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Conseil du pro !
Soignez le choix de vos gants (mitaines pour le packraft et le kayak, et gants de rappel pour la journée de trek) et de vos chaussures de canyoning !
Un massif labyrinthique de canyons, les glaces de l’Arctique, des forêts inextricables : aucun terrain ne semble faire frémir Evrard Wendenbaum. Au contraire ! Ce jeune quadra Isérois est prêt à endurer des jours de marche avec 30 kg sur le dos, des heures à ramper dans la boue ou à escalader des parois vertigineuses si, au bout, il a une chance (mais pas la certitude) de découvrir un espace naturel encore préservé ! « Mon but c’est d’aller voir et d’essayer de protéger », lance-t-il tranquillement, comme si la chose allait de soi.
Grimpeur, féru de montagne, de spéléo, de canyoning, de kayak…, rien ne l’arrête ou presque. En 2004, il tente à vélo sa première incursion dans le Makay, un massif malgache, particulièrement isolé et riche en biodiversité. Un flop. Sable et deux-roues ne font pas bon ménage. La leçon est formatrice.
Depuis, il a organisé (avec succès) plusieurs expéditions scientifiques avec, à chaque fois, un film à la clé. À Madagascar, avec l’association environnementale Naturevolution, il est même parvenu à faire classer le Makay en aire protégée. Mission accomplie ? Pas pour ce grand gaillard. Ailleurs, d’autres édens sont menacés par l’exploitation humaine (mines, déforestation…). D’autres courses contre la montre sont lancées. En 2014, toujours avec des chercheurs, il s’immerge dans la forêt du massif quasi-inexploré de Matarombeo (Indonésie). Deux ans plus tard, cap vers le Scoresby Sund, un gigantesque ensemble de fjords du Groenland. Deux spots où il espère retourner très vite. Son credo reste le même : explorer, étudier et tenter de sauver ces « mondes perdus ».
Vol Paris - Kendari avec escale à Jakarta prévue le J2. Repas et nuit à bord.
Arrivée à Jakarta dans la matinée, transfert vers l'aéroport national puis vol vers Kendari. Arrivée à destination en fin de journée. Accueil à l'aéroport par notre guide et transfert à l'hôtel pour un dîner et une première nuit confortable.
Jakarta - Kendari. Bienvenue à Kendari !
Briefing et présentation du déroulement du séjour durant le petit déjeuner. Départ en direction des montagnes en 4x4 vers 10h. Nous déjeunons sur la route puis nous nous approchons progressivement des premiers reliefs. L’asphalte disparaît pour laisser la place à une piste de plus en plus étroite et au franchissement de quelques ponts de bois à mesure que nous pénétrons dans le cœur de la vallée de Konaweha puis de Latoma, vallée que nous remonterons durant les premiers jours du parcours. Une fois arrivé au village, nous faisons une visite de courtoisie auprès du maire du village, recrutons nos porteurs, dinons et nous installons notre bivouac.
Nuit sous tente ou chez l’habitant
Après un petit déjeuner matinal, nous avançons de quelques kilomètres supplémentaires en 4x4 sur une piste qui n’y ressemble plus beaucoup tant la végétation semble vouloir y reprendre ses droits. Nous retrouvons nos porteurs au terminus, préparons nos sacs et débutons le trek en longeant la rivière Latoma.
Guidé par notre pisteur, nous débutons notre déambulation dans la forêt aux abords du cours d’eau pour prendre pied quelques heures plus tard dans la rivière elle-même juste avant d’arriver sur une magnifique zone de tuf calcaire constituant bassins et cascades. Nous y déjeunons.
Nous poursuivons la remontée de la rivière Latoma par quelques franchissements d’obstacles (blocs, troncs d’arbres et splendides cascades). Nous prenons le temps de profiter, de nous baigner, de faire des photos, puis nous continuons la progression toujours un peu lente car très accidentée jusqu’à une zone de bivouac aux abords d’une série de cascades propices à la baignade.
Nuit sous tente
Après un bon petit déjeuner et un premier réveil sous les sons envoutants de la forêt, nous entamons une courte mais raide montée pour atteindre un plateau qui nous amène à un premier campement de collecteurs de miel. La suite du parcours en forêt nous amène à traverser plusieurs petits cours d’eau. Finalement, nous prenons pied dans la rivière Latoma que nous remontons alors entièrement dans l’eau. Après le déjeuner, la marche aquatique se fait plus chaotique et la vigilance est de mise pour ne pas se blesser sur des blocs particulièrement glissants. Cette progression exigeante nous amène finalement à quelques encablures de la source de la Latoma où nous taillons l’espace de notre camp pour la nuit.
