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Rendez-vous à 9h30 sur la plage de l’Anse du Stole à Ploemeur. Votre guide vous présentera les différents thèmes du séjour et vous préparerez ensemble la randonnée en suivant ses conseils (chargement des kayaks). 4 milles nautiques nous séparent de l’île de Groix. Après 1h30 de traversée, nous longeons les falaises de la réserve ornithologique qui s’étend de Beg Melen à Pen Men. De nombreux oiseaux nous surplombent. Parmi les goélands et cormorans se cachent des oiseaux plus rares comme les tadornes ou les pingouins Torda. Ces falaises regorgent aussi de pouces-pieds : ces petits crustacés très prisés en Espagne et au Portugal dont la cueillette est interdite à Groix. Nous ferons une halte pique-nique dans la crique de Port Saint-Nicolas, premier abri que nous offre la côte sud. L’après-midi, une courte navigation nous attend jusqu’au lieu de bivouac situé à proximité de la réserve naturelle nationale François Le Bail, connue dans le monde entier, pour son univers surprenant de glaucophanes, grenats et schistes verts.
Environ 4h de kayak.
Aujourd’hui, nous voguons le long de cette réserve minéralogique et géologique unique en passant la pointe des Chats et son phare. Nous arriverons dans un lieu non moins célèbre : la plage des Grands Sables qui doit sa réputation à sa forme convexe si particulière. Puis, nous débarquerons à Port-Tudy, le port principal de l'île. Le thon qui a remplacé le coq sur son clocher rappelle qu’il était autrefois le premier port thonier de France. Nous y ferons escale pour prendre un verre et faire un point météo avant la traversée du retour. Ce sont les horaires de marées qui détermineront l’heure de notre retour à Ploemeur.
Environ 3h de kayak.
N.B. :
Les durées de navigation approximatives tiennent comptent du découpage de la côte : on passe plus de temps le long d'une côte rocheuse à entrer dans toutes les criques qu'à longer une plage de sable. Par ailleurs les étapes les plus courtes seront allongées par des temps d'apprentissage ou des balades pédestres. Les distances parcourues sont adaptées pour laisser la place à la découverte et à l'apprentissage technique.
IMPORTANT ITINÉRAIRE ET MÉTÉO :
L'activité sera soumise aux conditions météorologiques : houle et vent. Pour des raisons de sécurité évidentes, le guide local sera libre de modifier le programme et ce sans préavis.
Vous souhaitez ajouter ou privatiser une date de départ afin de la réserver à vos proches, vos amis, votre association, votre CE : décrivez-nous votre projet !
NIVEAU
Niveau dynamique +. Nous ferons en moyenne 4 heures de kayak par jour, entrecoupées de balades à pied nous permettant de découvrir les richesses culturelles et naturelles de l'îles.
Il est impératif d’être à l’aise dans l’eau et il est nécessaire d’être en bonne condition physique : si ce n’est déjà une expérience du kayak, au minimum une activité physique régulière.
N’hésitez-pas à nous contacter pour toutes questions complémentaires.
Les groupes sont composés de 5 à 8 personnes.
La nuit est prévue en bivouac sous tente ou à la belle étoile si la météo le permet.
Il vous faudra prévoir un duvet (volume modéré) et un tapis de sol idéalement auto-gonflant.
NB: les conditions de bivouac peuvent être influencées par la météo en Bretagne. Il est important de savoir gérer l’inconfort.
Repas chaud préparé en commun le soir. Repas froid le midi, le plus souvent à base de salades composées et variées. N'oubliez pas votre un pique-nique pour le premier midi*
repas inclus : 1 repas chaud, 1 petit déjeuner et 1 repas froid
Attention, pas de douches sur le parcours. Se procurer un savon moussant à l’eau de mer que vous trouverez dans un comptoir nautique et prévoir des lingettes. Pas de toilette ! Prévoir papier hygiénique, lingettes. Produits bio-dégradables uniquement.
