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Vietnam
Ce qu’il faut savoir et ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam

Le par

Portrait d'une Vietnamienne dans le delta du Mékong © Sylvain Lenglart

Lorsque l’on voyage au Vietnam, comme ailleurs, il faut être un peu caméléon, se fondre dans le décor, s’immerger dans les cultures afin de vivre le pays de façon authentique. Mais pour ne pas faire de faux pas, quelques règles de bienséance et de sécurité sont à connaître afin de respecter les us et coutumes des populations qui vous accueillent. Comme une personne avertie en vaut deux, voici donc un petit précis de savoir-vivre, de bons comportements à adopter en ville, à table ou dans les lieux de culte, de conseils et tout ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam, pour profiter pleinement de votre aventure au pays du dragon.

Sommaire 

Savoir-être et savoir-vivre : ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam

Ignorer les formules de politesse

La politesse est une valeur qui imprègne profondément la société vietnamienne. Quelques gestes à retenir et 2-3 mots simples dans la langue locale permettent d’entretenir des échanges chaleureux tout au long du voyage, notamment lorsque vous rencontrez des ethnies plus retirées. Retenez par exemple « Bonjour », qui se traduit par « Xin chào », « Merci = Cam on » ou encore « Au revoir = Chào tam biêt ». Ces quelques sésames feront leur plus bel effet. N’hésitez pas à user et abuser du sourire, tout aussi utile pour vous attirer la sympathie que pour vous sortir de situations gênantes. En revanche, oubliez la bise et les embrassades comme on les pratique dans la culture occidentale et préférez-leur une bonne poignée de main ou un signe de tête : c’est une marque de respect toujours très appréciée, notamment lorsque vous faites face à des personnes âgées ou à des femmes.

Refuser l’hospitalité vietnamienne

Femme dans le district de Mù Cang Chai - Vietnam © Hai Tran/Unsplash

Comme la politesse, l’hospitalité au Vietnam est une valeur fondamentale. Être invité à boire ou à manger par une famille vietnamienne, et ce à la moindre occasion, est une habitude courante. Ne refusez donc pas l’invitation d’un local : ce serait perçu comme un affront là où l’on vous témoigne de la générosité. Acceptez et voyez-y plutôt l’occasion de vous immerger dans la culture vietnamienne et de vivre un moment de partage authentique. On ne vous demandera rien en échange, c’est promis !

Quelle couleur ne pas porter au Vietnam ?

Au Vietnam, certaines couleurs ne sont pas appropriées pour vos tenues quotidiennes. Voilà qui est bon à savoir pour bien préparer son voyage au Vietnam et sa valise. Le noir, mais aussi plus surprenant le blanc, sont deux couleurs associées au deuil, et en porter en dehors de ces moments est de mauvais augure. Tâchez d’y penser, notamment lorsque vous êtes dans des villages de campagne. Et veillez à ne pas en porter au moment du Têt, le Nouvel An vietnamien qui marque la fin de l’année lunaire. Traditionnellement, les Vietnamiens ont pour habitude d’acheter de nouveaux vêtements pour l’occasion et plutôt de couleurs vives. Le rouge et le jaune font sensation durant ces jours de fête. Et de manière générale, oubliez les tenues provocantes : jupes ou shorts trop courts, décolletés plongeants, maillots de bain (en dehors des plages et piscines d’hôtels) ou même torse nu. Les Vietnamiens sont très pudiques, en particulier certaines ethnies, et il convient de ne pas les choquer en faisant d’impair vestimentaire.

Toucher la tête de quelqu’un

Saviez-vous qu’au Vietnam, la tête est considérée comme la partie la plus sacrée du corps humain ? Contrairement aux pieds, qui eux seraient la partie la plus sale. Conclusion : on ne doit pas la toucher ! Que ce soit pour jouer ou en témoignage de votre affection, ne portez pas la main sur la tête de quelqu’un, pas même celle d’un enfant. Les ethnies hmong et dao en particulier, croient que la tête est le réceptacle de l’âme et qu’en la touchant, vous la ferez fuir. Évitez-leur un tel embarras.

