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Conseil du pro !
Une préparation physique et mentale (notion d’isolement) est indispensable, ainsi qu’un goût prononcé pour l’aventure et un esprit de pionnier !
Un massif labyrinthique de canyons, les glaces de l’Arctique, des forêts inextricables : aucun terrain ne semble faire frémir Evrard Wendenbaum. Au contraire ! Ce jeune quadra Isérois est prêt à endurer des jours de marche avec 30 kg sur le dos, des heures à ramper dans la boue ou à escalader des parois vertigineuses si, au bout, il a une chance (mais pas la certitude) de découvrir un espace naturel encore préservé ! « Mon but c’est d’aller voir et d’essayer de protéger », lance-t-il tranquillement, comme si la chose allait de soi.
Grimpeur, féru de montagne, de spéléo, de canyoning, de kayak…, rien ne l’arrête ou presque. En 2004, il tente à vélo sa première incursion dans le Makay, un massif malgache, particulièrement isolé et riche en biodiversité. Un flop. Sable et deux-roues ne font pas bon ménage. La leçon est formatrice.
Depuis, il a organisé (avec succès) plusieurs expéditions scientifiques avec, à chaque fois, un film à la clé. À Madagascar, avec l’association environnementale Naturevolution, il est même parvenu à faire classer le Makay en aire protégée. Mission accomplie ? Pas pour ce grand gaillard. Ailleurs, d’autres édens sont menacés par l’exploitation humaine (mines, déforestation…). D’autres courses contre la montre sont lancées. En 2014, toujours avec des chercheurs, il s’immerge dans la forêt du massif quasi-inexploré de Matarombeo (Indonésie). Deux ans plus tard, cap vers le Scoresby Sund, un gigantesque ensemble de fjords du Groenland. Deux spots où il espère retourner très vite. Son credo reste le même : explorer, étudier et tenter de sauver ces « mondes perdus ».
Départ de France. Vol en direction d'Antananarivo.
Arrivée à Antananarivo, accueil et transfert à l'hôtel. En fonction de l'horaire d'arrivée, repos ou rafraîchissement, puis petit déjeuner. Départ en direction du Sud. Petite halte à Ambatolampy au bout d'une heure de route, puis nous reprenons la route vers Antsirabe. Arrivée en début de soirée. Installation, diner et nuit.
5h de route environ - Nuit et diner aux chambres du voyageur
Départ aux aurores d’Antsirabe pour Tsiazorambo. Passage au village de Miandrivazo puis continuation de la route en direction Malaimbandy, la porte d'entrée nord du Makay.
Durant deux heures, nous longeons la rivière Sakeny, une des nombreuses rivières qui empruntent l'immense plaine séparant les hauts plateaux de Madagascar des massifs sédimentaires de la côte ouest malgache, des massifs aux noms évocateurs : Isalo, Bemaraha et bien sûr Makay.
A Malaimbandy, nous faisons une petite pause pour nous restaurer et visiter les étals du marché local avant de passer en mode 4x4, quittant le bitume pour découvrir les pistes sablonneuses et les marécages boueux. L'aventure commence ici !
Nous roulons encore 4 heures en direction des premiers reliefs du Makay jusqu'au village de Tsiajorambo. Là, nous rencontrons nos porteurs, installons notre premier bivouac sur les berges sablonneuses de la rivière Manampanda et passons la soirée avec les villageois dont certains travailleront à nos côtés en tant que porteurs dès le lendemain.
8h de 4x4 - Diner au coin du feu et nuit sous tente.
Sacs au dos, c'est l'heure de faire un peu chauffer les mollets. Nous montons d'abord sur un plateau aride que nous traversons intégralement ainsi qu'un des derniers reliquats des forêts sèches qui couvraient autrefois tous les plateaux du Makay, constatant au passage les dégâts des feux de brousse.
Nous approchons petit à petit des reliefs typiques du Makay et suivant une superbe ligne de crête parfois escarpée qui nous permet d'atteindre un joli point de vue dans l'axe d'une des plus grandes failles rectilignes du Makay, nous rejoignons une jolie plage en bord de rivière entourée de belles falaises orangées, lieu de notre deuxième campement.
Après le diner, à la frontale, nous partons à la découverte de deux petits canyons forestiers qui font face au campement et où grenouilles et lémuriens nocturnes nous attendent.
6h de marche - Dénivelée : 200 m - Diner au coin du feu et nuit sous tente.
(Les porteurs prennent un autre chemin (4-5h)
u petit matin, nous remontons d'abord le canyon principal de Manampanda à contre-courant puis rapidement nous entrons dans un canyon plus étroit et plus verdoyant où coule un paisible cours d'eau limpide. Le parcours de ce splendide canyon nous amène à découvrir deux espèces de lémuriens diurnes et à nous familiariser avec différentes espèces d'arbres typiques du Makay. Nous devons aussi régulièrement traverser des vasques de plus en plus longues et profondes.
Nous quittons le fond de ce canyon pour grimper sur un colline à l'aide de quelques branches et racines bienvenues suspendues sur le versant. Sur les hauteurs, nous serpentons suivant la morphologie labyrinthique du massif et nous redescendons dans un autre canyon à l'aide d'un premier rappel. Ce canyon offre des eaux pures couvertes régulièrement d'une forêt luxuriante. Un véritable paradis !
Nous remontons alors à contre-courant ce beau débit, de l'eau jusqu'à la taille, entre fougères arborescentes, palmiers et camphriers, pour déjeuner sur une petite plage de sable blanc.
Après cette pause bienvenue, nous enfilons nos frontales et nous nous enfonçons dans une entaille dans la falaise d'en face. Au bout de quelques mètres, il fait nuit noire. Il faut ici ramper, franchir un ressaut rocheux de 3 mètres à l'aide d'une corde à noeud, puis se contorsionner sur quelques dizaines de mètres afin de retrouver à nouveau un peu de lumière. Ce méandre fantastique s'élargit à mesure que nous progressons mais ne laisse jamais plus que l'espace nécessaire au passage d'un homme. Rien de compliqué mais extrêmement amusant et très spectaculaire (embonpoint à éviter !;-)).
Après 1 bonne heure de ce parcours qui confine à la spéléologie, nous émergeons à nouveau aux rayons du soleil sur un lit sablonneux. Après une petite pause, nous franchissons un ressaut puis une courte crête rocheuse qui nous permet de prendre pied sur un vaste plateau partiellement couvert d'un autre reliquat de forêt sèche. Nous y découvrons le goût et les vertus des ignames puis nous entamons un splendide parcours passant d'un dôme de grès à un autre. Une dernière pause en surplomb au-dessus d'un profond canyon nous permet d'observer quelques lémuriens protégé dans une des forêts galeries typiques du Makay. Quelques montagnes russes plus loin – bon sens de l'orientation requis - nous accédons à un autre promontoire qui nous offre une vue fantastique sur la confluence trifide de la rivière Sakapaly - un véritable décor de cinéma ! - et sur notre bivouac où les porteurs nous attendent déjà. Un petit passage réclamant l'usage des mains nous permet de descendre dans le fond du canyon et de les rejoindre quelques minutes plus tard.