Si le temps nous le permet, nous tentons une approche de la résurgence/source de la rivière située quelques centaines de mètres en amont (possible exploration spéléologique). En cas de manque de temps, cette exploration est reportée au lendemain matin.
Nuit sous tente.
Après le petit déjeuner, nous attaquons une montée de 400 mètres de dénivelée environ, relativement raide, dans une forêt difficilement pénétrable. Nous ouvrons le chemin à la machette et découvrons de nombreuses traces d’Anoa. Celui-ci nous donne accès à un col sur la ligne de partage des eaux entre le bassin versant de Konaweha/Latoma et celui de Lasolo. Après une pause méritée, nous entamons la descente sur le versant opposé mais tout aussi raide, glissant, boueux et rempli de plantes plus ou moins dociles.
L’arrivée dans le fond de la vallée sonne comme une bénédiction, celle de retrouver de l’eau courante, des bassins de tuf et des cascades, de pouvoir se laver et surtout de ne plus avoir à progresser à la machette. Après quelques dizaines de mètres, nous établissons notre campement et déposons nos affaires pour mener une nouvelle exploration de la résurgence de cette nouvelle rivière située quelques centaines de mètres plus haut (possible exploration spéléologique), avant de revenir au camp pour la nuit.
Nuit sous tente.
A partir d’ici, nous descendons au fil de ce nouveau lit de rivière parsemé de troncs d’arbres, de petites cascades et de blocs. Chaque pas demande une attention particulière mais l’observation de nuées de papillons, de groupes de macaques et l’apparition de nombreux affluents sur les deux rives sous forme de cascade de tufs calcaires sont autant de moments d’émerveillement.
Certains passages de désescalade s’apparentent à du canyoning et peuvent nécessiter de se mouiller entièrement. La rivière s’engouffre même durant quelques dizaines de mètres sous terre nous obligeant à sortir les frontales et à nager, porté par un léger courant rafraichissant, pour ressortir au jour de l’autre côté. Nous progressons d’à peine plus de 2 kilomètres avant d’établir notre bivouac.
Nuit sous tente.
Deuxième journée de descente dans la rivière. Le courant se fait plus fort et la visibilité sur les rochers au fond de l’eau de plus en plus problématique. Nous progressons toujours lentement et avec attention pour éviter les mauvaises chutes. C’est un jeu d’équilibriste relativement énergivore jusqu’à une zone surprenante couverte d’une épaisse couche de boue où la rivière disparaît intégralement. Nous contournons cet obstacle pour entrer dans une faille comblée de blocs de calcaires acérés qui nous donne accès à une étonnante plateforme de tufs et de « marais ». Nous redécouvrons un peu plus loin en contrebas le tumulte de la rivière jaillissant avec fracas au sortir de son parcours souterrain.
La rivière prend une autre dimension car elle est rejointe par un autre affluent relativement important. C’est ici que nous établissons notre nouveau campement et préparons déjà les sacs et les bateaux pour le lendemain car d’ici, nous pouvons enfin profiter des packrafts.
Nuit sous tente.
Après le petit déjeuner, quelques ultimes préparations et recommandations, nous embarquons sur nos montures flottantes et apprécions le plaisir de ne plus avoir à porter nos charges sur le dos et de ne plus avoir à surveiller chacun de nos pas.
Mais sur l’eau, le repos n’est que relatif. Plusieurs obstacles se présentent en effet et nous obligent à sortir de nos embarcations et à faire des chaînes humaines pour les porter. Un dernier passage se présentant un peu plus loin en un court mais infranchissable chaos de blocs nécessite même de tout replier dans les sacs à dos pour se frayer à nouveau un chemin à la machette. Quelques centaines de mètres plus loin, nous retrouvons la rivière et nous nous laissons porter par le courant sous un épais et féérique couvert végétal parfois fait de gigantesques rideaux de bambous. Après ces dernières journées particulièrement intenses, même s’il faut encore de ci de là sortir des packrafts et les porter ou les tracter quelques mètres, cette relative accalmie est un bonheur. Profitant d’une progression plus discrète et silencieuse, les observations de la faune se font alors plus nombreuses. Anoa, varans, hydrosaures, macaques, serpents, calaos ne sont pas rares.
En fin de journée, nous émergeons soudainement de la forêt primaire et rejoignons un autre affluent de la rivière Lasolo. Quelques centaines de mètres plus loin, nous établissons notre campement sur une petite île au milieu d’un lit de rivière désormais large et ouvert.
Nuit sous tente.