Faire l’éloge, complimenter des petits enfants ou bébés

Ethnie de la province de Hà Giang - Vietnam © Frédéric Poirier/Nomade Aventure

Autre exemple de ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam, complimenter un nourrisson ou un jeune enfant. Dans les traditions vietnamiennes, ceci attirerait la malédiction sur lui et équivaudrait à lui jeter un mauvais sort. On évite donc de partager avec un parent vietnamien à quel point on trouve son bébé craquant pour éviter de le mettre mal à l’aise et qu’il y voit des signes de malchance. Gardez vos remarques pour vous - même si elles vous paraissent bienveillantes ! - et préservez ainsi l’enfant du mauvais œil et des maladies, comme le veut la croyance.

Pointer du doigt

Vous voulez indiquer une direction ou montrer quelque chose de précis à un Vietnamien ? Ne le faites surtout pas en pointant du doigt ! Encore moins s’il s’agit de désigner quelqu’un. C’est très grossier. Préférez plutôt le plat de la main. De même, ne vous tenez pas les mains sur les hanches ou dans les poches : ces deux postures sont considérées comme nonchalantes et irrévérencieuses. On vous parlait aussi plus haut du fait que les pieds étaient la partie la plus sale du corps pour un Vietnamien. Lorsque vous êtes assis, pensez donc à ne pas diriger vos pieds vers quelqu’un. 

Prendre en photo les locaux sans leur consentement

Ethnie des Lolo noirs - Province de Cao Bang - Vietnam © Nicolas Vidal

Au Vietnam, comme partout ailleurs, ne prenez pas les locaux en photo sans leur consentement. Créez du lien avant de demander la permission de photographier quelqu’un. Votre souvenir n’en sera que plus fort et personne ne sera offensé. Idem pour les enfants. Vous n’aimeriez pas qu’un inconnu prenne un des vôtres en photo sans vous demander votre avis, n’est-ce pas ? Ne faites donc pas à autrui ce que vous n’aimeriez pas que l’on vous fasse. Et si la personne donne son accord pour une photo, n’hésitez pas à faire un selfie avec elle ou à lui montrer le résultat.

Perdre son calme ou s’énerver en public

Observez le calme olympien, la zen attitude des Vietnamiens ! Car au Vietnam, on sait faire preuve de sang-froid, même dans des situations de longue attente. S’énerver en public est très mal perçu alors quelle que soit la situation inconfortable dans laquelle vous vous trouvez, gardez votre calme et ne haussez pas le ton. La diplomatie ici sera votre plus grand allié.

Montrer des preuves d’affection en public

Vous l’aurez compris, les Vietnamiens sont des gens discrets. Et la pudeur va de pair ! Prenez donc le pli durant votre voyage, et veillez à ne pas témoigner votre affection à votre moitié en public : exit les baisers romantiques et autres « french kisses » langoureux en pleine rue ! Et c’est encore plus vrai dans les zones rurales et reculées, où les gens vivent de façon plus traditionnelle encore qu’en ville. Ce genre d’embrassades expansives pourraient les offusquer. Gardez vos étreintes pour l’intimité de votre chambrée.

Oublier de donner un pourboire aux guide et chauffeur

Le pourboire est monnaie courante au Vietnam. Bien qu’il ne soit pas obligatoire, il permet de témoigner du niveau de satisfaction de la prestation que vous a fourni un guide ou un chauffeur. Et comme la plupart des Vietnamiens ont des revenus très modestes, votre pourboire sera un complément significatif pour eux. Prévoyez donc l’équivalent de quelques euros pour les guides et chauffeurs (soit environ 2€ par participant et par jour) qui vous accompagnent tout au long de votre voyage. Les petits services opérés par les porteurs, les femmes de chambre ou encore les serveurs aux restaurants, peuvent également être gratifiés de quelques dongs.

Qu’est-ce qui est illégal au Vietnam ?