9h de marche - Dénivelée : 200 m - Diner au coin du feu et nuit sous tente au bord de la rivière.
(Les porteurs prennent un autre chemin (6h)
Nous suivons d'abord vers l'aval la rivière Sakapaly avant de remonter son affluent principal sur la droite. Nous parcourons cette portion en silence car dans cette forêt primaire bien préservée, nous avons de bonnes chances d'observer des lémuriens ainsi qu'un petit crocodile.
Nous attaquons un petit chaos de blocs puis il nous faut mettre nos affaires au sec pour entamer quelques passages de nage nous donnant accès à un des canyons les plus colorés et sculptés qui soient. Quelques sables mouvants (amusants rassurez-vous !) jalonnent ce parcours somptueux et nous débouchons quelques kilomètres en aval sur un superbe méandre de sable blanc où nous prenons une pause bien méritée à l'ombre de grands arbres.
De là, nous prenons de la hauteur, grimpons sur un plateau rocailleux facile mais paumatoire. Nous serpentons tantôt à droite, tantôt à gauche pour éviter les falaises, innombrables en ces lieux. Nous franchissons un passage délicat et très aérien puis entamons quelques mètres plus loin une descente relativement raide vers le fond d'un canyon aux parois rouges. Une sente de potamochère bienvenue nous permet de prendre pied au fond du canyon et de découvrir une somptueuse arche naturelle où nous nous arrêtons pour le pique nique.
Nous continuons notre route dans le fond de ce canyon aux milles couleurs et devons là encore nous glisser dans l'eau pour franchir quelques vasques. Ce canyon débouche brutalement au grand jour.
Reste alors à franchir un chaos de bloc (utilisation des mains, concentration et prudence requise - selon les niveaux d'aisance, ce chaos peut être franchi en 20 mn comme en 2h) pour nous mener jusqu'au bivouac au pied d'une petite source d'eau claire.
8h de marche - Dénivelée : 200 m - Diner au coin du feu et nuit sous tente.
Les porteurs font le tour du massif par l'extérieur 5h.
Nous commençons la journée en descendant le lit sablonneux de la rivière Ikaosy puis nous le quittons rapidement pour remonter un de ses affluents durant une petite heure avant de gravir le versant et franchir la falaise au-dessus à l'aide d'un petit passage sur corde sans grande difficulté.
Une fois sur les sommets, la vue sur les plaines de l'est Makay est spectaculaire. Nous nous dirigeons alors facilement vers le sud par des crêtes et de jolis plateaux suspendus jusqu'à rejoindre une faille rectiligne sillonnée d'un étroit mais facile canyon. Nous suivons cette faille vers l'aval puis nous la quittons pour entrer dans un nouveau canyon plus verdoyant donnant accès à la partie la plus méconnue du Makay où nous retrouvons un cours d'eau actif.
Nous descendons cette somptueuse vallée durant 2 heures puis la quittons pour remonter dans une étroiture où l'usage des mains (voire de la corde) est nécessaire.
Au sommet, nous surplombons majestueusement une des plus grandes forêts du Makay, le temps d'une longue pause.
Nous entamons la descente facile mais raide avec prudence et atteignons le cours d'eau en contrebas. Nous établissons le campement un peu plus loin au cœur de cette forêt.
7-8h de marche - Dénivelée : 300 m - Nuit à la belle étoile avec seulement une équipe réduite de porteurs (juste ce qu’il faut pour porter duvet et nécessaire à la préparation du diner)
Nous remontons un vallon forestier en mode jungle vers le sud (lémuriens et potamochères probables) jusqu'à son extrémité. Nous franchissons alors un petit col et basculons de l'autre côté dans un vallon plus ouvert et devenant plus étroit et plus humide au fil de notre progression.
Nous le quittons brusquement pour franchir un minuscule col et resdescendre de l'autre côté jusqu'à un à-pic d'une dizaine de mètres. Nous le franchissons en rappel pour poser le pied dans le cours d'eau en contrebas.
Nous remontons alors ce canyon à contre-courant sur plusieurs kilomètres dans un parcours exceptionnel. Nous sommes au coeur d'un labyrinthe dans lequel il n'est pas simple de se repérer.
Enfin, le ciel réapparait à mesure que le canyon s'élargit. Nous découvrons alors une forêt perdue au milieu des falaises et nous y déjeunons. Nous sommes là au cœur d'un monde perdu, complètement isolé. Ici, pas de zébu, aucune trace de passage humain.
Après cette pause bienvenue, nous remontons cette longue vallée sablonneuse désormais ouverte jusqu'à son extrémité et franchissons un petit col très escarpé où la corde s'avère utile. Nous basculons avec lui côté est du Makay et retrouvons un sentier en balcon splendide mais très étroit surplombant un gigantesque lavaka. Nous atteignons finalement le haut d'une petite falaise qui nécessite la pause d'une corde à nœud pour être descendue. Du pied de cette falaise, quelques 30 minutes de marche supplémentaires nous attendent encore pour rejoindre le bivouac au bord de l'eau.
9-10h de marche - Dénivelée : 200 m - Nuit sous tente (nouvelle équipe de porteurs de Sakena ou Mandronarivo)
Nous remontons le cours d'eau et nous enfonçons progressivement à nouveau au cœur du massif par un canyon d'abord aquatique puis sec qui nous amène facilement sur le gigantesque plateau central du Makay, un plateau aux allures d’Ouest américain.
Au détour d'une colline, nous pénétrons dans une petite grotte au fond de laquelle coule une source et dont l'entrée est masquée par un beau manguier.
Cette grotte où nous déjeunons marque la limite entre le Makay nord et sud.
Nous traversons l'intégralité de ce plateau, franchissons de splendides lavakas et nous dirigeons vers de nouveaux enchevêtrements de canyons que nous pénétrons non plus par le fond mais par une ligne de crête extraordinaire où nous nous retrouvons comme suspendus au-dessus du vide. Ce passage aérien, nécessitant l'usage de la corde, nous permet de rejoindre finalement un très large lit sablonneux : les berges de la rivière Morondava. C'est là, au pied de splendides falaises, que nous installons notre bivouac.
