Au cœur de l’Asie du Sud-Est, l’Indonésie et le Vietnam sont un émerveillement tant leur richesse culturelle rivalise avec des paysages à couper le souffle. D’un côté, un chapelet d’îles aux volcans actifs et fonds marins exceptionnels. De l’autre, des rizières à perte de vue et la célèbre baie d’Halong. Randonnées pédestres, balades vélo, virées en transports locaux, snorkeling… sont les moyens idéaux pour prendre le temps de découvrir ce deux pays en profondeur, de façon authentique, et en immersion dans les cultures locales. Sans oublier les rencontres fascinantes avec leurs mosaïques de peuples ou les saveurs exquises à déguster de leur gastronomie. Pour vous aider à faire un choix entre ces deux belles destinations, voici un tour d’horizon de leurs atours.
Des sites naturels grandioses
En Indonésie : îles volcaniques, fonds marins et faune sauvage
Située sur la ceinture de feu du Pacifique, à la rencontre de quatre plaques tectoniques, l’Indonésie est le pays des volcans par excellence ! S’égrenant d’île en île, on en compte près de 500 dont 126 encore actifs. C’est dire la myriade d’activités possibles à leur sommet, au plus près de leur cratère, sur leurs flancs ou à leur pied. À Bali, par exemple, si la météo est favorable, l’ascension du volcan Batur (1 717 m) à la lampe frontale est incontournable avec un lever de soleil inoubliable sur toute l’île. Aux alentours de Munduk, le lac de Tamblingan, blotti au cœur du cratère d’un ancien volcan, promet une agréable balade aquatique. Pour y accéder, on longe les énormes ficus centenaires drapés de mousse et les fougères peuplant la forêt tropicale avant d’embarquer sur un canoë traditionnel. Près de la capitale, Denpasar, on troque les pagaies pour une session de rafting le long de la rivière Ayung. Et on n’est pas en reste avec les autres îles de l’archipel. Java, rejoignable en ferry depuis le nord-ouest de Bali, possède à elle seule près d’un tiers des volcans d’Indonésie dont une quarantaine de volcans actifs. Accompagné d’un guide, dans les premières lueurs de l’aube, sous les nuées de soufre, on peut ainsi gravir le mont Bromo et ses reflets rougeoyants ou encore le Kawah Ijen avec son lac d’acide (le plus grand au monde) d’un bleu laiteux. À l’extrême pointe nord des îles Sulawesi, les volcans actifs Lokon, Mahuwa et Soputan s’explorent eux aussi à pied
Un voyage en Indonésie c’est aussi la découverte de fonds marins exceptionnels et de plages de sable blond ou noir magnifiques (Sanur, Seminnyak, Amed). L'île de Menjangan, Nusa Penida, les îles Gili proches de Lombok, avec leurs récifs coralliens, la mer de Florès aux couleurs turquoise, les 17 îles de la baie de Ruing, ou encore Lovina et ses dauphins sont autant de spots de snorkeling, de plongée et de formidables excursions en bateau.
Enfin, l’Indonésie regorge d’une faune terrestre riche et variée dont certaines espèces endémiques. À commencer par les orangs-outans, menacés d’extinction par la déforestation de leur habitat, que l’on peut observer sur l’île de Sumatra au cœur de la réserve de Bukit Lawang, aux côtés des éléphants. Sans oublier le célèbre dragon de Komodo, gros varan aux allures de dinosaure vivant principalement sur l’île éponyme, l’anoa, un petit cerf évoluant dans les forêts de Sulawesi ou encore les 227 espèces d’oiseaux virevoltant dans le parc national de Lore Lindu.
