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Nomade Aventure et Wheeled World, partenaires de l’aventure pour tous

Le par

Myriam et Pierre Cabon dans le Tyrol en Autriche © Nicolas Sebag/Wheeled World

Aller toujours plus loin dans ses engagements en matière de tourisme responsable et rendre l’aventure accessible au plus grand nombre, c’est ce à quoi Nomade Aventure œuvre depuis de nombreuses années. Ainsi, dans le cadre de ses actions, il a créé une gamme de voyages sur mesure adaptée aux personnes à mobilité réduite (PMR). Et pour approfondir cette offre (une des rares en France), quoi de mieux que de s’entourer d’experts en la matière comme Pierre et Myriam Cabon, un couple de globetrotteurs handi-valide, fondateurs de Wheeled World, le média de l’aventure pour tous. Focus sur cette belle rencontre, source d’un partenariat des plus enrichissants et prometteurs…

Myriam et Pierre Cabon, fondateurs de Wheeled World

Myriam et Pierre en Écosse © Myriam Cabon/Wheeled World

Myriam et Pierre, c’est avant tout une histoire d’amour qui débute en 2015. Quelques mois plus tard, Pierre est blessé dans l’attentat du Bataclan. Touché à la moelle épinière, il devient paraplégique et doit maintenant se déplacer en fauteuil roulant. En 2017, après de longs mois d’une rééducation intense, et malgré les nouvelles contraintes du handicap avec lesquelles le couple doit composer, ils décident de ne pas renoncer pour autant à voyager. Une passion débordante qui les anime plus que tout comme le décrit Myriam : « Partir en voyage pour nous, c'est découvrir à la fois des paysages mais aussi une culture, rencontrer des personnes... Et puis, c'est se déconnecter complètement de ce qu'on connaît et s'ouvrir à autre chose que notre quotidien », dont la dimension « aventure » y est très prégnante : « (…) l’accès à la vie sauvage, à la nature, aux grands espaces, le fait de faire du sport en extérieur aussi, sans oublier une part d'inconnu, un truc qui fait vibrer, quelque chose qui nous met vraiment dans un autre état d'esprit » et qui se vit dans l’action et l’immersion explique Pierre : « Sur l’île de La Réunion par exemple, au cœur de la forêt de Bélouve, il y a une promenade de 300 m sur des palissades au milieu des fougères. Et même si ce n’est que 300 m, et que c'est très très court, on est quand même intégrés et on en profite autant que les autres. » Forts de leurs premières expériences quelque peu balbutiantes, ils souhaitent désormais partager leurs aventures adaptées. En 2018, ils créent Wheeled World, le média de l’aventure pour tous, riche en conseils pratiques à travers des vidéos, photos et articles détaillant leurs expériences. Leur objectif ? Permettre à leur communauté, et au-delà, d’être informée, rassurée et surtout inciter à accéder à leur rêve de voyage et d’aventure de façon sereine, en toute sécurité. « On a eu l'impression à un moment donné qu'on ne pourrait plus voyager comme ça, et donc on a eu envie de montrer (aux autres) que c'était possible et de se montrer (à nous-mêmes) que c'était possible » développe Myriam. En 2019, ils entament un tour du monde qui les mènera du Pérou à la Patagonie jusqu’en Nouvelle-Zélande qu’ils sillonneront à vélo-tandem en 2020. La pandémie du Covid vient interrompre ce périple et recentrer un peu plus leurs activités en France via le lancement des Éclaireurs, la première web-série sur YouTube qui part à la rencontre des acteurs locaux de l’outdoor accessible. De là, plus rien ne les arrête, pas même l’ascension du Kilimandjaro qu’ils réaliseront quelques temps après…

Nomade Aventure et Wheeled World : un partenariat qui fait sens !