8h de marche - Dénivelée : 200 m - Diner au coin du feu et nuit sous tente.
Nous marchons dans un joli canyon sec tantôt désertique, tantôt verdoyant. Il nous faut souvent faire usage de la machette pour nous frayer un chemin et éviter les nombreux poils à gratter.
Nous débouchons sur de grandes prairies puis entrons dans une large vallée aride. Le décor est une fois de plus fantastique. Nous la suivons une petite heure puis la quittons pour déboucher tout à coup au-dessus d'un immense lavaka, une véritable falaise de sable que nous franchissons à l'aide d'une corde à noeud. Un grand lac d'environ 200m dans lequel des tortues ont été observées lui fait suite. Créé par un écroulement rocheux ayant fait barrage, ce lac n'est pas profond mais il nous faut le traverser à la nage.
De l'autre côté, après la descente d'un éboulis raide et délicat, nous obligeant à nous servir de la corde, nous pénétrons dans un joli canyon que nous suivons d'étroitures en étroitures jusqu'à sa confluence avec la rivière Mahasoa où nous établissons notre campement (lémuriens probables).
7-8h de marche - Dénivelée : 100 m - Diner au coin du feu et nuit sous tente.
(Les porteurs nous quittent au lavaka pour prendre un chemin plus aisé pour rejoindre le bivouac– 6h)
Nous remontons la rivière Mahasoa et pénétrons dans un canyon encore inconnu au cœur de spectaculaires parois. Nous nous frayons un chemin dans ce labyrinthe aquatique hyper étroit pour atteindre au fur et à mesure de notre montée une zone plus sèche. Nous débouchons tout à coup dans une prairie au fond d'un joli vallon ouvert. Nous la suivons vers l'aval puis nous la quittons pour rejoindre un gouffre rectangulaire naturel spectaculaire.
Après une longue pause, nous reprenons une direction est pour nous rapprocher à nouveau des hautes falaises. Le parcours mi-plateau, mi-crête suspendue est somptueux et donne accès à une échine rocheuse qui nous permet alors de rejoindre à l'aide d'une petite corde une jolie petite forêt (lémuriens).
De là, grâce à une sente de potamochère, nous nous dirigeons vers un col aussi étroit que spectaculaire. Puis nous entamons une descente côté sud en forêt. Raide et escarpée (corde utile), cette descente nous mène à la rivière Beora où nous attendent déjà nos porteurs.
8h de marche - Dénivelée : 300 m - Diner au coin du feu et nuit sous tente
(Les porteurs prennent un chemin plus aisé pour rejoindre le bivouac– 3h)
Nous quittons définitivement la deuxième équipe de porteurs et remontons cette belle vallée verdoyante. Nous observons au passage quelques rares baobabs ainsi que des fougères de toute sorte et quelques grenouilles rarissimes. De plus en plus étroite, fraiche et humide, elle nous mène à un passage de quelques centaines de mètres où les contorsions sont de mise. On rampe, on grimpe, on se faufile, pour arriver au pied d'un ressaut que nous ne pouvons franchir qu'à l'aide des belles racines méandriformes d'un arbre tombant du versant au-dessus puis de quelques mains courantes.
Une fois cet obstacle franchi, nous retrouvons le lit sablonneux du canyon désormais sec et plus large. Nous observons des traces de fossas – espèce endémique - l'unique super-prédateur de Madagascar. Nous le remontons jusqu'à son terme et franchissons facilement un lavaka qui nous donne alors accès à un petit plateau suspendu à la confluence de trois vallées. Nous ne suivons aucune d'elles mais préférons grimper sur une des crêtes à l'aide d'une corde à nœud. Nous suivons longuement cette splendide ligne aérienne jusqu'à son terminus, une minuscule dalle de grès blanc suspendue au milieu du ciel sur lequel nous déjeunons.
Nous quittons avec peine ce promontoire de rêve et trouvons de minuscules sentes de potamochères nous permettant à l'aide d'une corde à nœud de rejoindre le fond du canyon sous un beau couvert végétal. Nous suivons ce nouveau canyon tout récemment exploré (lémuriens probables) et franchissons de nombreux obstacles (blocs, bassins, etc.) jusqu’à pénétrer dans la plus vaste zone forestière du Makay, la forêt de Menapanda. Une fois dans le lit de la rivière Menapanda, il reste deux heures avant de rejoindre le campement permanent de l'association Naturevolution, gestionnaire de l'Aire Protégée du Makay. C'est là que nous bivouaquons.
8h de marche - Dénivelée : 300 m - Diner au coin du feu et nuit sous tente
Cette journée est prévue pour "reposer" les organismes et profiter d'un temps pour l'observation animalière ou la découverte de la vie dans les villages. En fonction de ce qui aura pu être observer durant le début du voyage, cette journée sera adaptée.
NB : La position de cette journée est à titre indicative et pourra être effectuée un autre jour selon l'avis de votre guide Evrard (choix du lieux du camp adaptée, lieu où l'observation est la plus propice, lieux où les porteurs peuvent se rendre...).
Nous quittons ce coin de paradis et remontons la rivière Andranomanitsy puis un de ses affluents. Les parois du canyon très humides sont tantôt couvertes de fougères, tantôt d'oxydes de fer donnant des couleurs irréelles.
Le parcours est plutôt facile mais exige à quelques courtes escalades. Nous atteignons rapidement la partie sèche du canyon et la remontons encore une petite heure avant d'entamer l'escalade d'une paroi sur la droite. Celle-ci, relativement facile, nous donne accès au plus haut plateau du Makay, le Vohiba Makay culminant à plus de 970 mètres.
Nous déjeunons là-haut et découvrons d'immenses lavakas truffées de milliers de cheminées de fée.
Après cette pause bienvenue, nous reprenons notre route pour redescendre cette fois sur le bassin versant de la rivière Makay. Une corde est à nouveau nécessaire pour prendre pied au fond du canyon où nous trouvons une petite plage de sable blanc miraculeuse installée au milieu d'un dédale de falaises vertigineuses.
Nous bivouaquons là.
8h de marche - Dénivelée : 600 m - Diner au coin du feu et nuit à la belle étoile avec seulement une équipe réduite de porteurs (juste ce qu’il faut pour porter duvet et nécessaire à la préparation du diner)
Nous rejoignons rapidement la source de la rivière Makay – principal collecteur des eaux du sud Makay - et son parcours ultra minéral et nous profitons de la force du courant pour progresser vers l'aval. Le canyon s'élargit lentement et le débit augmente à mesure que nous avançons.