Au Vietnam : rizières en terrasses, pains de sucre et montagnes karstiques
Au Vietnam, moins de volcans mais davantage de rizières. Le pays en est recouvert soit une superficie moyenne de 7,8 millions d’hectares. Bien sûr, on peut les admirer aussi en Indonésie comme les rizières de Jatiluwih à Bali, classées par l’Unesco au patrimoine mondial de l’humanité. Mais elles sont vraiment omniprésentes au Vietnam qu'elle que soit la région. Entre juin et fin septembre, elles sont particulièrement verdoyantes au nord du pays, dans le Haut Tonkin (Lào Cai et Bac Hà) et dans le sud d’Hanoï (réserve naturelle de Pu Luông, vallée de Mai Chau). Entre villages pittoresques, forêts de bambous et autres plantations (maïs, soja…), lors de randonnées de quelques heures, on les parcourt aisément tout en observant le travail minutieux des paysans, les pieds dans l’eau qui piquent les brins de riz. Tandis qu’au sud du Vietnam, les rizières partagent leur territoire avec les cocotiers qui poussent dans une jungle dense le long du Mékong, à sillonner en bateau en empruntant l’un de ses confluents.
Autre élément représentatif du paysage vietnamien, les pains de sucre de la baie d’Halong. Lors d’une croisière sur une belle jonque en bois, on se laisse porter au gré des flots à travers ce labyrinthe de pitons rocheux immergés, d’îlots calcaires, de criques et de grottes. Au lever et au coucher du soleil, les jeux de lumière sur ces monticules sont sublimes. Petite sœur de la baie d’Halong beaucoup moins connue, Lan Ha réserve également de belles surprises comme l’île de Cat Ba et la grotte de Trung Trang. Cette cavité creusée sur 300 m abrite un enchevêtrement unique de stalagmites, stalactites et longues colonnes calcaires. Et si l’on n’a pas trop le pied marin, la visite de la baie d’Halong terrestre, dans la province de Ninh Binh, forme une autre alternative pour admirer ces pitons rocheux émergeant des rizières et non plus des eaux. On enfourche alors son vélo le long du fleuve Rouge, filant sur les sentiers au cœur d’un patchwork de rizières.
Si en Indonésie les volcans sont rois, au Vietnam, ce sont bien les montagnes karstiques qui l’emportent. Les plus belles d’entre elles sont situées tout au nord du pays. Le parc géologique de Dong Van est un haut plateau karstique que l’on arpente via une succession de cols, vallées, sentiers en balcon et lignes de crête… On descend ensuite via la « route du bonheur » qui offre une vue plongeante sur le canyon de la rivière Nho Que. Par temps clair, on pourrait même apercevoir la Chine ! Le massif de Ba Vi, point extrême du Nord Vietnam, quant à lui, dessine de magnifiques panoramas donnant sur les montagnes karstiques et la rivière Nhiêm. Toujours au nord, on peut aussi s’adonner à l’ascension du mont Pia Oac, le plus haut sommet de la région avant de rejoindre le parc national Ba Be. Il cache en son sein un lac entouré de hautes formations calcaires, recouvertes de forêt primaire subtropicale et les chutes de Dau Dang. Si l’on pousse jusqu’à la frontière, ce sont celles de Ban Gioc qui offrent un spectacle extraordinaire.
Un patrimoine culturel et architectural très riche
En Indonésie : temples hindous, villages et tombes animistes…
À Bali, Ubud est le centre culturel et artistique de l’île. On s’y balade du palais royal au marché central, un véritable labyrinthe sur plusieurs étages avec ses étals et ses échoppes d’artistes. On peut aussi visiter le musée d’Art Neka ou la forêt des singes avec ses temples ensevelis sous les lianes et plus de 600 macaques crabiers vivant en liberté.
L’île compte aussi une myriade de temples hindous, nichés pour la plupart entre rizières et forêts. Le plus grand Besakih, le « temple mère de Bali », est accroché sur les pentes du mont Agung dans le village de Plenglipuran. Le temple de Mekori, quant à lui, se perd entre jungle et rizières, celui d’Ulun Danau se love sur les bords du lac Bratan, et Mengening est réputé pour ses eaux sacrées. Sans oublier les bains royaux de Tirta Gangga, non loin d’Amed, qui seraient les plus beaux de Bali. Ici, le soir venu, c’est au rythme du gamelan (ensemble d’instruments à percussion) et des danses traditionnelles (barong, kecat ou encore legong) que l’on s’immerge dans la culture locale. À quelques encablures de Denpasar, les temples de Tanah Lot perché sur un îlot en bord de mer et celui royal de Taman Ayun offrent également de belles excursions.
