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Conseil du pro !
Prenez suffisamment de batteries pour vos appareils photos et vidéos, car il n'existera aucune possibilité de les recharger une fois que vous serez arrivés sur place.
Un massif labyrinthique de canyons, les glaces de l’Arctique, des forêts inextricables : aucun terrain ne semble faire frémir Evrard Wendenbaum. Au contraire ! Ce jeune quadra Isérois est prêt à endurer des jours de marche avec 30 kg sur le dos, des heures à ramper dans la boue ou à escalader des parois vertigineuses si, au bout, il a une chance (mais pas la certitude) de découvrir un espace naturel encore préservé ! « Mon but c’est d’aller voir et d’essayer de protéger », lance-t-il tranquillement, comme si la chose allait de soi.
Grimpeur, féru de montagne, de spéléo, de canyoning, de kayak…, rien ne l’arrête ou presque. En 2004, il tente à vélo sa première incursion dans le Makay, un massif malgache, particulièrement isolé et riche en biodiversité. Un flop. Sable et deux-roues ne font pas bon ménage. La leçon est formatrice.
Depuis, il a organisé (avec succès) plusieurs expéditions scientifiques avec, à chaque fois, un film à la clé. À Madagascar, avec l’association environnementale Naturevolution, il est même parvenu à faire classer le Makay en aire protégée. Mission accomplie ? Pas pour ce grand gaillard. Ailleurs, d’autres édens sont menacés par l’exploitation humaine (mines, déforestation…). D’autres courses contre la montre sont lancées. En 2014, toujours avec des chercheurs, il s’immerge dans la forêt du massif quasi-inexploré de Matarombeo (Indonésie). Deux ans plus tard, cap vers le Scoresby Sund, un gigantesque ensemble de fjords du Groenland. Deux spots où il espère retourner très vite. Son credo reste le même : explorer, étudier et tenter de sauver ces « mondes perdus ».
Vol vers Reykjavik. Navette de l’aéroport à la ville. Nuit à l’hötel à Reykjavik.
Transfert aéroport et envol pour Constable Point via Akureyri en tout début d’après-midi où nous accueille notre guide. Après un rapide transfert en 4x4 vers l’embarcadère, Evrard nous présente son ami chasseur Inuit et le bateau qui va nous accompagner tout au long de l’expédition. Sans attendre, nous enfilons toutes les couches possibles et partons pour une navigation à plein régime, glaciale mais “grand spectacle” vers l’intérieur du fjord du Scoresby. Nous côtoyons déjà l’immensité du Groenland et de splendides icebergs de plusieurs dizaines de mètres de haut. 5h plus tard environ, nous posons le pied à terre sur la magnifique petite île de Denmark Ø où nous trouvons une charmante cabane de chasseurs Inuit installée avec une vue imprenable sur le fjord et de gigantesques glaciers. Briefing et présentation du déroulement du séjour.
Après un petit déjeuner sous le charme des lieux, nous reprenons le bateau à moteur pour deux petites heures dans un fjord aussi étroit que spectaculaire. Les sommets alentours de presque 2000 mètres d’altitude prennent ici leur élan les pieds dans l’eau. C’est dire si la taille de l’ensemble pousse à l’humilité.
Nous débarquons sur une grande plage et rendons visite à un campement scientifique international où nous découvrons le travail actuellement mené pour mieux comprendre le comportement des narvals, le mammifère marin le plus emblématique et le plus convoité des chasseurs de la région.
Sur cette même plage, nous récupérons nos kayaks et les préparons. Nous embarquons après le déjeuner et traversons le fjord plein nord en direction d’une petite île au rocher rouge. Un décor féérique contrastant merveilleusement avec le blanc des icebergs. Quelques premiers boeufs musqués s’invitent aussi dans ce décor de cinéma.
Nous traversons une nouvelle fois le fjord pour installer notre bivouac sur une petite presqu’île. Une fois les tentes installées, nous prenons un peu de hauteur et découvrons juste derrière cette presqu’île un gigantesque front de glacier, un des plus gros du Scoresby. Celui-ci vêle très régulièrement des icebergs et le spectacle est impressionnant.