Nous obliquons notre route tout à coup et quittons le cours d'eau principal pour entrer dans le canyon creusé par un de ses affluents en rive gauche. Ce canyon étroit et très aquatique présente de nombreux biefs parfois très étroits (largeur d'un homme) qui nous oblige à se mettre à l'eau et à nager ou à progresser sacs sur la tête. Il fait alors très frais car aucun rayon de lumière n'atteint ces eaux.
En tête de bassin, nous sortons sur une colline rocheuse afin de reprendre quelques calories. Puis nous franchissons un col et à l'aide d'une corde, nous rejoignons un nouveau canyon cette fois sec et sablonneux qui nous même une heure plus tard à un plateau et à une magnifique dalle de grès blanc surplombant la forêt des Murmures et entourée de splendides sommets. Ce belvédère sera notre bivouac.
8-10h de marche - Diner au coin du feu et nuit à la belle étoile avec seulement une équipe réduite de porteurs (juste ce qu’il faut pour porter duvet et nécessaire à la préparation du diner)
Après l'observation de quelques peintures rupestres et autres vestiges archéologiques, nous rejoignons un grand col dégagé derrière la forêt des Murmures qui donne accès à un lit de canyon sec tantôt ouvert, tantôt étroit. Lorsque la vallée semble s'ouvrir complètement, nous partons explorer les pieds de parois alentours à la recherche de nouveaux vestiges archéologiques.
Un peu plus loin, le canyon se ressert et après un passage de gros blocs (corde parfois utile), l’eau réapparaît et avec elle, la végétation.
L'eau se fait de plus en plus présente à mesure que l'on descend et il nous faut alors plusieurs fois mettre notre sac sur la tête, de l'eau jusqu'à la poitrine.
Nous pénétrons finalement dans une magnifique forêt primaire remplie de Canariums odorants (lémuriens probables) jusqu'à atteindre une plage ombragée à la confluence de la rivière Makaikely idéale pour notre déjeuner.
Après cette pause, nous remontons la belle vallée forestière de Makaikely puis pénétrons dans le canyon qui lui fait suite. Nous entrons à nouveau à partir de là en territoire inconnue. Ce canyon se fait rapidement très étroit et serpente au milieu de hautes parois pour venir finalement buter au pied d'un grand plateau suspendu. Nous franchissons l'obstacle à l'aide d'une corde et traversons cet étonnant plateau isolé et protégé au creux d'innombrables sommets et où nous pouvons espérer trouver des vestiges archéologiques.
Au bout de ce plateau, par une courte escalade, nous atteignons un petit sommet arrondi ouvrant accès à une formidable échine rocheuse serpentiforme descendant progressivement de bosses et bosses jusqu'à rejoindre un lit sablonneux sec. Nous le suivons quelques centaines de mètre seulement et remontons une nouvelle fois sur les sommets pour un autre parcours de crête aussi spectaculaire que labyrinthique qui nous conduit aisément au bivouac (idyllique) sur une berge de la rivière Makay.
8-9h de marche – Dénivelée : 400 m - Diner au coin du feu et nuit sous tente – Baignade possible
Nous empruntons tranquillement la superbe rivière Makay vers l'aval aidés par le courant. Nous découvrons quelques peintures rupestres le long de ce parcours apaisant puis arrivé à hauteur d'une première case et d'un premier champ de manioc, nous quittons les porteurs et le cours d'eau principal pour prendre un affluent sur la droite.
Nous le quittons lui aussi assez rapidement pour grimper sur un plateau rocheux nous permettant d'accéder au-dessus du lac méandriforme d'Anosilahy. Un point de vue inoubliable sur un superbe promontoire rocheux isolé sur lequel nous nous offrons une belle pause pour observer une importante colonie de renards volants - les plus grandes chauves-souris de Madagascar - et peut-être des tortues, des crocodiles ou encore des hapalemurs, ces petits lémuriens mangeurs de bambous et si difficile à observer.
De retour au fond du canyon, nous suivons le lit sablonneux de la rivière et nous éloignons définitivement du massif du Makay pour rejoindre en quelques heures les berges de la Makay aux abords du village de Beronono où nous attendent les porteurs et les 4x4. Nous bivouaquons là sur le sable.
7-8h de marche - Diner au coin du feu et nuit sous tente – Baignade possible
(Les porteurs rejoignent le bivouac en 5h)
Nous saluons nos porteurs et quittons le village de Beronono pour un parcours très ouvert suivant tantôt sur des sentes, tantôt sur de larges pistes de charrettes qui nous amènent au village de Tanambao où nous bivouaquons sur les berges sablonneuse du Mangoky, le plus grand fleuve de Madagascar.
6-7h de marche - Diner au coin du feu et nuit sous tente – Baignade possible
Nous montons à bord de pirogue double et nous laissons bercer par les flots ainsi que par le son régulier et apaisant des perches de nos piroguiers.
Ce parcours tout en douceur est une bénédiction pour nos corps fatigués.
Nous bivouaquons sur une berge.
6-7h de pirogue - Diner au coin du feu et nuit sous tente – Baignade possible
Nous reprenons la descente en pirogue le temps de quelques heures puis nous retrouvons les 4x4 pour une grosse demi-journée de piste. Celle-ci nous offre des vues somptueuses sur le massif de l'Isalo et nous permet de retrouver le grand axe de la RN7 ainsi que la ville de Ranohira que nous atteignons avant la nuit.
3h de pirogue puis 6 heures de 4x4. Nuit et diner à l'Isalo Ranch ( Hôtel Confortable )
Nous reprenons les 4x4 pour rejoindre Tuléar. Déjeuner dans un petit restaurant local à Tuléar. balade dans le petit centre avec les échoppes artisanales, puis transfert à notre hébergement à Ifaty, au bord de l'Océan Indien. Fin d'après midi libre, détente et baignade.
Nuit et dîner à l’hôtel de la plage.
Transfert: env. 4h30
En fonction des horaires des vols, temps libre pour la détente au bord de l'Océan Indien, puis transfert à l'aéroport de Tuléar en direction de la capitale.
Soirée & nuit dans la capitale avant notre vol international retour prévu le lendemain.
En fonction de l'horaire de vol, courte visite de la capitale & transfert à l'aéroport de Antananarivo pour prendre notre vol international retour.
N.B. :
Votre guide peut être amené à modifier l'itinéraire en raison de contraintes d'organisation (transport et hébergement notamment), des conditions météorologiques, du niveau des participants, ou de toute autre cause relative à la sécurité du groupe.
Les tarifs indiqués sont valables pour des départs de Paris. Un supplément de 99 € est demandé pour des départs de Bordeaux, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice ou Toulouse. Ces tarifs sont indiqués pour certaines classes de réservation sur les compagnies aériennes qui desservent cette destination. Ils sont donc susceptibles d'être modifiés en cas d'indisponibilité de places dans ces classes au moment de la réservation.