Sur l’île de Java, Yogyakarta dévoile aux visiteurs le Kraton (ou palais du Sultan) et son splendide Taman Sari (jardin fleuri). Plus au sud, situé sur les collines de Gunung Kidul, le palais de Ratu Boko (du roi Boko) domine la plaine de Prambanan. De là, on peut rejoindre le temple hindou de Prambanan à pied ou admirer le lever du soleil sur Borobudur, le plus grand monument bouddhiste au monde.
Sur les îles Sulawesi, on découvre le pays Toraja avec la ville de Sengkang sur les bords du lac Tempe et le village de Kete Kesu avec ses maisons typiques, nommées Tongkonan, et les tombes royales de Suaya imbriquées dans la roche. Le hameau de Lokomata a la particularité d’être enterré, lui aussi, dans une roche gigantesque. Dans la vallée de Bada, on aperçoit des mégalithes géants qui semblent veiller sur les villages alentour. Un peu avant le parc de Tangkoko, les tombes animistes préhistoriques warugas se dessinent en forme de bateau. Ces vestiges archéologiques dateraient de plus de 1000 ans.
Au Vietnam : marchés, pagodes bouddhistes et passé colonial…
Comme en Indonésie, les richesses culturelles sont nombreuses au Vietnam. De même que l’artisanat y est bien développé, les traditions fortes et les rites religieux font partie intégrante du mode de vie des Vietnamiens que ce soit en pleine ville ou à la campagne.
Un voyage au Vietnam commence souvent par Hanoï, au nord du pays. Au cœur de la capitale, on peut découvrir le temple de la Littérature, le musée des femmes ou encore la maison sur pilotis d’Hô Chí Minh et l’extérieur de son mausolée. Le chemin de fer mène les curieux à travers le vieux quartier d’Hanoi où se trouvent les ateliers des artisans spécialisés dans l’art des estampes de Hàng Tr?ng. Gravure sur bois, peinture à la main et papier traditionnel… on peut les observer en train de travailler grâce à des techniques très sophistiquées. Le soir, un spectacle de marionnettes fascinant permet de découvrir cet art ancestral symbolisant différents éléments de la culture et de la vie quotidienne des Vietnamiens.
De la capitale, on peut rejoindre Lao Cai en train au nord. Au cœur de son marché coloré, on s’imprègne de la vie locale avant de rejoindre par les sentiers la ribambelle de villages du Tonkin. De Ba Hà à Hmong, de Ban Ho à Nagai Fu Cho jusqu’à Zin Thang, les plantations de riz, de maïs ou de soja se succèdent. La traversée de tous ces bourgs permet de comprendre comment la société vietnamienne traditionnelle est structurée : maison commune, parfois sur pilotis, où tous les membres de la famille cohabitent, déambulation des villageois dans les rues pavées, commerces en tous genres, discussions et jeux animés… ça grouille de vie !
Au sud de la capitale, se trouvent Mai Chau, Ban Hang ou Hoa Lu, ancienne capitale du Vietnam, connue pour les temples des Rois Dinh et Lê datant du Xe siècle. Près de Tam Côc, la baie d’Halong terrestre, la visite de pagodes (lieu de culte bouddhiste au Vietnam) s’enchaîne : Bich Dong Ngu Nhac datant de 1428 ou encore Bai Dinh, l’une des plus grandes pagodes du Vietnam.
Au centre, à Hôi An, ce sont 800 monuments culturels répertoriés par l’Unesco qui parsèment le plus ancien comptoir commerçant du pays. On déambule le long des jolies maisons en bois, illuminées la nuit par des milliers de lanternes en soie conférant à la ville une atmosphère très romantique. Du village authentique de Nom, on reprend le train pour Hué. Ancienne capitale des empereurs Nguyen, la vieille ville est classée par l’Unesco au patrimoine de l’humanité. La visite de la cité impériale et les tombeaux est chaudement recommandée. Tandis qu’au cœur de Thuy Bieu, des maisons typiques aux temples familiaux, on s’intéresse aux métiers artisanaux et on en profite pour visiter la pagode de Tù Hiêu.