Commençons par la drogue, dont la consommation est non seulement interdite mais surtout sévèrement punie. Considérée comme une grave infraction, sachez qu’une petite quantité possédée ou consommée peut entraîner une peine de prison car le Vietnam pratique la tolérance zéro sur la question. Vous êtes prévenus. La consommation d’alcool, elle, est légale à partir de 18 ans. En revanche, il est interdit de boire en public et de conduire en état d’ivresse. Sachez qu’un seul verre d’alcool suffit à vous exposer à de lourdes amendes. Comme en France, fumer n’est pas autorisé dans les restaurants ou les transports publics sous peine d’amendes. Méfiez-vous aussi des jeux d’argent ou de hasard, tous interdits dans le pays. Autre sujet avec lequel le Vietnam ne badine pas pour préserver sa sécurité nationale : les photos ou vidéos de casernes ou de sites militaires. Elles sont strictement interdites et les visiteurs étrangers peuvent finir en prison accusés d’espionnage pour un simple cliché ou même pour avoir osé dessiner un tel site. Le sujet est extrêmement sensible. Est-ce que l’on a besoin d’ajouter que la prostitution, la pornographie ou encore le port d’armes est parfaitement illégal ? La mise en garde, en revanche, est sans doute nécessaire pour les discussions qui évoquent des sujets délicats, comme la politique ou la religion, y compris avec votre guide. Les Vietnamiens préférant éviter de créer des conflits, mieux vaut s’abstenir de tout sujet polémique pour respecter cette sensibilité culturelle. Et si un local aborde le sujet avec vous, écoutez sans pour autant commenter et partager votre opinion. Pas de manque de respect non plus envers le drapeau national et les dirigeants du pays, vous pourriez vous attirer des ennuis. Vous voilà briefé !

En ville : les bons comportements à adopter

Dans les rues d'Hanoï - Vietnam © Frédéric Poirier/Nomade Aventure

Faire attention à ses objets de valeur

En voyage au Vietnam, au même titre que l’argent, et comme partout, il vous faudra faire attention à vos objets de valeur, notamment dans les endroits touristiques très fréquentés. Évitez de tenter le diable, ne laissez pas d’objets de valeur dans la poche arrière de votre sac à dos pour éviter tout vol à l’arrachée, soyez prudent lorsque vous avez votre téléphone ou votre appareil photo en main. Si la sécurité est globalement très bonne au Vietnam, des pickpockets peuvent sévir dans les lieux emplis de monde. Ne laissez pas une négligence vous gâcher le voyage, ce serait dommage...

Regarder attentivement pour traverser

Circulation à Hanoi - Vietnam © the_nato/stock.adobe.com

Une simple traversée de la rue au Vietnam peut vite s’avérer être un véritable parcours du combattant ! En particulier dans les (grandes) villes, telles Hanoï, Saigon ou Da Nang, car la circulation y est bien souvent chaotique. Voitures en nombre, grappe de scooters pétaradants, klaxons intempestifs, triporteurs, tuk-tuk, vélos qui s’ajoutent au tableau, peu de feux de signalisation (lorsqu’ils existent) aux passages piétons ou non respectés…la règle d’or avant de se lancer est de ne surtout pas paniquer, de bien contrôler en tous sens et quoi qu’il arrive, de ne pas perdre son sang-froid. On jette d’abord un œil à gauche, puis, on entame sa traversée sur la chaussée d’un pas assuré. Ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam : s’arrêter, ralentir et sous aucun prétexte faire demi-tour ! Arrivé à mi-chemin de la rue, on concentre son regard vers la droite avant de poursuivre. Et redoublez de vigilance car vous n’êtes jamais à l’abri d’un scooter qui roule à contre-sens.  Gardez aussi en tête que contrairement à la France, le piéton n’est nullement prioritaire. La confiance en vous et le regard bien planté dans celui des différents conducteurs que vous croiserez s’avèreront être des armes redoutables pour traverser en toute sécurité.