Prix du voyage sans transfert aérien : à partir de 4714€
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Niveau 5: SPORTIF +
Vous avez le goût de l’effort. L’isolement, les conditions simples d'un bivouac dans la nature et les randonnées quotidiennes de 6 à 10h ne vous effraient pas. Vous ne porterez pas de gros sac à dos, juste votre sac à dos avec votre nécessaire de la journée.
Voyager sportif, c’est prendre son passeport pour l’ailleurs et se donner les moyens de découvrir les zones les moins explorées de la planète, sur terrain accidenté ou sentiers non balisés. Randonnées terrestres et aquatiques où on traverse des canyons avec de l'eau à différents niveaux, certains passages se feront à la nage. La plupart des chemins sont des lits sablonneux, ce qui rend plus difficile la marche. Petites descentes en rappel. Très bonne condition physique, endurance et préparation exigée.
Pour une bonne réussite de ce voyage, vous devez avoir un esprit d'équipe et d'entraide. La cohésion du groupe est un facteur important, s'aider dans les passages difficiles, s'attendre, veiller sur les uns et les autres sont des éléments indispensables pour faciliter certains passages délicats.
Un principe simple à appliquer: toujours attendre celui derrière soi et lui montrer comment passer les obstacles.
Plongé en pleine nature pendant plusieurs jours consécutifs. Marches itinérantes en autonomie, loin de toutes infrastructures. Il est nécessaire de prendre en compte la notion d’isolement : vous pénétrez une zone réservée jusqu’ici aux expéditions scientifiques. Une préparation physique et mentale est indispensable, ainsi qu’un goût prononcé pour l’aventure et un esprit de pionnier.
Ce voyage est une véritable expédition, même si une pré reconnaissance terrain a été effectuée par Evrard et notre équipe, l'itinéraire est donné à titre indicatif et pourra être modifié à tout moment si cela s'avère nécessaire.
Les temps de marche, de route et le nombre de kilomètres sont approximatifs, ces éléments sont donnés à titre indicatif et peuvent être modifiés à tout moment, en aucun cas, ces éléments ne peuvent être contractuels.
QUESTIONS & RÉPONSES sur cette expédition:
1. Pour les descentes en rappel, est-ce accessible pour ceux qui n'en ont jamais fait?
Réponse: Oui, car nous assisterons les participants pour assurer la sécurité: on fera une descente dite "en moulinette". La plus grande descente est de 2 X 20 mètres.
2. Je suis claustrophobe: y a t'il des passages étroits dans l’obscurité ?
Réponse: Les passages souterrains peuvent être étroits mais jamais très longs. A contrario, nous pourrons être amenés à progresser longtemps dans des canyons étroits où passe la lumière du jour, mais où on ne voit pas le bout.
3. Je sais nager mais je ne suis pas Mickael Phelps non plus, qu’en est-il ?
A quelques rares exceptions près, les passages remplis d'eau sont courts (moins de 50 mètres). Si toutefois nous devions franchir des biefs plus longs. De même, dans les canyons où la largeur est de moins de 2 m. Il n'y a à priori aucun passage de nage à la frontale, dans le noir, mais les conditions de terrain peuvent toutefois changer d’une année sur l’autre.
5. Devrons-nous nager avec nos chaussures?
Réponse: Oui, il faut s'équiper de chaussures de Trail légère, aérée, qui sèchent vite.
6. L'eau est-elle trouble ? Voit-on le fond? Y a t'il des risques infectieux?
Réponse: L'eau est pure, translucide la plupart du temps, ce sont de véritables piscines naturelles. Il n'y a pas plus de risques que dans les rivières de France. Si il y a une plaie quelconque, il faudra simplement penser à bien désinfecter tous les jours.
7. Vu qu'on est limité en poids bagage, pourrons-nous faire des lessives sur place?
Réponse: Oui, par contre, prévoir de la lessive biodégradable ou encore mieux: du savon de Marseille et un bac en textile pliable dans lequel pour pourrez faire votre lessive. Ne pas déverser l'eau usagée dans la rivière lorsque vous aurez finis, mais plutôt sur la terre, car le savon se dissout bien mieux dans la terre que dans l'eau. Par contre, nous ne garantissons le séchage... on arrive la plupart du temps en fin de journée sur le lieu du bivouac, donc le soleil est souvent couché.
8. Comment faire pour garder nos affaires au sec la journée et notamment pour l'appareil photo?
Réponse: A l'intérieur de votre sac à dos de 30 ou 40l que vous utiliserez lors des randos, prévoyez des sacs totalement hermétiques-étanches dans lesquels vous mettrez vos affaires. Nous vous conseillons la marque SEA TO SUMMIT (gamme Ultra Sil) ils sont très fins, résistants et efficaces.
De 4 à 10 personnes
Pour se laver, les cours d'eau à proximité des lieux de bivouac serviront de salle de bain naturelle. Il est impératif d'utiliser du savon de Marseille ou des savons/shampoing, mousse à raser biologiques.
Le chef d'expédition et 1 guide accompagnateur local.
Le chef d'expédition et le guide sont responsables du bon déroulement du voyage et de la sécurité du groupe. Les consignes qu’ils donnent doivent être respectées à la lettre. Ils sont les seuls habilités, en fonction des événements (aléas météorologiques, politiques etc.), à pouvoir modifier le programme initialement défini, sans avoir à justifier ou négocier leurs décisions. Les voyages proposés s’effectuent en groupe, il doit être évident pour chacun que l’intérêt du groupe sera préservé au détriment de l’intérêt d’un individu.
EVRARD WENDENBAUM (chef d'expédition):
Passionné de nature et d’exploration, Evrard est organisateur, photographe et réalisateur d’expéditions.
Son travail l’a mené depuis une dizaine d’années à parcourir des recoins parmi les plus inaccessibles de la planète. Il ramène de chacune de ses explorations de splendides images et d’incroyables récits d’aventure qui ont été publiés et présentés dans de nombreux festivals, TVs, magazines à travers le monde. Il dirige également l’association Naturevolution et s’applique à mettre ses compétences au service de la préservation de la biodiversité. Il a notamment mené trois importantes missions d’inventaire de la biodiversité et des richesses archéologiques du massif du Makay à Madagascar. Des missions qui ont donné lieu au premier tournage documentaire en 3D, ainsi qu’à un beau-livre et une exposition à la Cité des Sciences et de l’Industrie à Paris.
http://www.evrardwendenbaum.com/evrard/
En 4X4 et par les porteurs lors du trek. Chaque participant porte un sac à dos léger, contenant uniquement ses affaires personnelles nécessaires à la journée (gourde, appareil photo, vêtements de protection, etc.). Le reste de l’équipement, que vous retrouvez le soir, est transporté par l’équipe locale.