Guide local breveté d'état de kayak de mer.
LES KAYAKS
Les kayaks comprennent des monoplaces et biplaces (PH, Valley, Prijon, Boreal design) dans lesquels toutes les affaires seront embarquées afin de naviguer en complète autonomie, nous fournissons également des sacs étanches. Cependant, il est nécessaire de prévoir des sacs étanches adaptés à votre matériel photo, ainsi que des sacs poubelles. Nous fournissons des sacs étanches pour votre matériel, mais nous ne sommes pas à l’abri d’une « déchirure », les sacs poubelles sont une protection supplémentaire. De même, ils vous seront utiles pour vos déchets personnels. Même si les compartiments étanches des kayaks sont importants, ne prendre que le strict nécessaire. Les affaires volumineuses (linge, duvet, tente et matelas) seront placées dans les extrémités des bateaux (pointes avant et arrière), les objets lourds et denses (conserves, eau) contre les cloisons des cockpits.
LA MER
Afin de profiter au mieux des courants, les horaires de navigation dépendront des horaires de marée.
Vous transporterez vos affaires pour les deux jours donc pensez à voyager léger.
RENDEZ-VOUS
Le Jour 1 à 9h30 à la plage de l'anse du Stole à Ploemeur.
DISPERSION
Le jour 2 à l'anse du Stole à Ploemeur dans l'après-midi (selon les horaires de marées).
MOYENS D'ACCES
Voiture : N165 sortie Ploemeur. Une fois rendu à Ploemeur, suivre la direction Lomener jusqu'à l'anse du Stole.
Train: Gare de Lorient puis liaison bus.
Avion : Aéroport de Lorient
Bus : Notre point d'accueil est situé à l'arrêt Pen Palud desservi par les ligne 31 et 51. Attention, pas de bus avant 9h00 le dimanche, dans ce cas nous avertir.
EN CAS DE RETARD OU PROBLEME DE DERNIERE MINUTE
Vous pouvez contacter notre partenaire local, Vincent, au 06 63 04 56 47.
STATIONNEMENT
Vos voitures seront stationnées durant les 2 jours sur des emplacements autorisés mais non surveillés. Nous ne pourrons être tenus responsables de toutes dégradations éventuelles causées sur l'une d'entre elles. Si vous souhaitez une solution plus sûre, nous vous invitons à rechercher un hébergeur (camping, hôtel...) qui pourrait garder votre voiture durant le séjour ou à venir via les transports en commun.
Si vous êtes dans l’obligation d’annuler votre voyage avant son commencement (date de départ), vous devez en informer dès que possible NOMADE AVENTURE et l’assureur par tout moyen écrit permettant d’obtenir un accusé de réception. C’est la date d’émission de l’écrit qui sera retenue comme date d’annulation pour facturer les frais d’annulation selon le barème ci-dessous :
Jusqu’à 14 jours avant la date de départ : 35 % du prix total du voyage
De 13 à 7 jours avant la date de départ : 55 % du prix total du voyage
A moins de 7 jours avant la date de départ : 75 % du prix total du voyage
Le jour du départ (ou no-show) : 100 % du prix total du voyage
Pour plus de détails sur les conditions et frais d'annulation, annulation/résolution par certains participants et maintien du voyage pour les autres, consultez les articles 6, 6.1 et 6.2 dans nos conditions de vente.
Prévoir un petit budget pour vos boissons, dépenses personnelles et pourboire éventuels.
Nous vous recommandons un montant 5€ par participant. Ce sont des règles de savoir-vivre évidentes mais il ne nous paraît pas inutile de vous les rappeler. Toutefois, il est important de considérer que le pourboire, demeurant facultatif (n’étant pas une partie du salaire), doit être accordé en fonction de votre niveau de satisfaction du travail et des petites attentions de l'équipe locale.
. Lunettes de soleil [préciser le cas échéant]
. Gourde isotherme et eau (1 L min.)