Réserver un taxi ou une moto-taxi via les applications

Cyclopousse à Hanoi © studiolaska/stock.adobe.com

Héler un taxi en pleine rue ? Ce n’est pas forcément la bonne idée au Vietnam lorsque l’on sait le nombre d’arnaques qu’il existe dans ce domaine, à l’image du compteur qui s’emballe sans trop de raisons une fois monté à bord. Préférez l’utilisation d’applications mobile dédiées telles Grab, la plus populaire, ou encore Xanh SM, qui propose de faire une course à bord d’un nouveau type de véhicules conçus à partir de matériaux respectueux de l’environnement. Cela vous évitera toute déconvenue et de mauvaises surprises concernant les tarifs. Sur ces applis, vous pouvez aussi bien commander une voiture qu’une moto-taxi avec chauffeurs vérifiés, bien que la première option implique qu’il faille prendre votre mal en patience dans les bouchons ! Concernant la seconde, le conducteur vous tendra normalement un casque, obligatoire au Vietnam depuis 2007. L’une et l’autre restent très bon marché mais pour une meilleure affaire encore, moins de bruit, de pollution et davantage d’authenticité, n’hésitez pas à tester le cyclopousse.

Avoir toujours des espèces sur soi

Bac vers l'île aux Nattes - Hoi An - Quang Nam - Vietnam © Maryline Goustiaux

Bien préparer son voyage au Vietnam, c’est aussi anticiper les questions d’argent. Car une fois sur place, la carte de crédit est loin d’être monnaie courante ! Si vous pouvez l’utiliser sans mal dans les grandes villes et leurs hôtels, dans certains restaurants, centres commerciaux et autres grands magasins, partout ailleurs, ce sont les espèces qui vous serviront à régler vos achats courants. La monnaie nationale est le dông vietnamien (VND) et côté change, il vous faudra compter 1€ pour 25 000 dôngs environ, en fonction du taux de change au moment de votre départ. N’hésitez donc pas à emmener des euros que vous pourrez convertir sur place auprès d’un bureau de change ou d’une banque. Vous pouvez aussi prévoir de faire du change directement à votre arrivée à l’aéroport. La valeur des coupures vietnamiennes démarre à 500 dongs et grimpe jusqu’à 500 000 dongs. Il n’est donc pas rare d’avoir beaucoup de liquidités en poche et notamment des billets de 1000, 2000, 5000, 10 000, 20 000, 100 000 ou même 200 000 dongs. Soyez prudent, laissez de l’argent dans le coffre de votre chambre à l’hôtel pour éviter de vous promener avec toutes vos économies et rangez votre argent du jour dans une petite pochette ceinture contre vous, sous vos vêtements, lorsque vous sortez. Si vous êtes à court d’espèces, vous pourrez trouver des guichets automatiques un peu partout dans les grandes villes avant de vous aventurer plusieurs jours sur un trek en forêt ou une randonnée en milieu rural.

Marchander avant d’acheter

Marché flottant - Delta du Mékong - Vietnam © Artur Zebrowski/fotolia.com

Marchander au Vietnam, c’est une véritable tradition ! Pour tout achat quel qu’il soit, ayez en tête qu’il vous faudra marchander son prix avec les vendeurs, qu’il s’agisse de simples fruits achetés sur un marché comme d’objets de valeur plus importants. C’est donc un sport auquel il va falloir vous mettre, toujours avec courtoisie, respect et à coup de sourires, vous aurez ainsi de meilleures chances de faire de bonnes affaires.

Qu'est-ce qui est interdit de ramener du Vietnam ?

Pour ne pas vous faire pincer par les douaniers en rentrant d’un voyage au Vietnam, ayez en tête que certains souvenirs sont prohibés. Pour des raisons sanitaires, vous ne pourrez pas rapporter de fruits par exemple dans vos valises, ni même de plantes exotiques. Attention aussi aux objets que vous achetez : les antiquités ne peuvent pas sortir du pays à moins que vous ayez un certificat qui vous l’autorise. Plus évident, mais on vous le rappelle tout de même : pas de transport d’animaux sauvages ni d’armes ou de drogues.