ATTENTION: le poids de votre bagage principal ne doit pas excéder 15 KG (charge maximale par porteur)
Air austral pour sa fiabilité, via l'île de la Réunion à l'aller et au retour.
Horaires d'avions, pré et post acheminement :
Ces horaires sont fournis à titre indicatif uniquement, nous déclinons toute responsabilité en ce qui concerne les modifications de ces horaires, donc il ne faut pas se baser sur ceux-ci afin d’effectuer vos réservations définitives de trains ou autres transports.
Attention ! Pour vos pré et post acheminement, nous vous recommandons de prévoir une connexion avec un minimum de sécurité, de réserver des titres de transport modifiables, voir même remboursables, afin d’éviter le risque éventuel de leur perte financière. Vous allez peut-être décider de profiter des « tarifs Découverte » de la SNCF ou de vols intérieurs à bas prix. Attention, ce type de billet est non-remboursable ! Sachez que d’autres alternatives existent : billet de congé annuel (25% moins cher), et autres formules avec réductions sans risques.
Quelques sites utiles :
www.adp.fr
Le site officiel d'ADP (Aéroports de Paris). ADP gère l'aéroport d'Orly, de Roissy-CDG (Charle de Gaulle). Vous pourez y trouver vos horaires d’avion mis à jour avant votre départ. Par téléphone..oubliez..c’est un conseil!
Important :
Face aux officiers de polices, douaniers ou autres forces de l'ordre, veillez à toujours adopter une attitude courtoise, soyez poli et patient. Une attitude "arrogante" ne débouchera que sur des problèmes pour vous et l'ensemble du groupe.
Pour passer les frontières, optez pour une tenue correcte et décente (pas de pieds nus, pas de torse nu, pas de décolletés provocants, pas de chapeaux ou lunettes de soleil).
Pour les voyageurs prenant leurs vols internationaux avec Nomade, l’accueil par votre guide accompagnateur ou le transfériste se fera à l’aéroport après le passage des douanes. Il disposera soit d’un panneau avec vos Noms, soit une pancarte Nomade Aventure.
A votre arrivée, on vous demandera, au passage de la douane, votre lieu d’hébergement ou votre adresse locale, à cette question précisez les coordonnées de notre correspondant local :
Les Chambrse du Voyageur
rte circulaire derrière la gare, Antsirabe 201, Madagascar
NB : Si vous n’êtes pas en règle avec les formalités de police, douane et santé du pays concerné le jour du départ, vous perdrez la totalité du prix du voyage, cette cause d’annulation n’étant pas garantie par les assurances. Les informations figurant dans notre brochure et sur notre site Internet ne sont données qu’à titre indicatif.
Votre participation à la vie de bivouac est indispensable. Vous montez et démontez vous-mêmes vos tentes. Tout le monde est de corvée pour la vaisselle, pour le bois et en général, il y a toujours quelqu'un qui adore s'occuper du feu. Pour les repas, en principe l'accompagnateur s'en occupe ; là encore votre aide est toujours la bienvenue.
Prix du voyage sans transfert aérien : à partir de 4714€
Si vous êtes dans l’obligation d’annuler votre voyage avant son commencement (date de départ), vous devez en informer dès que possible NOMADE AVENTURE et l’assureur par tout moyen écrit permettant d’obtenir un accusé de réception. C’est la date d’émission de l’écrit qui sera retenue comme date d’annulation pour facturer les frais d’annulation selon le barème ci-dessous :
Jusqu’à 14 jours avant la date de départ : 35 % du prix total du voyage
De 13 à 7 jours avant la date de départ : 55 % du prix total du voyage
A moins de 7 jours avant la date de départ : 75 % du prix total du voyage
Le jour du départ (ou no-show) : 100 % du prix total du voyage
Pour plus de détails sur les conditions et frais d'annulation, annulation/résolution par certains participants et maintien du voyage pour les autres, consultez les articles 6, 6.1 et 6.2 dans nos conditions de vente.
11.3 Cas particulier des voyages accompagnés par une personnalité.
Pour certains voyages, l’accompagnateur (chef d’expédition, intervenant, conférencier…) est nommément désigné dans le descriptif du voyage sur le site internet de Nomade Aventure : il s’agit notamment de ceux proposés en partenariat avec la Société des Explorateurs Français et accompagnés par l’un de ses membres, ou de ceux guidés par l’aventurier Evrard Wendenbaum. Sans la présence de cet accompagnateur, ces voyages ne sont généralement pas réalisables, ou ne sauraient, la plupart du temps, posséder le même attrait. Aussi, si par extraordinaire cet accompagnateur était empêché de prendre part au voyage en raison, notamment, d’un cas de force majeure, nous pourrions : soit soumettre à l’ensemble des participants la proposition d’un accompagnateur de substitution et, s’il est agréé par tous, maintenir le voyage ; soit annuler le voyage, et proposer à chaque inscrit le choix entre, d’une part un voyage de substitution avec ajustement éventuel du prix (complément à acquitter ou remboursement du trop-perçu), d’autre part l’annulation pure et simple de l’inscription avec remboursement immédiat des sommes versées. Cette situation exceptionnelle ne saurait en revanche donner lieu au versement de toute autre indemnité.
La devise en vigueur à Madagascar est l'Ariary (MGA)
Le change de l'euro à l'ariary se fait facilement sur place. Lorsque vous faites du change, profitez-en pour demander des petites coupures (les vendeurs n'ont jamais la monnaie, vous le savez bien...), et refusez les billets trop abîmés qui pourraient vous être refusés sur place.
Des guichets automatiques sont disponibles dans les villes, pour Visa et Mastercard. Pour retirer de l'argent avec votre carte dans les banques de villes moins importantes, il vous faudra d'abord vous présenter à l'accueil (Enquiries) afin que l'opératrice demande l'autorisation au bureau central. Cela peut être très long (jusqu'à 2 heures d'attente si par malheur le système informatique ne fonctionne pas très bien) donc, à éviter !
1 € = 4007 MGA (taux au 29/01/2018)
Budget sur place :
Vos dépenses vont dépendre des souvenirs que vous ramenez mais également de votre consommation éventuelle d'eau minérale en bouteille ou boissons non inclues au programme mais également de votre générosité en terme de pourboires (voir l'onglet "pourboires").