. Lampe de poche et/ou lampe frontale (étanche le cas échéant)
. Crème solaire haute protection
. Briquet pour brûler vos détritus
. Couteau pliant
. Nécessaire de toilette (produits biodégradables de préférence)
. Papier de toilette (biodégradable si possible)
. Serviette de toilette à séchage rapide
. Protections auditives anti-bruit
. Chapeau ou casquette couvrante sur le cou
. Adaptateur de prise électrique
- Une pharmacie légère : médicament préventif du mal de mer si vous y êtes sensible,antiseptique et pansements, elastoplast et double peau pour les ampoules, vos médicaments personnels
Ce qu'il faut prévoir pour la navigation :
- Grignotage : Barres de céréales, fruits secs...
- Un maillot de bain et un short
- Des chaussures qui ne craignent pas l'eau : Une vieille paire de tennis ou des bottillons néoprènes.
- 1 ou 2 t-shirts de sport à manches longues en matière synthétique (exple : lycra, pas de coton) ou tout simplement 2 Damarts.
- Un pull de type laine polaire (pas de coton) à mettre sous le coupe-vent fourni en cas de froid
De quoi se couvrir du soleil : lunettes avec cordon, crème solaire, casquette.
Et pour le soir :
- Un sac de couchage peu volumineux, 3 saisons, T° confort 5°C
- Un matelas de rando peu volumineux gonflant ou auto-gonflant
- Une tenue de rechange chaude et confortable : chaussures type jogging ou chaussures de rando si peu volumineuses,1 coupe-vent (Kway ou Poncho), 1 t-shirt à manche long, un jogging ou un jean, 1 pull en laine polaire ou sweat-shirt épais ou vêtement à manches longues épais
- Vos affaires personnelles pour deux jours et une nuit
- Assiette, bol, couverts, verre (préférez les matières incassables)
Pour tous les ressortissants d'un pays de l'Union Européenne, la carte d'identité en cours de validité est suffisante. Concernant les pays hors Union Européenne, le passeport est obligatoire.
De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.
Selon votre nationalité, la durée et le motif du séjour que vous projetez d'effectuer en France, il est indiqué de se munir d'un visa.
Pour cela, adressez-vous au consulat français ou à l’ambassade de France de votre pays de résidence.
Comme toujours et partout, il est important d’être protégé contre diphtérie, tétanos, coqueluche (dont la réapparition chez les adultes, même en France, justifie la vaccination pour tout voyage), poliomyélite, hépatites A et B.
Coiffes et costumes
Coiffes et costumes d'autrefois constituent le signe de reconnaissance sociologique de la Bretagne. Ne remontant qu'au XVIe siècle, les origines du costume breton sont relativement récentes. En supprimant les lois somptuaires, la Révolution française adopta le style « sans-culotte », une marque vestimentaire synonyme de république. Mais dans les campagnes bretonnes, alors que les seigneurs banalisaient de force leurs habits, les paysans fiers de leur liberté gagnée saisirent le droit de s'habiller mieux (reprenant les usages de la noblesse de l'Ancien Régime) pour paraître élégants et afficher une noble fierté.
On recense habituellement 66 modes bretonnes différentes, ce qui signifie 66 costumes et coiffes, qui représentaient des communautés aux personnalités différentes (à l’échelle d’un pays ou d’une paroisse). Chaque coiffe portait un nom particulier. Chacune avait un aspect particulier et une forme originale.
Chaque costume montrait un signe extérieur de richesse, quel que soit le degré de fortune de son propriétaire. ! Pour les hommes, la forme du chapeau breton, le volume du bragou-braz (culotte bouffante), la largeur du velours, la longueur des galons, l'éclat du plastron avaient une grande importance. Pour les femmes, l'élégance de la broderie, les motifs de la dentelle, la finesse des ornementations et des tissus, tout était porteur de sens et preuve de prestance.