À table : ce qu’il ne faut pas faire lors des repas

Pause repas dans les rues de Ho Chi Minh - Vietnam © Sylvain Lenglart

Commencer à manger ou à boire avant l’aîné ou l’hôte

Par respect pour la hiérarchie et la bienséance, ne commencez jamais à manger avant votre hôte ou l’aîné de la table. Laissez-le inaugurer le début du repas car il incarne accueil et hospitalité tandis que l’aîné, lui, est le symbole de la sagesse et de l’ordre familial. Il en va de même s’il s’agit d’un verre à partager : ce n’est pas à vous de démarrer et de boire en premier, attendez que l’on vous y invite. En respectant cette coutume, vous vous montrerez reconnaissant et intégré à l’harmonie sociale de la tablée. C’est l’occasion de renforcer les liens avec ceux qui vous accueillent et de vous témoigner une appréciation mutuelle. Une fois le feu vert donné, il est d’usage de se souhaiter « bon appétit ». Apprenez la formule en vietnamien « Chúc ngon mi?ng ! », à prononcer « Tchouc ngonne mienne », pour vous faire comprendre. L’effort sera à coup sûr salué !

Refuser un plat offert par l’hôte

Vous n’aimez pas le plat que l’on vous tend ou n’êtes pas inspiré par l’assiette que l’on vous sert ? Et bien faites un effort car dans la culture vietnamienne, refuser de partager un plat peut être interprété comme un rejet de l’hospitalité que l’on vous offre. Vous ne voudriez pas passer pour impoli, n’est-ce pas ? La nourriture est en effet synonyme de générosité et d’accueil et pour ne pas froisser vos hôtes et leur faire honneur, acceptez de goûter un peu à tout. Remarquez d’ailleurs qu’au moment de passer à table, on déposera souvent devant vous plusieurs plats à partager et non un plat unique, signe que le temps du repas est un moment convivial et de communion entre tous les convives. Le gaspillage étant aussi perçu comme une atteinte au respect de votre hôte, veillez à ne vous servir que ce que vous serez certain de manger afin de pouvoir vider complètement votre assiette et ainsi, faire honneur à la nourriture qui vous aura été servie.

Planter les baguettes à la verticale dans le bol de riz

Lors d’un voyage au Vietnam, il va forcément vous falloir maitriser l’art de la baguette. Et quand on parle d’art, le mot n’est pas galvaudé tant il y a de règles à avoir en tête pour bien faire. La première : ne plantez jamais vos baguettes à la verticale dans votre bol de riz. Il s’agirait d’un véritable sacrilège ! Ce geste fait en effet écho aux bâtons d’encens que l’on plante dans les offrandes aux morts. Ne les croisez pas non plus sur votre assiette car là, les Vietnamiens y verraient un signe de malchance. On ne les lèche pas, on veille bien sûr à toujours les utiliser dans le bon sens, on ne pointe personne avec et on ne passe pas de nourriture d’une baguette à une autre (ce qui demanderait de toute façon un certain niveau de maitrise !). Si vous pensez bien à tout cela, vous éviterez d’offenser qui que ce soit.

Laisser des aliments dans son assiette

On vous le disait un peu plus haut, ne pas finir son assiette est très mal perçu. Ici, la nourriture est durement gagnée et ne se gâche pas. Ne pas gaspiller est aussi une façon de faire honneur au repas préparé, notamment lorsque vous dînerez chez l’habitant et partagerez le repas de famille. Montrez que vous avez apprécié les plats en finissant tout jusqu’à la dernière miette et pour cela, servez-vous la quantité que vous serez certain de terminer.

Se moucher à table

Se moucher en public, ça ne se fait pas ici ! Encore moins à table. Si jamais vous avez un rhume ou que les épices des plats vous montent au nez, demandez poliment la permission de sortir de table et allez vous moucher à l’extérieur, à l’abri des regards. Vous éviterez de choquer vos hôtes.