Nos tentes sur la toundra, notre première soirée est confortable. Sous le jour permanent, les premiers tours de garde - une obligation pour se protéger d’éventuels ours polaires - s’organisent facilement.
Nous laissons nos kayaks sur place et montons à bord de notre bateau accompagnateur pour filer durant une heure en direction du fond du fjord le plus proche. Déposés en rive gauche du fjord, nous grimpons le versant au-dessus et atteignons une heure et demi plus tard un plateau donnant accès sur le versant opposé à un immense glacier. Nous prenons facilement pied sur ce glacier et rejoignons un grand lac d’eau de fonte d’une beauté à couper le souffle.
Nous gonflons nos packrafts ici et après une bonne pause et un rapide apprentissage, nous nous laissons happer dans l’exutoire du lac et glisser au fil de l’eau turquoise dans un gigantesque toboggan naturel long de plus de 50 km. Nous faisant passer tantôt à l’air libre, tantôt dans de véritables tunnels sous-glaciaires, cette descente est purement et simplement indescriptible. C’est incontestablement un des moments forts de l’expédition !
Après plusieurs heures hors du temps, nous quittons ce monde parallèle, dégonflons nos packrafts et reprenons la randonnée pour retrouver les berges du fjord où nous attend notre bateau. Il nous ramène en quelques minutes au bivouac.
Après la grosse journée de la veille, nous partons tranquillement en kayak dans le Rødefjord au milieu des icebergs géants nous arrêtant quand bon nous semble. Le craquement constant des icebergs nous berce tout au long de ce cabotage.
Nous terminons le parcours sur le bateau accompagnateur pour rejoindre le bivouac d’Harefjord.
Nous partons pour une nouvelle journée fabuleuse de glisse au pays des icebergs. Durant ce parcours, nous longeons de beaux versants rocheux mais aussi des thalwegs de roche rouge. Des boeufs musqués, renards arctiques, lagopèdes et autres lièvres arctiques foisonnent dans ce fjord. C’est une douce journée. Physique mais agréable et détendue.
Une fois dans le Rypefjord, nous le traversons pour installer notre bivouac au pied de la péninsule de Renland.
Nous chargeons nos sacs pour 5 jours d’autonomie et attaquons par une ascension assez raide sur un versant couvert de toundra. Cette montée nous permet de découvrir l’ampleur des fjords de la région. Nous croisons quelques boeufs musqués avant de rejoindre un col. Une fois au col, nous basculons de l’autre coté et quittons ainsi le milieu marin pour pénétrer pour quelques jours en milieu purement montagnard. Des moraines raides et instables nous obligent à la prudence et ralentissent notre progression. Nous devons traverser un petit lac à l’aide de nos packrafts et nous bivouaquons un peu plus loin non loin d’une superbe cascade entouré de douces montagnes. Le silence est envoutant et le paysage grandiose et apaisant.
Nuit sous tente.
Quelques deux heures de marche nous attendent avant de monter sur nos packrafts pour traverser le premier grand lac du parcours. Long de plus de 10 km, il nous demande plus de trois heures de pagayage avant de prendre pied sur une moraine de l’autre côté. Cette traversée nous permet de passer au pied de quelques beaux fronts de glaciers comme autant de séracs en équilibre précaire au-dessus de l’eau. Par prudence, nous ne nous approchons pas trop. Une fois arrivés sur la moraine, nous déjeunons.
Nous remontons cette moraine puis par une petite escalade sur glace, nous prenons pied sur le glacier lui-même. Nous franchissons ici le point le plus haut de notre parcours (1000m environ). A mesure que nous progressons, les reliefs se font plus marqués et les glaciers de plus en plus nombreux. Nous entamons la descente du glacier en direction d’un magnifique lac verrouillé entre deux gros glaciers, le paysage est spectaculaire. Nous quittons le glacier en rive gauche pour une petite ascension sablonneuse puis herbeuse nous permettant de rejoindre un belvédère exceptionnel juste au-dessus du lac et face à plusieurs glaciers. Un petit cours d’eau passe par là. Le site est idéal pour le bivouac.