La descente très facile est un délice. Nous nous laissons bercer la plupart du temps, seuls quelques rapides demandent un peu d’attention mais l’heure est enfin au repos et à la contemplation. Nous rencontrons quelques chasseurs de chevreuils et goutons avec eux quelques poissons séchés. A la pause de midi, nous laissons nos packrafts et prenons quelques minutes pour découvrir à pied une immense clairière qui nous permet d’observer les environs et notamment les montagnes que nous venons de traverser. Dans l’après-midi, à nouveau sur l’eau, notre cours d’eau rejoint le fleuve Lasolo et prend ainsi une tout autre dimension. Nous le descendons jusqu’au pied d’un campement en bois gardé où nous sommes accueillis chaleureusement et où nous délaissons nos repas lyophilisés pour un bon plat de riz aux anguilles. C’est ici que nous bivouaquons.
Nuit sous tente.
Le débit est nettement supérieur depuis que nous avons passé la confluence du fleuve Lasolo. Les rapides sont nettement plus puissants, les vagues plus hautes, les sensations plus intenses aussi. L’attention est donc à nouveau de mise mais nous nous approchons rapidement du massif de Matarombeo. Nous prenons quelques instants pour explorer quelques cascades et résurgences arrivant à droite et à gauche. Les versants deviennent alors impressionnants et d’innombrables falaises apparaissent sur les deux rives. Nous continuons notre progression au cœur de ce fabuleux canyon sous les cris des calaos et des macaques. Nous établissons notre campement sur un replat à l’entrée d’une grotte où nous trouvons des restes de repas des populations humaines ayant vécu ici il y a longtemps mais aussi des céramiques.
Nuit sous tente.
Après une rapide exploration de quelques cavités où nous découvrons quelques peintures et autres vestiges archéologiques, nous chevauchons à nouveau nos packrafts pour une ultime mais somptueuse journée au fil du fleuve Lasolo. Nous nous arrêtons quelques instants saluer les habitants d’un autre campement avant d’attaquer le plat de résistance : une série de rapides infranchissables que nous devons contourner en portant nos bateaux. Au-delà, c’est une descente express (le fleuve pousse fort) qui nous attend. Nous franchissons quelques rapides de type « montagnes russes », les sensations sont garanties. Un ultime rapide, trop gros, doit être contourné et porté. Restent quelques heures de descente douce jusqu’à rejoindre la civilisation. Nous débarquons à Asera où nous retrouvons notre équipe d’assistance et les 4x4. Nous plions les affaires et après une bonne bière fraîche, nous nous dirigeons directement vers Taipa, au bord de la mer où nous passons la nuit et célébrons la fin des « hostilités ».
Nuit sous tente.
Au réveil, notre bateau nous attend pour nous emmener jusqu’à l’archipel Sombori-Labengki où, durant deux jours, nous alternons plongée dans les récifs coralliens et observation de la faune marine, exploration des îlots vierges et paradisiaques en kayak, courtes randonnées techniques au cœur des forêts karstiques littorales, nage dans des lacs d’eau salée, isolés au cœur des reliefs, mais aussi sieste bien méritée et bons plats de poissons grillés.
Un parcours dans un décor de rêve et une ambiance de pionnier durant lequel nous croisons et partageons quelques beaux moments avec les pêcheurs locaux et avons des chances d'observer des bénitiers géants, des dauphins, etc.
Le dernier soir, nous rejoignons une plage en face du village du Labengki sur l'île éponyme. Nous y trouvons quelques bungalows et de l’eau douce et où nous pouvons ainsi nous laver et ainsi que rincer et sécher toutes les affaires.
Nuit en bungalow.
Suivant la confirmation des vols retour, le retour de Labengki sur Kendari est possible le J15 avec nuit à l'hôtel cette nuit là, de façon a être prêt pour un transfert aéroport le J16 dans la matinée. Nous décollons pour Jakarta puis changeons d'aéroport pour décoller en direction de Paris en fin d'après midi.
Programme donné à titre indicatif suivant les horaires de vols définitifs: Nous embarquons à l'aube sur un bateau rapide qui en 2 heures, nous ramène sur le littoral de Sulawesi. Une fois débarqué, nous installons notre paquetage à bord des 4x4 et prenons la route en direction de l'aéroport de Kendari.
N.B. :
Votre guide peut être amené à modifier l'itinéraire en raison de contraintes d'organisation (transport et hébergement notamment), des conditions météorologiques, du niveau des participants, ou de toute autre cause relative à la sécurité du groupe.
Vous souhaitez ajouter ou privatiser une date de départ afin de la réserver à vos proches, vos amis, votre association, votre CE : décrivez-nous votre projet !
Questions-réponses à notre chef d'expédition :
Y a-t-il du portage ?