On ne sortait son costume des armoires familiales et on ne revêtait la coiffe qu'aux grandes occasions professionnelles ou solennelles : marchés, foires, mariages, deuils, fêtes ou pardons. Le costume et la coiffe révélaient de nombreuses informations identitaires : élément d'appartenance géographique, marque de réussite économique, enseigne sociale, blason de dignité et d'orgueil.
Les modes vestimentaires paysannes bretonnes ont commencé à décliner en 1914, au profit des habits citadins. Seules quelques très vieilles femmes de la région de Plougastel-Daoulas (Finistère) et du pays bigouden (Finistère) les arborent encore. Les cercles celtiques les ressortent à l'occasion des fêtes bretonnes, des pardons et des nombreuses manifestations culturelles qui rythment et animent l'été breton. Vous pourrez alors admirer les coiffes et les costumes. Et si l'image de la Bigoudène est très répandue, c'est que, outre l'aspect spectaculaire de la coiffe, cette mode a perduré dans le pays bigouden plus longtemps qu'ailleurs. En tout cas, ne vous attendez pas à croiser des Bretons en costume à tous les coins de rue, vous aurez plus de chances d'en voir dans les festoù-noz.
De cette vieille tradition vestimentaire bretonne, un seul vêtement (qui n'était pas un habit de fête) est parfois encore porté, même par des jeunes des grandes villes françaises : c'est le kab an aod de Kerlouan (Finistère Nord), plus connu sous le nom de kabig, avec sa grosse toile, sa large capuche et ses boutons effilés en corne de vache !
Musique bretonne
Danse et fest-noz
La grande révolution s'opère dans les années 1960, avec le regain d'intérêt pour la musique et les instruments traditionnels. L'autre phénomène fondamental est l'urbanisation du fest-noz, qui a été synonyme, pour une fois, de promotion et d'enrichissement.
Ce qui frappe la première fois que l'on se rend à un fest-noz, c'est tout d'abord son côté collectif et multigénérationnel. C'est ensuite son caractère gai et vivant. Bien sûr, on ne danse plus à un fest-noz comme il y a 100 ans, les pas et la technique même ont évolué, accompagnant en cela la musique : la danse s'est faite plus sensuelle, plus légère et a su conquérir un nouveau public. Sans perdre une once de son âme, car elle est restée, comme autrefois, une danse collective avant tout : on danse en chaîne, soudés les uns aux autres.
Le fest-noz a été inscrit au Patrimoine mondial immatériel de l’humanité par l’Unesco en 2012 !
La nouvelle musique pop bretonne
Les créateurs de la nouvelle musique pop bretonne sont nombreux ; depuis la fin des années 1990, ils brillent par leur imagination et leur inventivité.
Depuis les années 2000, quelques nouveaux noms apparaissent dans l'univers musical breton. Ces jeunes auteurs et musiciens enracinés dans la tradition parviennent à renouveler le style musical breton en l'associant à d'autres styles musicaux venus de tous les horizons.
Emblèmes et symboles bretons
Le drapeau breton
Le fameux Gwenn ha du (« blanc et noir »). Créé en 1923 par Morvan Marchal, fondateur et militant du mouvement nationaliste Breizh Atao, il fut déclaré drapeau national breton en 1927 au premier congrès du parti autonomiste breton.
Ses cinq bandes noires représentent les évêchés de haute Bretagne (parlant le français) et ses quatre bandes blanches les évêchés de basse Bretagne (parlant le breton). Le quart gauche est occupé par 11 mouchetures d'hermines. Différentes interprétations accompagnent ce nombre 11 : il rappellerait les 11 ducs ou duchesses qui furent à la tête de la Bretagne ; il pourrait aussi correspondre au nombre de lettres du « slogan » Breizh Dieub (« Bretagne Libre »).