Enfin, au sud du Vietnam, c’est le long des canaux de Saïgon (Hô Chi Minh-Ville) que se profile le voyage : visite de l’ancien quartier colonial et du quartier chinois de Cholon, découverte de Ben Tre et des marchés flottants Cai Rang ou Phong Dien, visite de l’ancienne maison de Binh Thuy…
Une mosaïque de peuples et d’ethnies
En immersion chez les Korowaï et Mentawaï en Indonésie
Plus de 300 groupes ethniques composent l’archipel indonésien. Parmi les plus connus, on retrouve les Javanais, les Balinais, les Sundanais, les Bataks ou encore les Papous. Parmi ces derniers figurent les Korowaï qui vivent au sud-ouest de la Papouasie occidentale, en plein cœur de la forêt primaire humide à la cime des arbres. C’est l’une des tribus primitives les plus isolées au monde, découverte il y a seulement 50 ans. Pour partir à leur rencontre, on embarque en pirogue s’arrêtant de temps à autre dans les petits villages de la tribu Citak Mitak le long de la rivière. Lorsqu’on atteint enfin le village korowaï, après 7h de navigation, tout un cérémonial est mis en place jusqu’à demander au chef du village l’autorisation de pénétrer dans son hameau. Ici, pas d’électricité, ni de vêtements… on vit en parfaite harmonie avec la nature ! Chasser, poser un piège à cochon sauvage, ramasser de la farine de sagou, pêcher… sont autant de tâches quotidiennes que l’on découvre à leur contact lors de cette véritable expédition.
Autre tribu d’un autre temps à découvrir en Indonésie, les Mentawaï. Habitant au large de Sumatra, sur l’île de Siberut, les « hommes fleurs » comme on les surnommait autrefois pour leurs pagnes ornés de végétaux, forment l’une des cultures animistes les mieux préservées au monde. Ils nous invitent à partager leur quotidien à travers la chasse, la pêche, le jardinage ou la fabrication de médicaments à base de plantes médicinales.
Plus accessible à Bali, le village de Trunyan abrite les descendants des premiers habitants de l’île. L’occasion de passer un moment d’échanges inoubliable à la découverte de leurs rites ancestraux.
À la rencontre des minorités ethniques au nord du Vietnam
Le Vietnam compte beaucoup moins d’ethnies que l’Indonésie (54) mais elles sont toutes aussi intéressantes avec chacune leur propre culture, langue et traditions uniques. Les Kinh (ou Viet) forment la majorité de la population.
Tandis que les minorités ethniques vivent principalement dans les régions montagneuses du nord du pays. Ainsi, en randonnée de village en village, longeant les rizières et les plantations, on peut croiser les Hmong, les Dao, les Tày au massif calcaire de Tay Con Linh, et les Thái à Buoc. Certains nous invitent même à dormir chez eux et à partager une tranche de leur quotidien.
Les Lô lô noirs, quant à eux, constitue l’une des plus petites minorités ethniques du pays : ils sont environ 7 000 vivant dans le Haut-Tonkin. En immersion chez eux, on apprend la culture du riz sur brûlis ou en terrasses inondées.
Enfin, le long du delta du Mékong en croisière, on découvre les activités artisanales et agricoles avec les habitants des rives : on s’initie à la pêche aux crevettes d’eau douce et on participe à la cueillette de la noix de coco avant de découvrir comment on la transforme dans la région du Mo Cay.
Des gastronomies locales savoureuses
En Indonésie comme au Vietnam, la cuisine c’est tout un art de vivre qui fait voyager les papilles ! D’un côté, la cuisine indonésienne reflète l’influence culturelle venue des quatre coins du monde. Elle est originale, épicée, sucrée et généreuse. De l’autre, la cuisine vietnamienne qui puise son origine dans les traditions ancestrales, est un subtil mélange de saveurs délicates très parfumées.