Oui dans cette nouvelle version, nous remontons la rivière à pied pendant la première semaine, donc il faudra porter un sac d'une vingtaine de Kilos pendant 5 à 6 jours, lors des journées en forêt où pendant les descente le long de rivière ( avec peu de dénivellation, peut-être 400 m en tout). Nous ferons appel à des porteurs pour le transport de la logistique terrain. Ensuite, il y aura lors des passages des rapides infranchissables lors de la deuxième semaine en packraft avec d'autres petits portages de quelques minutes. Là, il s'agit d'un terrain plus accidenté fait de roches coupantes et mousses mais très courts. Chaque passage se franchit en quelques minutes et les dénivelées sont inexistantes, les gants sont indispensables.
Y a-t-il des moustiques ?
Il n'y en a étonnamment pas beaucoup dans ce coin, je ne saurais pas expliquer pourquoi. Ceci dit, il convient tout de même de prendre un antipaludéen de type Malarone et un répulsif pour la nuit.
L'eau de la rivière Lalindu est-elle froide ?
On s'y baigne le soir avec grand plaisir. On risque juste de souffrir un peu lors de la journée d'initiation spéléo où il faudra nager dans une grande vasque glaciale dès l'entrée. ;-) Mais ça ne dure que quelques secondes et après on se réchauffe très vite dans quelques petites escalades dans des galeries superbes. Quant à la partie mer/kayak, l'eau dans le lagon doit tourner entre 25 et 27°C. C'est le pied !
Pour les descentes en rappel, est-ce accessible pour ceux qui n'en ont jamais fait ?
Oui, car nous assisterons les participants pour assurer la sécurité: on fera une descente dite "en moulinette". La plus grande descente est de plus de 30 mètres.
Je suis claustrophobe : y a-t-il des passages étroits dans l’obscurité ?
Les grottes que nous allons explorer sont sombres mais plutôt vastes. De toute façon, les activités spéléo sont tout à fait facultatives.
Je sais nager mais je ne suis pas Mickael Phelps non plus, qu’en est-il ?
Compte tenu du fait que nous allons descendre la rivière en packraft, il est indispensable de savoir bien nager pour se sentir à l'aise.
Devrons-nous nager avec nos chaussures ?
Oui, il faut s'équiper de chaussures de canyoning, avec lesquelles on peut marcher sur des rochers glissants et conserver en packraft.
Comment faire pour garder nos affaires au sec la journée et notamment pour l'appareil photo ?
Idéalement, prévoyez à la fois un grand sac à dos de 70 L étanche, à l'intérieur duquel vous rangerez vos affaires dans d'autres petits sacs totalement hermétiques/étanches dans lesquels vous mettrez vos affaires. Nous vous conseillons la marque SEA-TO-SUMMIT (gamme Ultra Sil) ils sont très fins, résistants et efficaces.
La température ambiante et l'humidité dans l'air sont-elles difficiles à supporter ?
A Sulawesi, il faut effectivement compter avec une chaleur moite toute l'année. En octobre, il faut s'attendre à des températures de 25 à 35°C la journée avec un taux d'humidité avoisinant les 100%.
De 4 à 10 personnes.
1 nuit en hôtel, 1 nuit en écolodge, 1 nuit chez l'habitant, et le reste des nuits sous tente.
La préparation des repas sera assurée par le cuisinier/assistant. Durant la descente de la rivière, tous les repas sont exclusivement composés de plats lyophilisés (plat principal et dessert). Sur la partie dans la baie de Matarape, il sera notamment possible de déguster des poissons grillés.
Il est conseillé d'apporter 20 barres de céréales par personne pour les jours où les repas se composent de nourriture lyophilisée.
Douche et sanitaires en dur seulement pour la nuit en hôtel au début et en écolodge à la fin. Le reste du temps, on fait ses besoins dans la nature et sa toilette à l'eau de la rivière.
- 1 chef d'expédition : Evrard Wendenbaum (http://www.evrardwendenbaum.com)
- 1 équipe locale indonésienne pour les transferts et la logistique.
Le chef d'expédition est responsable du bon déroulement du voyage et de la sécurité du groupe. Les consignes qu’il donne chaque jour, ou les remarques qu’il peut éventuellement faire à un ou plusieurs participants, doivent donc être respectées à la lettre. Il est le seul habilité à pouvoir modifier le programme initialement défini, sans avoir à justifier, ni à négocier sa décision.
