs favoris des créateurs de bijoux de Bretagne (bagues et pendentifs en particuclier).
L'hermine
L'hermine est devenue emblème de la Bretagne au début du XIIe siècle grâce au mariage d'Alix, héritière du duché de Bretagne, et de Pierre de Dreux, dit « Mauclerc », un duc capétien. En plus de ses armes, Mauclerc portait une hermine pour se distinguer des membres de sa famille. Alix adopta les armes de son mari (et son hermine). Bientôt, les pièces de monnaie furent frappées de l'hermine. On retrouve le symbole de l'hermine sur le drapeau breton.
La croix celtique
Symbole essentiel du christianisme, la croix est, en pays celte, inscrite dans un cercle. On peut l'assimiler au « cercle druidique » (où se tiennent les rites), mais également au symbolisme de la roue, très présent dans la tradition celte. La roue illustre notamment la notion de temps (pour les Bretons, le temps tourne mais ne passe pas).
Langues régionales
Il y a le breton à l'ouest, le gallo à l'est. Aux origines de la Bretagne, on trouve des colonies d'émigrants bretons, venus de l'actuelle Grande-Bretagne au Ve siècle. Comme le gallois et le cornique, le breton est issu du brittonique, lui-même rameau historique du celtique, et du gaulois en place. C'est du Ve au IXe siècle, époque du vieux breton, que datent la majeure partie de la toponymie et les patronymes d'aujourd'hui.
En même temps, on pouvait aussi s'exprimer en gallo (de la racine gall - « étranger » - et, par extension, « français » en breton) qui, comme le francien, le picard ou le normand, est une langue romane dérivant du latin populaire, un riche rameau de l'ancien parler d'oïl qui a supplanté de gaulois.
Depuis la IIIe République, qui imposa le français, le breton et le gallo reculent simultanément en effectifs et en aires d'influence.
Il existe un breton standard utilisé dans l’enseignement, de la maternelle à l’université, sur l’ensemble de la Bretagne. Le nombre d’enfants scolarisés bénéficiant d’un enseignement bilingue (breton-français), toutes filières confondues (Diwan, public, catholique) ne cesse d’augmenter. Et les écoles Diwan sont désormais intégrées à l’éducation nationale. Malgré tout, il existe des journaux et des chansons de rock en breton.
Par ailleurs, déjà plus de 580 acteurs socio-économiques de 56 collectivités locales se sont engagés à développer la langue bretonne au quotidien et la signalisation routière bilingue a été accueillie favorablement.
La langue bretonne a un accent très marqué, le plus souvent sur l’avant-dernière syllabe des mots. Une des particularités de la langue, déroutante au début d’un apprentissage, ce sont les mutations des consonnes.
Pardons
Aucune terre d'Europe ne possède une telle architecture religieuse. On édifia des églises dont les clochers étaient de vrais morceaux de bravoure, on sculpta des calvaires et des croix comme autant de prières. Entre religion et croyances populaires, les pardons sont nés naturellement.
Leur but : rendre hommage annuellement et collectivement au saint local, véritable intercesseur entre les hommes et le Ciel. Chaque paroisse a le sanctuaire de son éponyme, parfois plusieurs, disséminés dans la campagne, au hasard des chapelles. Aussi les pardons sont-ils nombreux et variés. Certains ont gardé un ton franchement religieux, d'autres beaucoup moins.
Les pardons ont tous connu un regain d'affluence au cours de ces dernières années.
Nulle part ailleurs, le ciel ne change aussi rapidement. Nulle part ailleurs le ciel n'a d'aussi belles couleurs. Car ici, le temps marche avec les marées et suit les cycles de la lune.
Contrairement aux idées reçues, il tombe moins de pluie à Rennes qu'à Toulouse, à Brest qu'à Biarritz. Entourée par deux mers, la Manche et l'Atlantique, la péninsule armoricaine jouit d'un vrai climat océanique, doux et tonique. Il ne fait jamais très froid, ni trop chaud. L'air du littoral est si riche en iode que le seul fait de le respirer est déjà une cure de bien-être. Allez-y en arrière-saison, si vous le pouvez. Vous aurez un temps souvent exceptionnel. C'est en hiver que la Bretagne subit ses plus fortes tempêtes.
- Sur la côte nord, les vents dominants viennent du nord-ouest sur la côte du Finistère, avec des secteurs abrités comme l'île de Bréhat, où passe le Gulf Stream, un courant chaud favorable à la création de microclimats.
- La côte sud : climat plus ensoleillé, plus chaud, plus sec que sur la côte nord. À Carnac (Morbihan), il y a seulement 128 jours de pluie en moyenne par an et 2 055 heures de soleil. Par comparaison, Biarritz compte 177 jours de pluie par an. La température moyenne dans le Morbihan est de 18 °C en été. La côte sud du Finistère jouit aussi de ces avantages avec des microclimats : Pays fouesnantais, Pays bigouden.