Nuit sous tente.
Nous quittons notre bivouac pour franchir un petit col et entamer une descente particulièrement raide faite de gros blocs. Nous progressons avec une grande prudence et rejoignons le fond de la vallée où s’écoule une rivière glaciaire au débit conséquent. Nous longeons celle-ci sur quelques centaines de mètres jusqu’à un replat où nous la traversons à pied, en slip et sacs sur la tête (enfin on se comprend !). Un obstacle glaçant mais heureusement très court.
De l’autre côté, nous nous réchauffons puis nous grimpons sur une moraine pour traverser un nouveau glacier. Celui-ci nous amène au bord du deuxième et dernier grand lac de cette traversée. Nous déjeunons là.
A l’aide de nos packrafts, nous progressons sur ce lac entouré de parois et de glaciers impressionnants. Il nous faut 4 heures de slalom entre de petits icebergs pour en venir à bout. Nous amarrons nos packrafts au pied d’un petit couloir rocheux que nous remontons pour nous percher sur un belvédère confortable fait de dalles de granites oranges. Disposé face à des pitons granitiques extraordinaires et des glaciers infranchissables, le décor laisse sans voix. Assurément un des plus beaux bivouacs du monde.
Nuit sous tente.
Nous quittons avec regrets ce coin de rêve et retrouvons nos packrafts pour une ultime heure de pagayage avant de prendre pied sur le plus grand glacier du Renland. Nous le remontons durant 2 heures avant de franchir un point haut et de redescendre doucement de l’autre côté. Le glacier d’abord facile devient un peu plus compliqué à mesure que l’on descend. Le paysage est ici très alpin. Les parois alentours dont notamment le Mirror wall - un des derniers défis des alpinistes - sont vertigineuses.
Nous terminons la journée par une moraine relativement facile avant de bivouaquer au front du glacier sur un terrain sablonneux parfaitement plat et confortable.
Nuit sous tente.
Nous quittons le bivouac et démarrons la journée en franchissant l’exutoire du glacier. Le tumulte est impressionnant ! Une fois de l’autre côté, nous progressons à nouveau pendant 2 heures sur un terrain plat mais sablonneux. Nous traversons un nouveau cours d’eau glacial, de l’eau jusqu’à la taille puis traversons un dernier désert de sable avant de buter contre le front du glacier Apusinikajik.
Une petite escalade de glace nous permet de grimper sur son dos et de dérouler en direction du fjord Skillbugt. Si le temps nous le permet, nous installons un rappel pour découvrir l’intérieur d’un moulin, ces gouffres dans lesquels se jettent les eaux de fonte. Une expérience bruyante et impressionnante dans un milieu féérique baigné de toutes les teintes possibles de bleu. Un grand moment !
Une petite recherche d’itinéraire nous permet d’atteindre la vallée puis l’embouchure. Là, nous retrouvons notre guide Inuit et son bateau.
Celui-ci nous amène en une demi-heure sur une petite île de l’archipel de Bear Island.
Nous y installons notre bivouac et retrouvons nos kayaks.
Nuit sous tente.
Nous partons pour une belle journée de kayak de mer et d’observation de la faune locale (phoques, boeuf musqués, oiseaux, narvals et ours polaires peut-être). Pas d’objectif précis, nous cabotons d’île en île, nous arrêtant souvent pour profiter de ce lieu magique et approcher de beaux icebergs coincés ici dans les petits bras de mer peu profonds. L’occasion peut-être de grimper sur l’un d’entre eux. Nous retrouvons le même bivouac que la veille.
Option : Des boucles de plusieurs longueurs sont proposées pour s’adapter aux envies et à l’état de forme de chacun. Pour ceux qui le souhaite, il est possible de rester toute la journée au camp pour se reposer.