Cependant, nous estimons qu’environ 130€ à 150€ par participant devrait être suffisant. Le prix indicatif d’un déjeuner à Ifaty se situe entre 8 et 12 €
Les pourboires ne sont jamais compris dans la note finale. Cependant leur usage est une institution nationale relevant davantage d'une marque traditionnelle de satisfaction que d'une aumône.
Ces petites gratifications sont très appréciées des équipes locales évoluant dans un pays où le niveau de vie est très bas. Cependant, le pourboire doit être accordé en fonction de votre niveau de satisfaction et selon les petites attentions que vous avez reçues pendant votre séjour.
L'usage veut que le pourboire soit de :
• 5 à 10% de la note dans les restaurants, bars....
• 0.5 à 1$ pour les petits services (porteurs, laveurs de voiture...)
N'oubliez pas les équipes et chauffeurs complémentaires (qui interviennent en cours de circuit) vous quittant avant votre retour sur la capitale (vous pouvez prendre les informations et des conseils auprès de votre guide principal).
Nous vous conseillons au cours du circuit de créer une caisse commune avec les autres participants pour distribuer les pourboires et acheter les boissons non inclues et/ou des bouteilles d'eau minérale en cours de circuit.
Pour l’ensemble du groupe ( et non par personne), il est recommandé les montants suivants :
- Un guide accompagnateur ou guide chauffeur : jusqu'à 20 euros par jour par guide
- Un chauffeur : environ 10 euros par jour par chauffeur
- Un guide local dans les parcs : 5 euros par jour / guide local
Passeport valide 6 mois après la date de retour pour les citoyens français. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
Afin de parer à toute éventualité, on veillera à disposer d’un passeport comportant le nombre de pages vierges requis ou suffisant (généralement 3, dont 2 en vis-à-vis).
Passeport d’urgence. Ce document n’étant pas accepté partout, il faudra s’assurer, avant d’en faire la demande éventuelle, qu’il est reconnu par le pays concerné par le voyage ; on vérifiera également s’il implique une demande de visa (ce qui peut être le cas même pour des pays où on en est dispensé avec un passeport ordinaire).
Si vous voyagez avec vos enfants, sachez que, dorénavant, les mineurs, quel que soit leur âge, doivent eux aussi avoir un passeport individuel. La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale (le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr) ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire.
Lorsqu’un mineur voyage avec l’un de ses parents dont il ne porte pas le nom, il est fortement conseillé soit de pouvoir prouver la filiation (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15392), soit de présenter une autorisation de sortie du territoire (formulaire Cerfa n° 15646*01) dûment remplie et signée par l’autre parent avec copie de sa pièce d’identité. Cette autorisation ne dispense pas de l’accomplissement de toute autre formalité spécifique à la destination concernant les mineurs.
Mesures de sécurité dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.
Permis de conduire : pour éviter tout désagrément, il peut-être utile, même pour les pays extra-européens reconnaissant officiellement sur leur territoire la validité du permis français, de se procurer également un permis de conduire international ou, à défaut, une traduction assermentée du permis français.
Visa obligatoire, que l'on peut obtenir à l'arrivée. Il coûte 10 euros pour un séjour de moins de 15 jours. Pour les séjours dont la durée est comprise entre 15 et 60 jours (durée maximum du visa pouvant être obtenu à l'arrivée) : 30 jours, 35 euros ; 60 jours, 40 euros.
Il est désormais possible de faire une demande de visa électronique (entrée simple) sur le site https://evisamada-mg.com/fr/home
La demande doit être faite au moins 7 jours avant la date de départ.
Ce e-visa est reconnu aux aéroports internationaux suivants : Tananarive (Antananarivo-Ivato), Ambalamanasy de Toamasina, Tuléar, Sainte Marie, Nosy Be Fascene, Majunga (Mahajanga), Fort Dauphin, Antsiranana (Arrachart).
Il n'y en a pas, sauf contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de pays infestés. Dans ce cas, le vaccin doit être fait au moins 10 jours avant le départ.
Il est comme pour tous les voyages recommandé d'être immunisé contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la poliomyélite, les hépatites A et B, la rougeole pour les enfants, la typhoïde et rage pour les voyages plus longs et surtout pour les enfants.
Le paludisme, très présent à Madagascar, est responsable, d'un très préoccupant problème de santé publique. Il sévit dans toute l'île, sous une forme sévère. La prévention doit passer d'abord par des mesures individuelles de protection contre les moustiques qui protègeront contre les risques d'autres maladies (dengue, chikungunya, virus Zika) : répulsifs et utilisation de moustiquaires imprégnées. Si la prévention par chloroquine-proguanil (Savarine) reste suffisante sur les côtes sud, ouest, dans le nord et sur les hauts-plateaux, elle peut ne pas l'être sur la côte est autour de Tamatave (Toamasina) et du canal des Pangalanes ; là, les voyageurs devront se protéger, par Atovaquone-Proguanil (Malarone ou un de ses génériques) ou Doxycycline. Compte tenu du risque d'effets indésirables, la prescription de méfloquine (Lariam) ne sera proposée aux voyageurs qu'en cas de bonne tolérance lors de voyages antérieurs ou de contre-indication aux autres médicaments actifs.
Il est d'usage d'apporter des petits cadeaux pour les personnes que vous allez rencontrer durant votre séjour. Toutefois, dans le cadre du travail de sensibilisation que nous faisons avec les villageois, nous souhaitons que ceux-ci n'aient pas l'occasion d'assimiler venue d'étrangers et cadeaux. C’est pourquoi il est impératif de ne jamais donner directement aux populations locales.
Si vous souhaitez participer à notre travail, nous vous proposons d'amener plutôt des livres d'enfants illustrés, des ballons, des vêtements d'enfants et de bébé éventuellement qui par l'intermédiaire du guide, pourront être remis à un instituteur ou à un chef de village selon les besoins. Pour les cahiers, stylos... nous vous conseillons de les acheter sur place et ainsi de participer et faire fonctionner l'économie locale. Confiez-les au guide qui les remettra avec vous aux directeurs des écoles où nous passerons. Pour les fournitures médicales, faites de même, ce sera remis dans les dispensaires.
Les villageois ne consomment pratiquement aucun objet manufacturé et importé. Il est extrêmement difficile de se débarrasser des sacs plastiques, emballages d'échantillons de parfums ou de cosmétiques... à éviter donc !
Pour vos achats :
Pendant vos pauses shopping, n'oubliez pas de marchander (sans exagération). Nous vous conseillons de commencer par diviser le prix annoncé par 2 ou 3 puis d'augmenter au fil de la discussion. La clé du succès ? Prendre son temps et discuter avec les commerçants. N'hésitez pas à consulter votre guide discrètement pour connaitre les bons prix (approximatifs). Attention, ne demandez pas conseil auprès de votre guide sous les yeux du commerçant ou des autres villageois, celui ci ne pourrait pas vous conseiller judicieusement.