La Bretagne est le refuge de nombreuses espèces animales, dont certaines sont en danger ou représentatives d’un milieu rare ou menacé de la région, telles que le castor, l’écureuil, le lièvre, l’hermine, la loutre, le phoque, le dauphin ou encore le marsouin.
Les mammifères marins
Après une première rencontre à l’aquarium Océanopolis à Brest, vous pouvez également apercevoir dauphins, phoques et pingouins en liberté au large des côtes bretonnes. Plusieurs organismes ont mis en place des actions visant à protéger ces espèces.
Le Parc Marin d’Iroise par exemple, a lancé des programmes tels que l’observation des requins pèlerin, la réduction de captures des mammifères marins ou encore le suivi des populations de phoques gris.
En savoir plus sur le Parc Marin d'Iroise
Le laboratoire d’études des mammifères marins a édité un code de bonne conduite, afin de limiter les impacts du tourisme liés à l’observation des cétacés. Il est disponible dans tous les ports de la région.
Retrouvez plus d'informations sur les mammifères marins sur le site de Bretagne Environnement
Les oiseaux
Les oiseaux suscitent également de nombreuses attentions. La Bretagne suit les directives de Natura 2000, un réseau européen de sites écologiques. Des Zones de Protections Spéciales (ZPS) ont été mises en place pour protéger les habitats des espèces d’oiseaux menacées. Cette directive s’est ensuite étendue à toute la flore et la faune en danger.
Emblème breton et de la Ligue de Protection des Oiseaux, le Macareux (Fratercula arctica – petit frère de l’Arctique) surnommé clown ou perroquet des mers pour son bec bariolé de rouge, bleu et jaune à la saison des amours, est une véritable attraction de l’archipel des Sept Iles. 10 000 à 15 000 couples étaient présents en 1900 contre seulement un millier de nos jours. On ne le trouve que sur des îles très isolées, le macareux est un peu moine.
Depuis 2019, nous nous efforçons d’appliquer les exigences des recommandations de la norme internationale NF ISO 20611 sur les bonnes pratiques en matière de durabilité dans le tourisme d’aventure. Ainsi, nous défendons et mettons en pratique, une vision du voyage durable et engagée, dans 5 domaines essentiels :
1/ Réduire notre empreinte carbone
Depuis 2018, 100% des émissions de CO2 de vos voyages sont absorbées. Et depuis 2020, les deux tiers de nos voyageurs en Europe continentale sont incités à partir en train plutôt qu’en avion ! En savoir plus…
2/ Améliorer la gestion des déchets
Sur nos voyages, bouteilles en plastique et couverts jetables sont bannis. Au sein de l'entreprise, tri des déchets, produits d'entretien écologiques, etc. En savoir plus…
3/ Protéger la faune
Depuis 2019, nous appliquons notre « Charte sur le respect de la vie animale » : ne pas perturber leur habitat, respecter une certaine distance, prendre soin des animaux de bât, etc. En savoir plus…
4/ Soutenir les populations locales
Nous appliquons depuis 2019 notre « Charte de l’accueil communautaire ». Nous soutenons financièrement des projets locaux de protection de l’enfance et d'aide au développement économique. En savoir plus…
5/ Favoriser l'accessibilité
Un tour opérateur d'aventure qui propose des voyages adaptés aux Personnes à Mobilité Réduite (hébergements, véhicules, étapes…) ? Mais oui, l'aventure ce n'est pas que le trek ! En savoir plus…
Et vous que pouvez-vous faire ?
Pour commencer, prendre connaissance et appliquer les 15 commandements du voyageur responsable avant, pendant et après le voyage.
Chacun de nous peut contribuer à être un voyageur responsable, attentif au monde et à ses habitants, en suivant quelques conseils avant, pendant et après le voyage.
- Avant le voyage
1- Choisissez des professionnels engagés dans le tourisme responsable
2- Vous informer, apprendre quelques mots dans la langue du pays…
3- N’emportez que l’essentiel et ramenez des souvenirs fabriqués localement
4- Gardez l’esprit critique
- Pendant le voyage
5- Adoptez les us et coutumes locaux
6- Avant de photographier une personne, prenez le temps de lui demander
7- Comme chez vous, triez les déchets et économisez les ressources
8- Préservez les sites visités
9- Préférez le don aux associations plutôt que la mendicité
10- Dénoncez l’exploitation sexuelle des enfants
- Après le voyage
11- Honorez vos engagements
12- Signalez les situations graves et intolérables remarquées
13- Compensez les émissions liées à votre voyage
14- Soutenez des initiatives locales
15- Partagez votre expérience
Ils y sont allés, ils nous en parlent
Rien de tel que les avis de nos clients pour vous éclairer dans votre choix… et nous aider à améliorer nos voyages !
Randonnées (ou autres activités sportives) de 5 à 6h par jour en moyenne, avec dénivelés (si rando) de 500 à 800 m, sur terrain escarpé et parfois difficile. Très bonne condition physique requise.