Après une courte traversée en bateau, nous partons, armés de notre matériel d’alpinisme, pour un parcours de crête somptueux entre deux bras de mer (sans doute une des plus belles courses d’arête du monde). Ce parcours vertigineux nous amène jusqu’à 600 mètres d’altitude et nous offre un panorama à couper le souffle sur l’ensemble de l’archipel des Bear Islands mais aussi sur le Milne land, le Jameson land ou encore le Renland, ses parois et sa calotte glaciaire.
Nous rejoignons l’autre côté de l’île en fin de journée. Le bateau nous attend et nous amène en une petite heure à Sydkap pour une dernière soirée festive et plus confortable dans une magnifique cabane de chasseurs Inuit.
Option : Pour ceux qui le souhaite, il est possible de se rendre dès le matin à la jolie cabane de Sydkap pour passer une journée plus relaxante et contemplative.
Nuit dans une cabane.
Nous embarquons à l'aube sur notre bateau rapide qui, en 5 heures, nous amène à l’embarcadère de Constable Point. Nous y déjeunons et saluons notre guide Inuit. Une dernière navette 4x4 (ou une dernière demi-heure de marche) nous amène à l’aéroport. Nous décollons à 14h30 et arrivons à Reykjavik à 19h30 après une escale à Akureyri. Une navette nous amène à l'hôtel en centre-ville où nous célébrons la fin de l’expédition autour d’un bon repas.
Reykjavik - Paris
Vol depuis Reykjavik, arrivée le jour 15 à Paris.
N.B. :
Votre guide peut être amené à modifier l'itinéraire en raison de contraintes d'organisation (transport et hébergement notamment), des conditions météorologiques, du niveau des participants, ou de toute autre cause relative à la sécurité du groupe.
Vous souhaitez ajouter ou privatiser une date de départ afin de la réserver à vos proches, vos amis, votre association, votre CE : décrivez-nous votre projet !
Ce voyage exige une très bonne condition physique de par sa rusticité, l'engagement requis, mais aussi le fait que les températures n'excédent pas 5° en été.
De 7 à 8 participants.
En guesthouse à Reykavik les j1 et j14 et sous tente durant le circuit.
Vu la nature de l'expédition les repas se prennent sous forme de nourriture lyophilisée durant tout le parcours au Groenland.
Comme on peut, où l'on peut... durant le raid.
EVRARD WENDENBAUM (CHEF D’EXPÉDITION) :
Passionné de nature et d’exploration, Evrard est aventurier, explorateur, organisateur d'expéditions scientifiques, photographe et réalisateur. Son travail l’a mené depuis une quinzaine d’années à parcourir des recoins parmi les plus inaccessibles de la planète et à en ramener de splendides images et d’incroyables récits d’aventure qui ont été publiés et présentés dans de nombreux festivals, documentaires télé, magazines et livres. Il dirige également l’association environnementale Naturevolution et mène le projet "Lost Worlds", une série d’expéditions à la découverte des dernières terrae incognitae de la planète. Il a ainsi organisé, en 2016, une première expédition sportive et scientifique multidisciplinaire dans le fjord de Scoresby Sund. C'est de cette expédition qu'est tiré le présent voyage. Voir
Mission Scoresby. Il en a aussi tiré un film documentaire, "Scoresby, les murmures de la glace", prochainement diffusé sur Arte. Voir Teaser Scoresby les murmures de la glacehttps://vimeo.com/235122134
En bateau rapide, en kayak, en pack-raft, et à pied.
Pour ce voyage vous voyagez avec la compagnie Islandaise Wow air pour aller à Reykjavik puis le lendemain vous volerez vers Constable point via Akureyri avec Air Iceland connect.
Vous vous retrouverez le 14/08 à l'embarquement avec vos collègues de voyages à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle.
- Les repas à Reykavik
- Les boissons et éventuels pourboires (voir onglet "fiche technique", rubrique "Pourboires").