Pierre, Myriam et Fabrice Del Taglia lors de la journée de séminaire de Nomade Aventure au château de Janvry en juin 2024

Défier les limites, mieux encore les dépasser, viser la Lune, c’est aussi un des mantras de Fabrice Del Taglia, directeur général de Nomade Aventure, comme il le souligne à ses équipes pour montrer le sens et l’importance de développer une gamme de voyages adaptés aux PMR : « (…) cela peut paraître contre-intuitif, pour une agence dont deux tiers des voyages se font à pied, à vélo, à raquette, à cheval, etc., de s’adresser à des personnes en fauteuil roulant. Mais, outre que l’essence de nos voyages (sortir des sentiers battus, s’immerger dans la nature, rencontrer les populations locales…) n’implique pas d’être sportif ou même valide, outre l’évidente et fondamentale dimension éthique de permettre à chacun de vivre son aventure, c’est un défi qui aide à répondre à la question… « à quoi servons-nous, en tant que tour-opérateur, quel que soit le public ? ». Et bien justement : à concevoir et organiser des voyages compliqués, risqués ou impossibles à faire par soi-même, et à assurer la sérénité durant le voyage. » En 2023, dans la continuité de ses engagements responsables, Nomade souhaite approfondir l’offre existante de ces voyages alors que Pierre et Myriam sont aussi en pleine réflexion : « Ça fait longtemps qu’on veut ancrer un peu plus Wheeled World dans le réel (…) qu’on nous demande pourquoi on ne crée pas des voyages pour que les autres puissent partir. Parce que donner des informations, c'est bien, mais ça reste quand même chronophage de planifier un voyage quand on est en fauteuil. » Dans ce contexte d’évolutions respectives, ces deux passionnés d’aventure se rencontrent. Et comme on dit : Qui se ressemble s’assemble ! Nomade et Wheeled World ont de nombreuses valeurs en commun comme le confirment Myriam et Pierre : « Il y a vraiment cet esprit d'aventure qu'on a retrouvé chez Nomade et qui nous ressemble (…) Aujourd'hui, il existe des agences de voyage 100% destinées aux personnes à mobilité réduite, ça c'est sûr, mais ce qu’on avait remarqué, c'est que ce sont des voyages plutôt courts sur des week-ends » et souvent organisés en France avec peu d’itinérance, « alors que nous, on aime partir assez longtemps en voyage. Avec Nomade, on ne part pas juste faire un road trip où l’on va visiter que du béton et ne pas avoir vraiment l’accès à la nature en lettres capitales. » Sans oublier de mentionner les fortes motivations de Nomade Aventure à promouvoir l’accessibilité aux voyages : « Il y a plein d'agences de voyage qui sont un peu réticentes ou qui ont un peu peur de se lancer parce que c'est quand même un gros projet. C'est beaucoup de travail de proposer des voyages pour des personnes à mobilité réduite. C'est un vrai engagement et il y avait une vraie envie du côté de Nomade Aventure de comprendre les besoins d’une personne à mobilité réduite, ça a tout de suite matché ! » Ce partenariat, c’est aussi une bonne façon de mutualiser les compétences et les connaissances de chacun, de créer de réelles synergies. Pour Myriam et Pierre, il s’agit de bénéficier du cadre juridique et administratif propre à un voyagiste, avec toute une équipe de conseillers-spécialistes de destinations, capables de « bien construire (…) des séjours clés en main » comme l’évoque Pierre, ainsi qu’un réseau de partenaires locaux sérieux et bien implantés partout dans le monde. Pour Nomade, l’organisation de ces voyages étant complexe, l’expertise, le regard, l’expérience de Myriam et Pierre sur le handicap en voyage sont cruciaux et précieux. En effet, c’est un gage fort de réassurance pour les clients de savoir « (…) que ça a été validé, défini pour eux par quelqu'un qui est en fauteuil et qui rencontre les mêmes problématiques qu'eux » témoigne Myriam.