Le nombre de mouchetures d'hermine n'aurait en fait pas de signification, contrairement au nombre d'étoiles du drapeau américain. La tradition veut que l’on porte ce drapeau droit au-dessus de la tête.
Le premier drapeau breton date de la troisième croisade (1189), lorsqu’il fut décidé de distinguer les croisés selon leur nationalité. Les Bretons se battaient sous une bannière ornée d’une croix noire sur fond blanc.
Au XIIIe siècle, apparut le drapeau ducal blanc entièrement « tapissé » d’hermines noires. Plus tard, croix et hermines furent mêlées sur les bannières.
À la fin du XIXe siècle, le drapeau à hermines sur fond blanc refit surface en même temps qu’un certain renouveau identitaire breton. Pour plusieurs raisons, notamment son aspect un peu moyenâgeux et sa ressemblance avec le drapeau royaliste français (fleurs de lys sur fond blanc), il ne convenait pas aux militants, en majorité républicains.
Le Gwenn ha du de Morvan Marchal allait rallier la majorité des suffrages, représentant bien la géographie bretonne (avec la symbolique des bandes), conservant les couleurs de base de la Bretagne et l’incontournable hermine.
Le triskèle (ou le triskell)
Outre le drapeau, c'est, avec l'hermine, le symbole le plus répandu en Bretagne. Sorte de croix formée de trois branches en spirales réunies par un triangle auquel elles donnent un sens giratoire. Ces branches représenteraient les trois éléments : l'eau, le feu et la terre.
D'abord utilisé comme motif décoratif par les Celtes, le triskèle fut repris à partir de la fin du Moyen Âge dans l'art religieux et l'ornement du mobilier rustique. Au cours du XXe siècle, le triskèle a souvent pris une connotation nationale, de nombreux partis politiques et mouvements druidiques le choisissant pour emblème. C'est aussi l'un des motifs favoris des créateurs de bijoux de Bretagne (bagues et pendentifs en particuclier).
L'hermine
L'hermine est devenue emblème de la Bretagne au début du XIIe siècle grâce au mariage d'Alix, héritière du duché de Bretagne, et de Pierre de Dreux, dit « Mauclerc », un duc capétien. En plus de ses armes, Mauclerc portait une hermine pour se distinguer des membres de sa famille. Alix adopta les armes de son mari (et son hermine). Bientôt, les pièces de monnaie furent frappées de l'hermine. On retrouve le symbole de l'hermine sur le drapeau breton.
La croix celtique
Symbole essentiel du christianisme, la croix est, en pays celte, inscrite dans un cercle. On peut l'assimiler au « cercle druidique » (où se tiennent les rites), mais également au symbolisme de la roue, très présent dans la tradition celte. La roue illustre notamment la notion de temps (pour les Bretons, le temps tourne mais ne passe pas).
Langues régionales
Il y a le breton à l'ouest, le gallo à l'est. Aux origines de la Bretagne, on trouve des colonies d'émigrants bretons, venus de l'actuelle Grande-Bretagne au Ve siècle. Comme le gallois et le cornique, le breton est issu du brittonique, lui-même rameau historique du celtique, et du gaulois en place. C'est du Ve au IXe siècle, époque du vieux breton, que datent la majeure partie de la toponymie et les patronymes d'aujourd'hui.
En même temps, on pouvait aussi s'exprimer en gallo (de la racine gall - « étranger » - et, par extension, « français » en breton) qui, comme le francien, le picard ou le normand, est une langue romane dérivant du latin populaire, un riche rameau de l'ancien parler d'oïl qui a supplanté de gaulois.
Depuis la IIIe République, qui imposa le français, le breton et le gallo reculent simultanément en effectifs et en aires d'influence.
Il existe un breton standard utilisé dans l’enseignement, de la maternelle à l’université, sur l’ensemble de la Bretagne. Le nombre d’enfants scolarisés bénéficiant d’un enseignement bilingue (breton-français), toutes filières confondues (Diwan, public, catholique) ne cesse d’augmenter. Et les écoles Diwan sont désormais intégrées à l’éducation nationale. Malgré tout, il existe des journaux et des chansons de rock en breton.