Qu’est-ce qu’il ne faut pas manger au Vietnam ?

Pour éviter de tomber malade, au Vietnam mais comme partout ailleurs en voyage, on évite de consommer tout ce qui est cru : viande, poisson, crudités… Assurez-vous que la cuisson soit toujours bien franche afin de parer à toute intoxication alimentaire. On ne prend pas de risques non plus en croquant dans des fruits avec leur peau car on ne sait pas comment ils ont été conservés et surtout, s’ils ont été lavés. On ne pense pas toujours à ce biais-là mais si c’était à l’eau du robinet, vous vous exposeriez à une sacrée turista. On évite aussi les laitages car la chaîne du froid n’est pas toujours respectée. Pour vous désaltérer, l’eau du robinet n’est pas potable au Vietnam, que vous soyez en ville ou à la campagne. Consommez donc exclusivement de l’eau en bouteille en vous assurant à l’achat que le bouchon soit bien scellé. Dites non aux glaçons, confectionnés presque toujours avec de l’eau du robinet. Utilisez aussi de l’eau en bouteille pour vous rincer les dents, inutile de souffrir de problèmes gastriques pour ce détail qui vous aurait échappé. Pensez également qu’une soupe peut être source de bactéries par le biais de l’eau avec laquelle elle a été préparée. Si votre pho vous est servi bien bouillant, là vous pourrez être rassuré.si on a bien fait bouillir l’eau à plus de 65°C, alors vous n’aurez plus à vous inquiéter des germes. En suivant ces quelques règles, vous pourrez même oser la street food et vous régaler de spécialités savoureuses. N’oubliez pas de vous laver les mains aussi souvent que possible pour ne pas véhiculer de bactéries lorsque vous manipulerez votre nourriture.

Dans les lieux de culte : ce qu’il ne faut pas faire au Vietnam

Temple Hoi Quan Quang Dong - Hoi An - Vietnam © Oleksandr Dibrova/fotolia.com

Garder ses chaussures

Autre coutume locale très répandue dans le reste de l’Asie, à l’entrée de chaque temple, il faut non seulement penser à retirer votre chapeau, casquette et autre couvre-chef comme vous le feriez dans une église française… mais il faut surtout prendre le réflexe de vous déchausser à chaque fois que vous pénétrez dans une enceinte sacrée comme un temple bouddhiste ou tout autre lieu de culte. Veillez donc à porter des chaussures ou sandales que vous pouvez ôter aisément afin de vous en départir plusieurs fois dans la journée sans que cela devienne trop fastidieux.

Porter une tenue vestimentaire inappropriée

Jour de cérémonie dans une pagode - Nord Vietnam © Frédéric Poirier/Nomade Aventure

N'entrez pas dans les lieux de culte sans vous assurer que votre tenue est décente : exit les décolletés, les mini-jupes ou même les débardeurs ! Préférez-leur des manches longues et une jupe ou un pantalon courant jusqu’à vos chevilles. Vous devez en effet prendre soin de vous couvrir des épaules jusqu’aux genoux au moins, c’est une marque de respect indiscutable.

Tourner le dos aux autels

Que vous soyez en visite dans un temple ou au sein d’une famille vietnamienne, il est impératif de ne jamais tourner le dos à un autel. Celui-ci est sacré et représente des divinités ou des ancêtres. Il serait très mal perçu de ne pas leur faire face, que vous soyez debout ou assis. Veillez donc à votre façon de vous mouvoir pour ne jamais être dos à un autel.

Prendre en photo l’intérieur des temples

La Cité Interdite à Hué - Province de Thua Thien - Vietnam © Marlène Genet

Tout comme on ne photographie personne sans lui avoir demandé son accord au préalable, on ne photographie pas non plus l’intérieur des temples sans autorisation. Dans ces enceintes sacrées, il faut à tout prix éviter d’être trop intrusif. Oubliez donc les flashs et tout matériel trop encombrant et démonstratif. Il en va de même pour les moines : pas de photos à moins que l’un d’eux vous donne son approbation.

 



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