De la formation des conseillers à la cocréation de voyages

Pierre devant un paysage de l'Ouest américain © Myriam Cabon/Wheeled World

Au cœur de ce partenariat, quelques champs d’action ont été identifiés telle la formation des conseillers-spécialistes sur mesure de Nomade Aventure, animée par Myriam et Pierre. Au début de l’année 2024, se basant sur leurs retours d’expériences (5 ans de voyages dans le monde entier), cette formation s’est organisée en plusieurs phases. Parmi elles, une mise en situation sur le terrain dans un hôtel. Chaque conseiller (un par zone du monde) a été invité à s’installer dans un fauteuil roulant pour se mettre en situation et comprendre les principaux besoins de ce type de clientèle, les contraintes et les peurs associées, des parties communes via l’ascenseur jusqu’aux salles de bains et toilettes comme le raconte Pierre : « (…) on les a installés dans un fauteuil pour faire un test concret dans une chambre d’hôtel et leur montrer où étaient les problématiques et pourquoi c'était important de proposer des hébergements qui soient accessibles quand on est en fauteuil. On a voulu leur donner toutes les clés. » Myriam et Pierre ont aussi axé la formation sur l’écoute et les éléments de langage à utiliser pour créer un échange respectueux et constructif, poser les bonnes questions, proposer des solutions, s’adapter, anticiper les éventuelles difficultés… une étape importante qui va permettre ensuite de réaliser un itinéraire sur mesure adapté aux besoins et contraintes du client. « Tout cela leur a permis d’ouvrir les yeux, de changer leur regard sur ce qui était possible, que finalement réaliser une activité d’aventure quand on est en fauteuil, ce n’est pas compromis comme ils avaient pu le penser, c’est juste de l’organisation » déclame Myriam. Outre les enseignements que cette formation apporte aux conseillers, elle permet également de « rassurer les clients qui souhaitent réserver » car « les conseillers ont été formés par des personnes dans la même situation (de handicap) qu’eux. » Pour compléter l’offre existante des voyages adaptés aux PMR, Myriam et Pierre participent également à la cocréation d’itinéraires inspirés de leurs propres voyages : « Ce sont des voyages que l’on a déjà faits. On a dormi dans un hôtel mais ensuite, on cherche dans chaque destination, sur chaque étape du parcours, d'autres hôtels de manière à donner plus de choix. On va donner également une activité outdoor, celle qu'on a fait, mais on va en chercher d'autres pour que les clients aient aussi un choix plus large. » De son côté, le créateur de voyages peut peaufiner l’itinéraire en fonction de ses connaissances sur la destination, des envies et besoins des clients. Parallèlement, Myriam et Pierre valident les programmes des voyages créés par Nomade Aventure et en testent certains afin de vérifier que tout soit bien accessible et adapté.

Des voyages d’aventure adaptés aux PMR dans le monde entier

États-Unis, Costa Rica, Tanzanie, Namibie, Vietnam, Sri Lanka, Thaïlande, Jordanie, Norvège : neuf voyages adaptés aux PMR sont déjà disponibles dont deux très plébiscités, comme « L’appel du Nord » en Norvège pour découvrir Bergen et les fjords du sud, en voiture, train et bateau et le « Safari pour tous » en Tanzanie, du parc Serengeti au cratère N’Gorongoro via le lac Manyara. Et bien d’autres destinations sont à venir tels le Canada, l’île de La Réunion et l’Australie.

Vue sur le fjord depuis Stegastein en Norvège © Sverre Hjornevik/Fjord Norway

Toutes ces idées de voyage sur mesure sont personnalisables selon les besoins et les envies des personnes à mobilité réduite. Elles s’adressent aussi bien aux personnes se déplaçant en fauteuil manuel qu’électrique : « La première chose, c'est d'écouter le client et de savoir quels sont ses besoins, parce qu’en fait, chaque handicap est différent et donc chaque personne en situation de handicap est différente et a des besoins différents » confirme Pierre. De plus, ces itinéraires reposent sur trois critères d’accessibilité essentiels détaillés dans un cahier des charges, et passés au peigne fin au moment de la création des voyages.