Evrard Wendenbaum (chef d'expédition) :
Passionné de nature et d’exploration, Evrard est aventurier, explorateur, organisateur d'expéditions scientifiques, photographe et réalisateur. Son travail l’a mené depuis une quinzaine d’années à parcourir des recoins parmi les plus inaccessibles de la planète et à en ramener de splendides images et d’incroyables récits d’aventure qui ont été publiés et présentés dans de nombreux festivals, documentaires télé, magazines et livres. Il dirige également l’association environnementale Naturevolution et mène le projet "Lost Worlds", une série d’expéditions à la découverte des dernières terrae incognitae de la planète. Il a ainsi organisé, en 2014, une première expédition scientifique sur les contreforts du massif inexploré de Matarombeo (voir http://www.lost-worlds.org/matarombeo/). C'est de cette expédition qu'est tiré le présent voyage.
Cliquez ici pour en savoir plus sur Evrard Wendenbaum
- En 4x4 jusqu'au massif et entre le massif et la baie
- En packraft sur la rivière
- En kayak de mer et en bateau de pêcheurs sur la baie
Un sac pourra rester à l'hôtel avec les affaires pour la partie kayak à Matarappé.
Principales compagnies possibles : Garuda (la compagnie nationale indonésienne), Singapour ...
Horaire de vol possible pour 2024 :
Aller
1 . QR 38 V 11NOV CDGDOH HK1 2200 #0620
2 . QR 954 V 12NOV DOHCGK HK1 0855 2125
3 . GA 604 B 13NOV CGKKDI HK1 0405 0930
Retour
4 . GA 605 M 26NOV KDICGK HK1 1015 1325
5 . QR 957 Q 26NOV CGKDOH HK1 1810 2250
6 . QR 41 Q 27NOV DOHCDG HK1 0125 0635
Entre Jakarta (île de Java) et Kendari (île de Sulawesi).
La réussite de tout voyage est un délicat mélange de bonne humeur, de sentiments d'entraide, de convivialité, d'esprit de découverte, de bonne volonté, d'une participation aux tâches communes ainsi que le respect des traditions locales. Et n’oubliez pas, des imprévus sont toujours possibles, dans ces moments adoptez la Nomade attitude : patience et tolérance.
Si vous êtes dans l’obligation d’annuler votre voyage avant son commencement (date de départ), vous devez en informer dès que possible NOMADE AVENTURE et l’assureur par tout moyen écrit permettant d’obtenir un accusé de réception. C’est la date d’émission de l’écrit qui sera retenue comme date d’annulation pour facturer les frais d’annulation selon le barème ci-dessous :
Jusqu’à 14 jours avant la date de départ : 35 % du prix total du voyage
De 13 à 7 jours avant la date de départ : 55 % du prix total du voyage
A moins de 7 jours avant la date de départ : 75 % du prix total du voyage
Le jour du départ (ou no-show) : 100 % du prix total du voyage
Pour plus de détails sur les conditions et frais d'annulation, annulation/résolution par certains participants et maintien du voyage pour les autres, consultez les articles 6, 6.1 et 6.2 dans nos conditions de vente.
11.3 Cas particulier des voyages accompagnés par une personnalité.
Pour certains voyages, l’accompagnateur (chef d’expédition, intervenant, conférencier…) est nommément désigné dans le descriptif du voyage sur le site internet de Nomade Aventure : il s’agit notamment de ceux proposés en partenariat avec la Société des Explorateurs Français et accompagnés par l’un de ses membres, ou de ceux guidés par l’aventurier Evrard Wendenbaum. Sans la présence de cet accompagnateur, ces voyages ne sont généralement pas réalisables, ou ne sauraient, la plupart du temps, posséder le même attrait. Aussi, si par extraordinaire cet accompagnateur était empêché de prendre part au voyage en raison, notamment, d’un cas de force majeure, nous pourrions : soit soumettre à l’ensemble des participants la proposition d’un accompagnateur de substitution et, s’il est agréé par tous, maintenir le voyage ; soit annuler le voyage, et proposer à chaque inscrit le choix entre, d’une part un voyage de substitution avec ajustement éventuel du prix (complément à acquitter ou remboursement du trop-perçu), d’autre part l’annulation pure et simple de l’inscription avec remboursement immédiat des sommes versées. Cette situation exceptionnelle ne saurait en revanche donner lieu au versement de toute autre indemnité.
Vous pouvez changer vos euros en roupies indonésiennes à l'arrivée à Kendari.
Nous vous recommandons un montant entre 80 et 100 € (par participant) pour l'équipe (plus élevé que sur un circuit classique en raison des conditions du circuit).