Si vous êtes dans l’obligation d’annuler votre voyage avant son commencement (date de départ), vous devez en informer dès que possible NOMADE AVENTURE et l’assureur par tout moyen écrit permettant d’obtenir un accusé de réception. C’est la date d’émission de l’écrit qui sera retenue comme date d’annulation pour facturer les frais d’annulation selon le barème ci-dessous :
Jusqu’à 14 jours avant la date de départ : 35 % du prix total du voyage
De 13 à 7 jours avant la date de départ : 55 % du prix total du voyage
A moins de 7 jours avant la date de départ : 75 % du prix total du voyage
Le jour du départ (ou no-show) : 100 % du prix total du voyage
Pour plus de détails sur les conditions et frais d'annulation, annulation/résolution par certains participants et maintien du voyage pour les autres, consultez les articles 6, 6.1 et 6.2 dans nos conditions de vente.
Scoresby Sund n'est guère réputé pour ses galeries marchandes, par contre prévoyez quelques dizaines d'euros pour les deux soirées prévues à Reykjavík, où le niveau de vie est sensiblement supérieur au nôtre.
Naturellement laissé à votre libre appréciation, en fonction du niveau de service offert par le guide.
BIVOUAC
- 1 tapis de sol gonflable (type Quechua Forclaz Air)
- 1 sac de couchage duvet (-10°C confort)
- 1 drap/Sac à viande (type Thermolite Reactor)
- 1 bivouac d'urgence ou Couverture survie (type All weather blanket)
- 1 serviette ultralégères (type microfibre)
CHAUSSURES
- 1 paire de crampons ultralight (type Vargo Pocket Cleats Titanium)
- 1 paire de Crocs
- 1 paire de chaussures de montagne GoreTex, légères et pas trop montantes (type X Alp Mid LTR GTX Salomon)
DIVERS
- Crème solaire (125 ml) (+50)
- Paire de lunettes de soleil (Indice 4)
- Stick à lèvre (+50)
- Trousse de toilette (Brosse à dents, Dentifrice, etc.)
- Pochette étanche téléphone
- Stylos, carnet de voyage
- Passeports
- Porte-monnaie
- Briquets (petit)
- Couteau avec cordelette ou leatherman style multi-tool
- Gourde 1L
- Alcool perso (fiole)
- Frontale rechargeable en USB ou avec accus supplémentaires
- Traitements personnels (médicaments)
- Elastoplast et double peau
- Antidiarrhéique
- Antalgique
- 1 collyre
- Médicament pour la gorge
- 1 anti-inflammatoire
- 1 antibiotique à spectre large
- 1 sac à dos de randonnée 60-70L
- Une protection de pluie pour sac de rando
- 2 sacs étanches ultra light (35L) (type Ultra Dry Sacks Sea To Summit)
- 2 sacs étanches ultra light (20L) (type Ultra Dry Sacks Sea To Summit)
- 3 sacs étanches ultra light (4L-8L) (type Ultra Dry Sacks Sea To Summit)
Quelques principes de lutte contre le froid :
Notre pire ennemi : l’humidité. Paradoxalement, le problème majeur en arctique, c’est la chaleur excessive…même en hiver. Durant un effort physique notre organisme produit de la chaleur et de l’humidité et celle-ci est la plus difficile à combattre. Choisir les matières appropriées !
Les "3 couches" :
Pour l’habillement, la méthode multicouche est la meilleure. Il s’agit de porter plusieurs couches de vêtements dont les plus rapprochées du corps laissent facilement échapper la sueur. Les autres couches conservent la chaleur ou préservent le corps des conditions extérieures. Donc il faut porter des sous-vêtements qui absorberont cette humidité et changer ceux-ci en fin de journée, même si les vêtements vous semblent secs.
- La couche de base (à même la peau) :
Doit permettre la circulation de la transpiration du corps vers l’extérieur et permettre de rester au sec ; il s’agit habituellement d’un sous-vêtement. Les fibres synthétiques assurent les meilleurs résultats. Cependant les Norvégiens utilisent la laine (en particulier les sous-vêtements ullfrottés distribués en France par Pronor…).
- La couche intermédiaire :
Emprisonne notre chaleur. Durant longtemps, la laine fut abondamment l’isolant de base.
Aujourd’hui la polaire (fibre synthétique de polyester) est très efficace. L’eau ne la pénètre presque pas et elle sèche rapidement.