Pour le premier, le transport, « on va se demander (…) est-ce que la personne peut prendre l'avion, est-ce qu'elle peut prendre le train ? Est-ce que sur place, elle a besoin d'une voiture qui est adaptée pour la conduite ? Est-ce qu'elle a un fauteuil électrique ? Auquel cas, il faut prévoir un transport avec une rampe » précise Myriam. Dans tous les cas, les vols directs avec assistance à l’aéroport sont privilégiés. Et sur place, plusieurs options sont possibles selon la destination : chauffeur-guide avec aide aux transferts, location d’un véhicule adapté pour conduire en totale autonomie, réservation de place PMR dans les trains et bateaux.

Safari en 4x4 en Tanzanie © Myriam Cabon/Wheeled World
Le second critère concerne les hébergements. Ceux-ci sont sélectionnés avec rigueur pour leur accessibilité et leur confort et là aussi, ils doivent s’adapter aux besoins des clients. « Par exemple, il y a des gens qui vont vouloir des baignoires et d'autres non. Il faut aussi penser à l’accessibilité de la chambre, si on a de l’espace pour circuler, si on peut accéder facilement à la douche ou aux toilettes », sans oublier l’accessibilité de l’hôtel et de toutes ses prestations, « un hôtel où l’on peut profiter du restaurant et de la piscine (s’il y a) comme pour les personnes valides » explique Myriam. Si certains hébergements comme les hôtels de chaîne standardisés ont déjà bien pris en compte tous ces critères dans leur politique d’accueil, d’autres acceptent volontiers quelques adaptations comme relate Pierre : « Dans certains pays, ça évolue très vite et ça peut évoluer quand on arrive sur place. On est allés dans un hôtel tout au sud de la Patagonie. L'hôtel était très accessible mais il n’y avait pas de chaise de douche. On le dit à la réception, on va se balader et 2h après, ils en ont mis une dans la chambre. C'est ça qui est hyper chouette, quand les gens comprennent et ne se posent pas trop de questions même s’ils ne connaissent pas, qu'on puisse réussir à instiller ça quand on se balade. Et sinon, il y a des personnes qui ont quelqu'un dans leur famille en situation de handicap donc là, les modifs ont été prises en compte ou c'est simplement des gens qui se disent en fait de base je construis mon hôtel accessible parce que c'est normal. Par exemple, en Namibie, une des conseillères Nomade a trouvé un lodge très accessible en plein désert avec une chambre de plain-pied et une salle de bain adaptée. »

Pierre et Myriam en prêt-à-camper au Québec © Nicolas Sebag/Wheeled World

Le troisième critère, ce sont les activités 100% aventure tels le safari en 4x4, la randonnée sur des sentiers aménagés, le kayak et le vélo. Quelques questions au préalable sont à poser aux clients pour que l’activité se déroule dans les meilleures conditions : « Par exemple, pour l’activité kayak, si la personne a besoin d’un transfert, si elle va accepter d'être portée pour l’installer dans l’embarcation. Il y en a beaucoup qui n'osent pas demander à cause de ça. Quel est son niveau d'autonomie ? Est-ce qu'elle peut en effet bien bouger les bras pour pagayer ? Est-ce qu'il faut prévoir un équipement supplémentaire, des coussins ? Et sinon, c’est principalement le transfert qui va poser le plus de questions, comment monter dans un hydravion ou dans un hélicoptère ? Beaucoup d'activités sont faisables quand on est en fauteuil, il faut juste savoir ce dont la personne a besoin et ce qu'elle a envie de faire » cite Pierre. Pour ce volet également, le couple s’appuie sur leurs propres expériences comme détaille Myriam : « On a identifié qu'on allait avoir certaines problématiques pendant le voyage, notamment pour tout ce qui est accès à la nature. Il y a le sujet du vélo, celui de la rando. Depuis que Pierre est en fauteuil, on met de côté les gens qui nous disent que ces activités ne sont pas possibles. Et du coup, on se dit ok, comment est-ce qu'on va y arriver ? À partir de là, on définit des solutions. Quand on part faire de la rando, on a toujours un harnais d'expédition polaire que l’on accroche sur le fauteuil de Pierre et cela nous permet de fournir des efforts à deux et donc d'aller un peu plus loin que ce que l’on pourrait faire si moi j'étais en train de pousser, pliée en deux, derrière. Pour le vélo, on avait trouvé un tandem, mais il existe d’autres équipements » comme un vélo avec maindalier et propulsion électrique ou une troisième roue électrique s’installant devant le fauteuil roulant.