- Matelas de sol gonflable ou ultra-pliant et léger
- Apporter ses propres couverts (1 fourchette et un bol pliable si possible)
- 20 barres de céréales pour les petits creux
- Drap de sac léger
- Chaussures de canyoning
- Gants de rappel ainsi que gants pour kayak et packraft
- Sacs étanches (grand sac de 70 L et petits sacs de 10 à 20 L à l'intérieur)
- Lunettes de soleil
- Gourde isotherme
- Lampe frontale dont au moins une étanche
- Crème solaire haute protection
- Briquet pour brûler vos détritus (à mettre dans le bagage en soute)
- Couteau pliant (à mettre dans le bagage en soute)
- Nécessaire de toilette (produits biodégradables de préférence)
- Papier de toilette (biodégradable si possible)
- Serviette de toilette à séchage rapide
- Protections auditives anti-bruit
- Chapeau ou casquette couvrante sur le cou
- Adaptateur de prise électrique
- Masque et tuba pour la partie balnéaire
Nous vous recommandons d'apporter vos médicaments personnels.
Les produits de cette liste ne sont pas obligatoires mais conseillés. En cas de doute, prenez conseil auprès de votre médecin.
Lors de la préparation de votre pharmacie, afin de limiter le poids et le volume, ne prenez pas les boîtes entières mais seulement la quantité nécessaire. Les emballages doivent être éliminés au maximum ; si vous êtes en couple, nous vous invitions à partager.
Nous vous invitons également à trouver un contenant permettant une protection efficace contre l'humidité et la poussière (ex : deux ziploc l'un dans l'autre). Cette pharmacie représentera alors à peu près 150 g. Elle devra voyager en soute (ciseaux, flacons, etc.), à l'exception de vos médicaments personnels.
Ne sous-estimez pas non plus votre consommation de ces produits. Rappelez-vous que nous serons loin de tout secours et qu’en cas de bobo, ils pourront nous être bien utiles. Nous vous invitons par ailleurs à laisser vos médicaments à notre équipe à la fin du périple pour éviter tout gaspillage.
0) Vos traitements personnels (ne prenez que les quantités adaptées à la durée de la mission) sans emballage
1) Votre médicament antipaludique à prise quotidienne de type Malaron
2) Un antalgique de niveau 1 (ex : 20 comprimés, Paracétamol) pour fièvres et douleurs simples
3) Un antalgique de niveau 2 (ex : 12 comprimés d’Efferalgan (évitez les comprimés effervescents qui ne supportent pas l'humidité) (sur ordonnance)
4) Un antibiotique à large spectre (ex : 24 comprimés de type Augmentin 1g si pas de contre indication
5) Éventuellement un anti-inflammatoire non stéroïdien (ex : 20 comprimés de BI-Profenid) (sur ordonnance)
6) Éventuellement un corticoïde (ex : 20 comprimés de Solupred 20 mg) (sur ordonnance)
7) Un antispasmodique (ex : 20 comprimés de Spasfon)
8) Un anti-émétisant (10 comprimés de Motilium) (préférez les comprimés car les lyoc ne supportent pas l'humidité)
9) Un pansement gastrique (10 sachets de Gelox)
10) Une poudre ou crème antifongique pour traiter les mycoses (type Mycoster)
11) Eventuellement un anti-histaminique de type Aerius si vous êtes un terrain allergique
12) Seconde peau pour les ampoules et les échauffements des pieds (les plaques sont plus facile à découper à bonne dimension que les Compeeds prêts a l'emploi)
13) 1 tube de Biafine
14) 1 tube de crème solaire écran total
15) 1 rouleau d'Elastoplast 8 cm ou équivalent
16) 1 petit flacon de Betadine
17) Au moins 20 compresses stériles
18) 10 pansements type Mepore 9 cm x 10 cm
19) Un répulsif contre les moustiques
20) Une couverture de survie (taille 1 personne)
21) Pastille pour désinfecter l’eau (type Micropur)
22) Une petite paire de ciseaux pour les soins
23) Un briquet
Document actualisé le 12 septembre 2019.
- Un grand sac étanche de 70 à 80 litres, dans lequel on mettra ses affaires dans plusieurs petits sacs étanches (10 à 20 litres), pour la partie sur la rivière et en mer.
- Un petit sac cabine pour l'avion.
Pour le sac, il y a 2 écoles :
- La plupart des participants opte pour des sacs à dos de marche « normaux », donc non étanches, mais en mettant toutes les affaires à l’intérieur dans de petits sacs étanches.