Par ailleurs, déjà plus de 580 acteurs socio-économiques de 56 collectivités locales se sont engagés à développer la langue bretonne au quotidien et la signalisation routière bilingue a été accueillie favorablement.
La langue bretonne a un accent très marqué, le plus souvent sur l’avant-dernière syllabe des mots. Une des particularités de la langue, déroutante au début d’un apprentissage, ce sont les mutations des consonnes.
Pardons
Aucune terre d'Europe ne possède une telle architecture religieuse. On édifia des églises dont les clochers étaient de vrais morceaux de bravoure, on sculpta des calvaires et des croix comme autant de prières. Entre religion et croyances populaires, les pardons sont nés naturellement.
Leur but : rendre hommage annuellement et collectivement au saint local, véritable intercesseur entre les hommes et le Ciel. Chaque paroisse a le sanctuaire de son éponyme, parfois plusieurs, disséminés dans la campagne, au hasard des chapelles. Aussi les pardons sont-ils nombreux et variés. Certains ont gardé un ton franchement religieux, d'autres beaucoup moins.
Les pardons ont tous connu un regain d'affluence au cours de ces dernières années.
Nulle part ailleurs, le ciel ne change aussi rapidement. Nulle part ailleurs le ciel n'a d'aussi belles couleurs. Car ici, le temps marche avec les marées et suit les cycles de la lune.
Contrairement aux idées reçues, il tombe moins de pluie à Rennes qu'à Toulouse, à Brest qu'à Biarritz. Entourée par deux mers, la Manche et l'Atlantique, la péninsule armoricaine jouit d'un vrai climat océanique, doux et tonique. Il ne fait jamais très froid, ni trop chaud. L'air du littoral est si riche en iode que le seul fait de le respirer est déjà une cure de bien-être. Allez-y en arrière-saison, si vous le pouvez. Vous aurez un temps souvent exceptionnel. C'est en hiver que la Bretagne subit ses plus fortes tempêtes.
- Sur la côte nord, les vents dominants viennent du nord-ouest sur la côte du Finistère, avec des secteurs abrités comme l'île de Bréhat, où passe le Gulf Stream, un courant chaud favorable à la création de microclimats.
- La côte sud : climat plus ensoleillé, plus chaud, plus sec que sur la côte nord. À Carnac (Morbihan), il y a seulement 128 jours de pluie en moyenne par an et 2 055 heures de soleil. Par comparaison, Biarritz compte 177 jours de pluie par an. La température moyenne dans le Morbihan est de 18 °C en été. La côte sud du Finistère jouit aussi de ces avantages avec des microclimats : Pays fouesnantais, Pays bigouden.
La Bretagne est le refuge de nombreuses espèces animales, dont certaines sont en danger ou représentatives d’un milieu rare ou menacé de la région, telles que le castor, l’écureuil, le lièvre, l’hermine, la loutre, le phoque, le dauphin ou encore le marsouin.
Les mammifères marins
Après une première rencontre à l’aquarium Océanopolis à Brest, vous pouvez également apercevoir dauphins, phoques et pingouins en liberté au large des côtes bretonnes. Plusieurs organismes ont mis en place des actions visant à protéger ces espèces.
Le Parc Marin d’Iroise par exemple, a lancé des programmes tels que l’observation des requins pèlerin, la réduction de captures des mammifères marins ou encore le suivi des populations de phoques gris.
En savoir plus sur le Parc Marin d'Iroise
Le laboratoire d’études des mammifères marins a édité un code de bonne conduite, afin de limiter les impacts du tourisme liés à l’observation des cétacés. Il est disponible dans tous les ports de la région.