Pierre et Myriam en kayak dans la Somme © Myriam Cabon/Wheeled World

Beaucoup de destinations ont déjà bien intégré tous ces critères dans leur politique d’aménagement du territoire et d’accueil touristique, comme la ville de Malaga en Andalousie, la Grèce (accès aux plages) ou les pays anglo-saxons, les États-Unis en tête : « tout est pensé pour les personnes à mobilité réduite comme les sentiers de randonnée dans les grands parcs nationaux. Mais pas seulement. Quand on y est allés, Pierre était en fauteuil depuis 3 ans, on était un peu hésitants, encore un peu novices quant au choix des restaurants. Et là, c’est la première fois qu’on y allait sans trop se poser de questions » déclare Pierre, avant d’aborder le texte législatif de l’ADA (American with Disabilities Act). Promulguée le 26 juillet 1990, cette loi est l’une des plus ambitieuses que le pays ait adoptées, en garantissant aux Américains ayant un handicap, un accès sans restriction aux bâtiments fréquentés par le public, l'égalité des chances dans l'emploi et en matière d'accès aux services gouvernementaux.

Bien plus qu’un voyage, une expérience humaine…

Entraide et rencontres sur un site au Cambodge © Myriam Cabon/Wheeled World

Au-delà des limites physiques évidentes, il y a de nombreuses limites psychologiques à partir en voyage lorsqu’on est en fauteuil : la peur de ce que l’on va trouver sur place, de ce qu’on pourra faire, à quels imprévus on va être confronter… Aussi, partir sur ce type de voyages sur mesure organisés par des spécialistes de l’aventure, avec toute une logistique bien pensée, peut faire sauter un certain nombre de barrières. Ce lâcher-prise permet de vivre des émotions fortes, de ressentir de nouvelles sensations, de se challenger, de lutter un peu plus contre son handicap avec à la clé des rencontres incroyables imprégnées d’une solidarité à toute épreuve révèle Myriam : « Quand on est vraiment en galère, qu'on est tous les deux et qu'on n'arrive pas à aller beaucoup plus loin, on a toujours soit d'autres touristes, soit des locaux qui viennent nous filer un coup de main. Comme ils voient qu'on a fait une partie du chemin, ils ont envie de nous permettre de faire la deuxième partie. Il n’y a pas un seul voyage qu'on a fait où l’on n’a pas rencontré des gens absolument supers. Ils n’étaient pas là pour assister un handicapé, ils étaient là pour partager un moment. » C’est ainsi qu’une randonneuse a rebroussé chemin pour les aider sur 100 mètres lors de l’ascension d’une montagne en Écosse se remémore Pierre avant de conclure : « Ce qu'on espère aussi un petit peu, même si ce n’est pas la principale raison de ces rencontres, c'est que lorsque cette personne rentre chez elle, il y ait ce petit truc dans la tête qui germe et derrière, que ça ouvre quelque chose dans son environnement, son quotidien, dans sa démarche », qu’il y ait en somme une prise de conscience, un passage de flambeau, pour sensibiliser le plus grand nombre à cette cause et la faire avancer. C’est toute la raison d’être de ces voyages.

 

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