- Vous pouvez aussi utiliser des petits sacs étanches mais eux-mêmes glissés dans un grand sac étanche "Sea To Summit" plutôt confortable, avec ses larges sangles et sa ceinture abdominale. Vous ne pouvez le trouver que sur Internet en 65 L ou 90 L, par exemple sur les sites suivants :
https://www.laredoute.fr/ppdp/prod-500943848.aspx
https://www.bigtree.fr/sea-to-summit-hydraulic-dry-pack-90l-sac-de-rangement-noir-fid-50999.html
https://www.athleteshop.fr/sea-to-summit-sac-hydraulique-sec-geel-90l
Ceci dit, vous ne portez ce sac sur le dos qu’une seule journée, le trek qui est inévitable quand la rivière disparaît dans des pertes et qu’il faut la retrouver 3 km (et 5-6h) plus tard…
- Des sous-vêtements respirant (séchage rapide)
- Une veste en polaire type Polartec (si possible coupe-vent) ou Wind Pro (excellent rapport poids/isolation)
- Une veste imperméable et respirante (en Goretex)
- Pantalons légers de trek qui sèchent vite
- Un pantalon plus épais pour le soir
- Un pantacourt ou short (léger)
- Des T-shirts manches courtes et manches longues et/ou chemise de rando, etc.
- Une casquette ou un chapeau
Passeport en cours de validité, valable au moins 6 mois après la date d'arrivée sur le territoire indonésien, pour les ressortissants des pays membres de l’Union Européenne (+ Islande, Liechtenstein, Norvège et Suisse). Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
Afin de parer à toute éventualité, on veillera à disposer d’un passeport comportant le nombre de pages vierges requis ou suffisant (généralement 3, dont 2 en vis-à-vis).
Passeport d’urgence. Ce document n’étant pas accepté partout, il faudra s’assurer, avant d’en faire la demande éventuelle, qu’il est reconnu par le pays concerné par le voyage ; on vérifiera également s’il implique une demande de visa (ce qui peut être le cas même pour des pays où on en est dispensé avec un passeport ordinaire).
Si vous voyagez avec vos enfants, sachez que, dorénavant, les mineurs, quel que soit leur âge, doivent eux aussi avoir un passeport individuel. La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale (le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr) ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire.
Lorsqu’un mineur voyage avec l’un de ses parents dont il ne porte pas le nom, il est fortement conseillé soit de pouvoir prouver la filiation (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15392), soit de présenter une autorisation de sortie du territoire (formulaire Cerfa n° 15646*01) dûment remplie et signée par l’autre parent avec copie de sa pièce d’identité. Cette autorisation ne dispense pas de l’accomplissement de toute autre formalité spécifique à la destination concernant les mineurs.
De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.
Permis de conduire : pour éviter tout désagrément, il peut-être utile, même pour les pays extra-européens reconnaissant officiellement sur leur territoire la validité du permis français, de se procurer également un permis de conduire international ou, à défaut, une traduction assermentée du permis français.
Voyage de moins de 30 jours : visa touristique à l'arrivée (500 000 roupies, payables en dollars US ou en euros ; valable 30 jours) pour les ressortissants français, belges et suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
Ressortissants français, belges et suisses : il est désormais possible de faire une demande de visa (e-VOA) en ligne sur le site molina.imigrasi.go.id
Ce e-visa est d'une validité de 90 jours pour une durée de 30 jours. Il est reconnu pour des entrées aux aéroports internationaux Soekarno-Hatta de Jakarta, Ngurah Rai de Bali et à Surabaya, Medan, Manado et Yogyakarta. Tarif : 500 000 roupies.
Attention ! Les titulaires d'un passeport d'urgence ne peuvent pas voyager en Indonésie dans le cadre de cette exemption. Ils doivent faire une demande de visa auprès de l'ambassade d'Indonésie.
A noter ! Depuis le 14 février 2024, le gouvernement indonésien a introduit une nouvelle taxe de 150 000 roupies (environ 9 euros) pour les visiteurs internationaux à Bali, y compris les enfants. Le paiement peut se faire à l’arrivée, lors du passage à l’immigration, et le règlement peut s'effectuer par carte bancaire.
Les passagers doivent obligatoirement remplir la déclaration de douane électronique https://ecd.beacukai.go.id/ et obtenir un code QR dans les trois jours précédant le départ.
Tous les passagers doivent remplir un formulaire de santé électronique accessible sur l'adresse : https://sshp.kemkes.go.id. Après avoir rempli le formulaire, vous recevrez un QR code à présenter à votre arrivée
Pas de vaccin obligatoire, sauf contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de pays d'Afrique subsaharienne et d'Amérique latine où la maladie est présente.