- La couche extérieure :
Sa fonction est de protéger de l’eau, de la neige et surtout du vent. Sa construction doit être solide. Elle devra être ample et descendre le plus bas possible. Elle doit être à la fois respirante et imperméable avec si possible des options techniques d’ouverture pour une meilleure ventilation.
RÈGLES DE BASE :
1. Des vêtements amples : Choisir des vêtements où l’on se sent à l’aise et ne pas les porter ajustés étroitement.
2. Des vêtements isothermes ou imperméables : Choisir les bons matériaux, pour les bonnes couches.
3. Les extrémités : Une grande part de la chaleur se perd par la tête. Comme pour le reste du corps les 3 couches s’appliquent aux extrémités : la tête, les mains et les pieds.
4. S’habiller et se déshabiller :Il faut savoir mettre et enlever les différentes couches de vêtements selon la situation.
5. Eviter l’humidité : Il faut bouger pour « créer » de la chaleur, mais sans transpirer…
C’est vrai, il va faire froid mais bien équipé ce n’est pas un problème ! Le froid est très relatif car la température de mi-juin à mi-août se situe entre 6 et 8°C, c'est-à-dire la même température que nous avons en été en montagne. Les Scandinaves disent : « il n’y a pas de mauvais froid, il n’y a que des mauvais vêtements » ! Cependant, pour les départs fin août les températures avoisines les 2°C, il faut donc adapter sont équipement en conséquence.
Il vous reste à bien choisir vos vêtements pour qu'ils soient agréables et à multi usages;
des vêtements qui :
- laissent passer la sueur,
- n'entravent pas les mouvements,
- sèchent rapidement,
- coupent le vent (wind proof)
Voici une liste de vêtements à emporter :
- 1 paire de chaussettes de laine épaisse pour la nuit
- 2 paires de chaussettes de randonnée montagne
- 1 caleçon chaud pour soir et nuit (type Patagonia Men's Capilene® Thermal Weight Bottoms)
- 1 caleçon léger pour action journée (type M's Capilene® Midweight Bottoms Patagonia)
- 1 pantalon de montagne déperlant/imperméable avec doublure polaire et stretch (type Pantalon Soft Xplore ou Pantalon Softshell NEVADA 3-H)
- 3 slip / boxer
- 2 patagonia
- Une veste polaire (type M's R2® Fleece Jacket Patagonia)
- Une veste duvet (type M's Down Sweater Hoody Patagonia)
- Une veste gore-tex légère et compactable
- Une veste Coupe Vent étanches avec manchons neoprene (type Switch ribstop Manches Longues Hiko)
- 1 buff
- 1 bonnet
- 1 chapeau ou casquette
- Une paire gants de laine ou gants windstopper
- Une paire de chaussons neoprene 7mm
- Une paire de gants néoprene 2-3 mm (type Beluga néoprène 3 mm ou Gants néoprène 1,5 mm Aqua Design Redstuff)
Passeport valide pour la durée du séjour pour les ressortissants de l´Union Européenne (idem pour les Suisses). Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
Afin de parer à toute éventualité, on veillera à disposer d’un passeport comportant le nombre de pages vierges requis ou suffisant (généralement 3, dont 2 en vis-à-vis).
Si vous voyagez avec vos enfants, sachez que, dorénavant, les mineurs, quel que soit leur âge, doivent eux aussi avoir un passeport individuel. La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale (le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr) ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire.
Lorsqu’un mineur voyage avec l’un de ses parents dont il ne porte pas le nom, il est fortement conseillé soit de pouvoir prouver la filiation (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15392), soit de présenter une autorisation de sortie du territoire (formulaire Cerfa n° 15646*01) dûment remplie et signée par l’autre parent avec copie de sa pièce d’identité. Cette autorisation ne dispense pas de l’accomplissement de toute autre formalité spécifique à la destination concernant les mineurs.
De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.
Pas de visa pour les ressortissants de l’Union Européenne (ni pour les Suisses). Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
Carte nationale d´identité ou passeport en cours de validité pour les ressortissants français, belges et suisses.