Si vous devez acheter des produits d'usage (cigarettes, boissons, nouriiture...) sachez que généralement les prix affichés sont des prix fixes. Cependant, certains commerçants pourraient essayer de vous tromper sur les prix de ces produits du quotidien.
Pour vos balades :
Vous traversez des villages où les gens ne sont peut-être pas d'accord pour être "mitraillés" par des dizaines d'appareils photo chaque jour. Avant de prendre une photo, restez civilisé et demandez la permission. Nous traversons des villages centenaires aux traditions vivaces et la photo systématique des habitants est une attitude qui peut détruire tout essai d'échange ou de communication entre vous et vos hôtes. Lorsque sera établi un climat de confiance, demandez (faites-vous conseiller par votre accompagnateur) l’autorisation de filmer ou de photographier qui vous sera souvent généreusement accordée. Et enfin, ne photographiez jamais les enfants sans demander leur accord aux parents et aux enfants eux-mêmes. Si l’on vous refuse, alors n’insistez pas. Ne promettez d’envoyer des photos aux personnes que vous avez photographiées que si vous êtes sûr de pouvoir respecter votre engagement. Mais surtout prenez le temps de rencontrer… plus que de collectionner des portraits.
A l’origine de ce projet hors-norme, un jeune géologue, Evrard Wendenbaum, nourri dès son enfance par les aventures de Nicolas Hulot. «Ma fascination pour le massif du Makay a débuté en regardant une émission d’Ushuaïa Nature en 2002, explique-t-il. Cela m’a donné envie d’être le premier à pénétrer dans cet éden inexploré.» Convaincu que des centaines d’espèces sont à découvrir dans ces montagnes dont les populations locales se tiennent à distance par peur des esprits qui les hantent, Evrard Wendenbaum rassemble autour de lui une soixantaine de scientifiques du monde entier: primatologues, entomologistes, botanistes, archéologues, géologues…
Durant trois missions, de janvier 2010 à janvier 2011, ils ont pu recenser la faune et la flore luxuriante du Makay. Au total, ce sont plus de 2.000 espèces de plantes et d’animaux qui ont été répertoriées, dont dix espèces de lémuriens, deux espèces de poissons endémiques de Madagascar, 34 nouvelles espèces d’insectes, 40 nouvelles espèces de plantes… Une mine d’or gardée bien cachée par la nature, tout comme les 500 peintures rupestres qui sont une véritable découverte pour les archéologues dans cette région.
«Aujourd’hui, ce qui m’importe, c'est que nous disposons de bons arguments pour revendiquer le statut d'aire protégée pour le massif du Makay»», explique Evrard Wendenbaum.
Il n'y a aucun réseau dans le massif du Makay
La tension est de 220 volts. Les prises de courant sont les mêmes qu’en France et sont disponibles dans les chambres dans la grande majorité des villes.Dans certaines régions, le courant est fourni par des groupes électrogènes, et les coupures sont fréquentes, il vous faut vous renseigner à la réception.
Pour les nuits en bivouac, un kit solaire de recharge.
"Makay" par Evrard Wendenbaum (Auteur) Paru le 17 novembre 2011 Beau livre (broché)
Des guides sont disponibles dans la Librairie de Voyageurs du Monde située au 48 rue Sainte-Anne 75002 Paris
Des cartes sont disponibles dans la Librairie de Voyageurs du Monde située au 48 rue Sainte-Anne 75002 Paris
Depuis 2019, nous nous efforçons d’appliquer les exigences des recommandations de la norme internationale NF ISO 20611 sur les bonnes pratiques en matière de durabilité dans le tourisme d’aventure. Ainsi, nous défendons et mettons en pratique, une vision du voyage durable et engagée, dans 5 domaines essentiels :
1/ Réduire notre empreinte carbone
Depuis 2018, 100% des émissions de CO2 de vos voyages sont absorbées. Et depuis 2020, les deux tiers de nos voyageurs en Europe continentale sont incités à partir en train plutôt qu’en avion ! En savoir plus…
2/ Améliorer la gestion des déchets
Sur nos voyages, bouteilles en plastique et couverts jetables sont bannis. Au sein de l'entreprise, tri des déchets, produits d'entretien écologiques, etc. En savoir plus…
3/ Protéger la faune
Depuis 2019, nous appliquons notre « Charte sur le respect de la vie animale » : ne pas perturber leur habitat, respecter une certaine distance, prendre soin des animaux de bât, etc. En savoir plus…
4/ Soutenir les populations locales
Nous appliquons depuis 2019 notre « Charte de l’accueil communautaire ». Nous soutenons financièrement des projets locaux de protection de l’enfance et d'aide au développement économique. En savoir plus…
5/ Favoriser l'accessibilité
Un tour opérateur d'aventure qui propose des voyages adaptés aux Personnes à Mobilité Réduite (hébergements, véhicules, étapes…) ? Mais oui, l'aventure ce n'est pas que le trek ! En savoir plus…
Et vous que pouvez-vous faire ?
Pour commencer, prendre connaissance et appliquer les 15 commandements du voyageur responsable avant, pendant et après le voyage.
Chacun de nous peut contribuer à être un voyageur responsable, attentif au monde et à ses habitants, en suivant quelques conseils avant, pendant et après le voyage.
- Avant le voyage
1- Choisissez des professionnels engagés dans le tourisme responsable
2- Vous informer, apprendre quelques mots dans la langue du pays…
3- N’emportez que l’essentiel et ramenez des souvenirs fabriqués localement
4- Gardez l’esprit critique
- Pendant le voyage
5- Adoptez les us et coutumes locaux
6- Avant de photographier une personne, prenez le temps de lui demander
7- Comme chez vous, triez les déchets et économisez les ressources
8- Préservez les sites visités
9- Préférez le don aux associations plutôt que la mendicité
10- Dénoncez l’exploitation sexuelle des enfants
- Après le voyage
11- Honorez vos engagements
12- Signalez les situations graves et intolérables remarquées
13- Compensez les émissions liées à votre voyage
14- Soutenez des initiatives locales
15- Partagez votre expérience
Ils y sont allés, ils nous en parlent
Rien de tel que les avis de nos clients pour vous éclairer dans votre choix… et nous aider à améliorer nos voyages !
Trek ou ascension incluant des journées de 7h de marche et plus, avec des dénivelés supérieurs à 1000 m, parfois en haute altitude ou dans des conditions très difficiles. Condition physique optimale, forte motivation, grande détermination et réelles capacités d’adaptation exigées.