Comme pour tout voyage, il est important d'être immunisé contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite, les hépatite A (risque alimentaire) et hépatite B (risque sexuel et sanguin), la coqueluche (dont la réapparition chez les adultes, même en France, justifie la vaccination pour tout voyage), la rougeole pour les enfants. Et, en fonction des risques personnels d'exposition la typhoïde (risque alimentaire) et la rage (pour les séjours aventure et pour les résidents, surtout les enfants), l'encéphalite japonaise, la vaccination (à faire faire dans un centre de vaccinations internationales) concerne surtout les expatriés en zone rurale, mais elle doit aussi être conseillée aux voyageurs ayant une activité de plein air importante pendant les périodes de circulation du virus (nuits sous la tente, treks dans les rizières, pendant la mousson en particulier).
Le risque de paludisme, en Indonésie, varie considérablement d'une île à l’autre, les plus touristiques étant les moins impaludées. Partout, il sera d'autant plus nécessaire de se protéger, jour et nuit, des piqûres de moustiques, qu'ils peuvent aussi transmettre d'autres maladies (dengue, chikungunya, voire encéphalite japonaise ou virus Zika). Ces dispositions seront suffisantes à Java, Sumatra et Bali et maintenant aussi à Lombok ou aux Célèbes même si, localement, des modifications climatiques temporaires (séismes, tsunamis) peuvent entraîner une réactivation du paludisme (voir nos news santé). Les voyageurs à Bornéo, ou Irian Jaya, devront en plus prendre un traitement préventif : Atovaquone (Proguanil - Malarone ou un de ses génériques) ou Doxycycline prescrit par leur médecin. Compte tenu du risque d'effets indésirables, la prescription de méfloquine (Lariam) ne sera proposée aux voyageurs qu'en cas de bonne tolérance lors de voyages antérieurs ou de contre-indication aux autres médicaments actifs.
Depuis 2019, nous nous efforçons d’appliquer les exigences des recommandations de la norme internationale NF ISO 20611 sur les bonnes pratiques en matière de durabilité dans le tourisme d’aventure. Ainsi, nous défendons et mettons en pratique, une vision du voyage durable et engagée, dans 5 domaines essentiels :
1/ Réduire notre empreinte carbone
Depuis 2018, 100% des émissions de CO2 de vos voyages sont absorbées. Et depuis 2020, les deux tiers de nos voyageurs en Europe continentale sont incités à partir en train plutôt qu’en avion ! En savoir plus…
2/ Améliorer la gestion des déchets
Sur nos voyages, bouteilles en plastique et couverts jetables sont bannis. Au sein de l'entreprise, tri des déchets, produits d'entretien écologiques, etc. En savoir plus…
3/ Protéger la faune
Depuis 2019, nous appliquons notre « Charte sur le respect de la vie animale » : ne pas perturber leur habitat, respecter une certaine distance, prendre soin des animaux de bât, etc. En savoir plus…
4/ Soutenir les populations locales
Nous appliquons depuis 2019 notre « Charte de l’accueil communautaire ». Nous soutenons financièrement des projets locaux de protection de l’enfance et d'aide au développement économique. En savoir plus…
5/ Favoriser l'accessibilité
Un tour opérateur d'aventure qui propose des voyages adaptés aux Personnes à Mobilité Réduite (hébergements, véhicules, étapes…) ? Mais oui, l'aventure ce n'est pas que le trek ! En savoir plus…
Et vous que pouvez-vous faire ?
Pour commencer, prendre connaissance et appliquer les 15 commandements du voyageur responsable avant, pendant et après le voyage.
Chacun de nous peut contribuer à être un voyageur responsable, attentif au monde et à ses habitants, en suivant quelques conseils avant, pendant et après le voyage.
- Avant le voyage
1- Choisissez des professionnels engagés dans le tourisme responsable
2- Vous informer, apprendre quelques mots dans la langue du pays…
3- N’emportez que l’essentiel et ramenez des souvenirs fabriqués localement
4- Gardez l’esprit critique
- Pendant le voyage
5- Adoptez les us et coutumes locaux
6- Avant de photographier une personne, prenez le temps de lui demander
7- Comme chez vous, triez les déchets et économisez les ressources
8- Préservez les sites visités
9- Préférez le don aux associations plutôt que la mendicité
10- Dénoncez l’exploitation sexuelle des enfants
- Après le voyage
11- Honorez vos engagements
12- Signalez les situations graves et intolérables remarquées
13- Compensez les émissions liées à votre voyage
14- Soutenez des initiatives locales
15- Partagez votre expérience
Trek ou ascension incluant des journées de 7h de marche et plus, avec des dénivelés supérieurs à 1000 m, parfois en haute altitude ou dans des conditions très difficiles. Condition physique optimale, forte motivation, grande détermination et réelles capacités d’adaptation exigées.