Comme partout, il est important d'être immunisé contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite (il sera capital, pour les membres d’expéditions en région polaire, d'être vaccinés contre le tétanos, qui peut être une complication des gelures graves), la coqueluche (dont la réapparition chez les adultes, même en France, justifie la vaccination pour tout voyage), la rougeole surtout pour les enfants, l'hépatite B (maladie sexuellement transmissible), l'hépatite A (maladie transmise par l'alimentation), éventuellement contre la rage.
Température moyenne en août : 4 degrés.
L'ours blanc est le maître des lieux, mais vous apercevrez aussi sans doute narvals et boeufs musqué. Côté flore, saules, et linaigrettes égaieront seront souvent au coeur des observations.
Un téléphone satellite Iridium sera à disposition du guide en cas de besoin.
Deux heures de moins que l'heure de Paris.
Le Groenland Edition 2017 "Le petit futé".
Lonely planet " Greenland and the artic"
Très peu de cartes disponibles sur la région que vous allez traverser. On citera néanmoins les sites danois geus.dk ou saga maps.dk qui peuvent présenter au moins une partie du parcours.
Depuis 2019, nous nous efforçons d’appliquer les exigences des recommandations de la norme internationale NF ISO 20611 sur les bonnes pratiques en matière de durabilité dans le tourisme d’aventure. Ainsi, nous défendons et mettons en pratique, une vision du voyage durable et engagée, dans 5 domaines essentiels :
1/ Réduire notre empreinte carbone
Depuis 2018, 100% des émissions de CO2 de vos voyages sont absorbées. Et depuis 2020, les deux tiers de nos voyageurs en Europe continentale sont incités à partir en train plutôt qu’en avion ! En savoir plus…
2/ Améliorer la gestion des déchets
Sur nos voyages, bouteilles en plastique et couverts jetables sont bannis. Au sein de l'entreprise, tri des déchets, produits d'entretien écologiques, etc. En savoir plus…
3/ Protéger la faune
Depuis 2019, nous appliquons notre « Charte sur le respect de la vie animale » : ne pas perturber leur habitat, respecter une certaine distance, prendre soin des animaux de bât, etc. En savoir plus…
4/ Soutenir les populations locales
Nous appliquons depuis 2019 notre « Charte de l’accueil communautaire ». Nous soutenons financièrement des projets locaux de protection de l’enfance et d'aide au développement économique. En savoir plus…
5/ Favoriser l'accessibilité
Un tour opérateur d'aventure qui propose des voyages adaptés aux Personnes à Mobilité Réduite (hébergements, véhicules, étapes…) ? Mais oui, l'aventure ce n'est pas que le trek ! En savoir plus…
Et vous que pouvez-vous faire ?
Pour commencer, prendre connaissance et appliquer les 15 commandements du voyageur responsable avant, pendant et après le voyage.
Chacun de nous peut contribuer à être un voyageur responsable, attentif au monde et à ses habitants, en suivant quelques conseils avant, pendant et après le voyage.
- Avant le voyage
1- Choisissez des professionnels engagés dans le tourisme responsable
2- Vous informer, apprendre quelques mots dans la langue du pays…
3- N’emportez que l’essentiel et ramenez des souvenirs fabriqués localement
4- Gardez l’esprit critique
- Pendant le voyage
5- Adoptez les us et coutumes locaux
6- Avant de photographier une personne, prenez le temps de lui demander
7- Comme chez vous, triez les déchets et économisez les ressources
8- Préservez les sites visités
9- Préférez le don aux associations plutôt que la mendicité
10- Dénoncez l’exploitation sexuelle des enfants
- Après le voyage
11- Honorez vos engagements
12- Signalez les situations graves et intolérables remarquées
13- Compensez les émissions liées à votre voyage
14- Soutenez des initiatives locales
15- Partagez votre expérience
Trek ou ascension incluant des journées de 7h de marche et plus, avec des dénivelés supérieurs à 1000 m, parfois en haute altitude ou dans des conditions très difficiles. Condition physique optimale, forte motivation, grande détermination et réelles capacités d’adaptation exigées.