Retrouvez plus d'informations sur les mammifères marins sur le site de Bretagne Environnement
Les oiseaux
Les oiseaux suscitent également de nombreuses attentions. La Bretagne suit les directives de Natura 2000, un réseau européen de sites écologiques. Des Zones de Protections Spéciales (ZPS) ont été mises en place pour protéger les habitats des espèces d’oiseaux menacées. Cette directive s’est ensuite étendue à toute la flore et la faune en danger.
Emblème breton et de la Ligue de Protection des Oiseaux, le Macareux (Fratercula arctica – petit frère de l’Arctique) surnommé clown ou perroquet des mers pour son bec bariolé de rouge, bleu et jaune à la saison des amours, est une véritable attraction de l’archipel des Sept Iles. 10 000 à 15 000 couples étaient présents en 1900 contre seulement un millier de nos jours. On ne le trouve que sur des îles très isolées, le macareux est un peu moine.
Depuis 2019, nous nous efforçons d’appliquer les exigences des recommandations de la norme internationale NF ISO 20611 sur les bonnes pratiques en matière de durabilité dans le tourisme d’aventure. Ainsi, nous défendons et mettons en pratique, une vision du voyage durable et engagée, dans 5 domaines essentiels :
1/ Réduire notre empreinte carbone
Depuis 2018, 100% des émissions de CO2 de vos voyages sont absorbées. Et depuis 2020, les deux tiers de nos voyageurs en Europe continentale sont incités à partir en train plutôt qu’en avion ! En savoir plus…
2/ Améliorer la gestion des déchets
Sur nos voyages, bouteilles en plastique et couverts jetables sont bannis. Au sein de l'entreprise, tri des déchets, produits d'entretien écologiques, etc. En savoir plus…
3/ Protéger la faune
Depuis 2019, nous appliquons notre « Charte sur le respect de la vie animale » : ne pas perturber leur habitat, respecter une certaine distance, prendre soin des animaux de bât, etc. En savoir plus…
4/ Soutenir les populations locales
Nous appliquons depuis 2019 notre « Charte de l’accueil communautaire ». Nous soutenons financièrement des projets locaux de protection de l’enfance et d'aide au développement économique. En savoir plus…
5/ Favoriser l'accessibilité
Un tour opérateur d'aventure qui propose des voyages adaptés aux Personnes à Mobilité Réduite (hébergements, véhicules, étapes…) ? Mais oui, l'aventure ce n'est pas que le trek ! En savoir plus…
Et vous que pouvez-vous faire ?
Pour commencer, prendre connaissance et appliquer les 15 commandements du voyageur responsable avant, pendant et après le voyage.
Chacun de nous peut contribuer à être un voyageur responsable, attentif au monde et à ses habitants, en suivant quelques conseils avant, pendant et après le voyage.
- Avant le voyage
1- Choisissez des professionnels engagés dans le tourisme responsable
2- Vous informer, apprendre quelques mots dans la langue du pays…
3- N’emportez que l’essentiel et ramenez des souvenirs fabriqués localement
4- Gardez l’esprit critique
- Pendant le voyage
5- Adoptez les us et coutumes locaux
6- Avant de photographier une personne, prenez le temps de lui demander
7- Comme chez vous, triez les déchets et économisez les ressources
8- Préservez les sites visités
9- Préférez le don aux associations plutôt que la mendicité
10- Dénoncez l’exploitation sexuelle des enfants
- Après le voyage
11- Honorez vos engagements
12- Signalez les situations graves et intolérables remarquées
13- Compensez les émissions liées à votre voyage
14- Soutenez des initiatives locales
15- Partagez votre expérience
Ils y sont allés, ils nous en parlent
Rien de tel que les avis de nos clients pour vous éclairer dans votre choix… et nous aider à améliorer nos voyages !
Randonnées (ou autres activités sportives) de 5 à 6h par jour en moyenne, avec dénivelés (si rando) de 500 à 800 m, sur terrain escarpé et parfois difficile. Très bonne condition physique requise.