En Indonésie : une cuisine riche, épicée et conviviale
En Indonésie, la nourriture est une véritable expression de la culture, de l’hospitalité et de la convivialité. De nombreux repas indonésiens ont d’ailleurs été créés à l'origine comme des plats communautaires voués au rassemblement familial et social. De nombreuses cérémonies religieuses (mariage, Ramadan) et festivals (Diwali) sont accompagnés de plats traditionnels spécifiques. Leur préparation est entourée de rituels, faisant de chaque repas une expérience culturelle. À Bali, dans les temples hindous, par exemple, il est de coutume de déposer des offrandes de nourriture devant les statues des divinités, en général des petits paniers confectionnés en feuille de bananiers avec des mets sucrés ou du riz.
Le voyage culinaire débute au marché où tous les sens sont en éveil. Les épices (girofle, muscade, poivre noir, cardamone) colorent les étals et les plats indonésiens. Riches en aromates et ingrédients frais, ils offrent une explosion de saveurs et de textures qui reflètent la diversité de l’archipel. Comme dans la plupart des pays asiatiques, le riz est l’aliment de base pour une variété de plats. Ainsi, on le trouve comme accompagnement dans le rendang, délicieux curry de bœuf épicé, le nasi goreng, un savoureux plat de riz sauté avec un œuf au plat dessus, ou le mie goreng, autre version avec des nouilles. Les influences indonésiennes varient d’une région à l’autre, avec des spécialités telles que le sate ayam, des brochettes de poulet grillé à la sauce épaisse constituée de cacahuètes, de piments et de sucre de canne. On peut goûter également au sambal, un condiment pimenté incontournable qui accompagne bon nombre de plats en Indonésie.
L’idéal pour se familiariser avec tous ces mets, en connaître leurs histoires et ramener les recettes à la maison, c’est encore de participer à un cours de cuisine chez une famille balinaise ou auprès d’un chef d’un restaurant local.
Au Vietnam : une cuisine saine, aromatisée et délicate
La cuisine vietnamienne est sans doute l’une des cuisines les plus saines et équilibrées au monde. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que les Vietnamiens utilisent des baguettes et plusieurs assiettes à partager avec d’autres convives. Ils mangent ainsi plus lentement, ce qui permet de mieux digérer et d’assimiler tous les bons nutriments. Répondant aux principes évoqués par la médecine traditionnelle qui vise à équilibrer les énergies du corps à travers l’alimentation, la qualité des ingrédients est aussi très importante pour eux.
Comme en Indonésie, le riz est à la base des plats vietnamiens. Les plus emblématiques sont : le pho, une soupe de nouilles garnie de bœuf ou de poulet ; le bun cha, des boulettes de porc grillées servies avec des vermicelles de riz ; les délicieux banh mi, des sandwichs garnis ; le goi cuon, rouleaux de printemps frais ou encore le mythique bun bo (bo bun) alliant vermicelles, nems, viande, salade, crudités et soja. La cuisine est légèrement moins épicée qu’en Indonésie mais très aromatisée, avec de la coriandre, de la menthe, et des sauces tel le nuoc-mâm, à base de poisson fermenté.
Ce sont bien sûr dans les marchés locaux que l’on peut dénicher les produits frais qui composent tous ces plats. Sinon, dans les grandes villes comme Hanoï, il suffit de regarder à chaque coin de rue. On aperçoit les vendeurs ambulants qui proposent une variété de plats délicieux et les locaux qui les dégustent sur des petites tables et tabourets en plastique rouges ou bleues. Pour encore plus d’immersion, au milieu du delta de la rivière de Hoi An se trouve une petite île et un village qui permet de découvrir le jardin d’un paysan avec herbes et épices utilisées dans la cuisine vietnamienne. En compagnie de sa famille, on peut prendre part à la réalisation du repas : fabrication de farine de riz à l’aide d’un moulin en pierre, confection du papier de riz que l’on utilise pour les nems…