Passeport en cours de validité, billet de retour et attestation d’hébergement, pour les ressortissants français, belges et suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
Afin de parer à toute éventualité, on veillera à disposer d’un passeport comportant le nombre de pages vierges requis ou suffisant (généralement 3, dont 2 en vis-à-vis).
De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.
Pas de visa requis pour les ressortissants français, belges ou suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
Pas de vaccin obligatoire, sauf contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de pays d'Afrique subsaharienne et d'Amérique latine où la maladie est présente.
Comme partout, il est important d’être à jour des rappels DTCPolio.
Hépatite A : maladie d’origine alimentaire dont l’immunité peut être acquise soit par vaccination, soit, chez les voyageurs habituels, par contact muet avec le virus (vérification simple par recherche d’anticorps protecteurs).
Les voyages dans les îles australes britanniques s’effectuant en général en bateau de croisière, donc en milieu fermé où les risques contagieux sont majorés, on peut envisager une vaccination antigrippe.
Absent.
Il n’y en a guère, depuis les récentes campagnes (surtout en Géorgie du Sud) d’éradication des colonies de rats amenés par les baleiniers lors de leurs escales. D’autant que ces rongeurs menaçaient plus les oiseaux et leurs œufs que les voyageurs…
Malouines : Port Stanley - Géorgie du Sud-et-les-îles Sandwich du Sud : King Edward Point.
Malouines : 35 400 dollars US par habitant environ en 2002.
Malouines : mont Usborne, 705 m (East Falkland) - Géorgie du Sud : mont Paget, 2 935 m (chaîne d’Allardyce) - îles Sandwich du Sud : mont Belinda, 1 370 m (île Montagu).
Le climat des Malouines (océanique subarctique) est, à l’usage, assez semblable à celui des îles britanniques. Humide, venteux, instable, avec des températures modérées : 22° de moyenne en été et 5° en hiver (attention ! les saisons s’entendent localement, à l’inverse des nôtres). La meilleure période pour une visite va de décembre à mars. Régime ordinaire de front froid pour la Géorgie du Sud, avec effet de föhn provoqué par la rencontre de forts vents d’ouest et des montagnes, tout cela donne des précipitations (neige, pluie) tout au long de l’année. Ici aussi, l’instabilité du temps est caractéristique. Neiges éternelles et glaces couvrent 56% de la surface de l’île ; depuis de début du XXe siècle, les 123 glaciers répertoriés sont néanmoins en régression. La moyenne des maximales se situe autour de 9° à Grytviken en février. Dans les îles Sandwich du Sud, il fait froid. La mer gèle de mai à novembre.
Les Malouines (Falkland Islands). Situé à 450 km environ des côtes argentines, l’archipel comprend plus de 400 îles et îlots, dont les deux principales, West Falkland (4 532 km²) et East Falkland (6 605 km²) se font face de part et d’autre du Falkland Sound (détroit des Falkland). Ces deux îles, aux côtes très découpées (spectaculaires falaises à l’ouest), où vit l’essentiel de la population, sont marquées de reliefs sédimentaires médiocres. Leur sol tourbeux est semé de nombreux lacs et étangs. A l’ouest de West Falkland, Weddell Island (254 km²) est la troisième en superficie, elle « abrite » une petite population d’éleveurs de moutons.
La Géorgie du Sud. D’une superficie de 3 755 km², elle se situe à 1 400 km environ au sud-est des Malouines, à la jonction de l’Atlantique et de la mer de Scotia. Elle a une forme allongée, entaillée de fjords profonds et présente un relief montagneux relevé : chaînes d’Allardyce et Salvesen (alt. max. 2 330 m).
Les îles Sandwich du Sud. Elles forment un arc orienté nord-sud à 560 km environ au sud-est de la Géorgie du Sud. Ce sont onze îles inhabitées d’origine volcanique que l’on répartit en quatre groupes du nord au sud : Traversay Islands, Candlemas Islands, Central Islands, Southern Thule. Le mont Belinda, point culminant de l’archipel, est un stratovolcan actif.
Ce sont les moutons qui ont longtemps porté l’économie des Malouines. Ils sont toujours très présents dans le paysage mais pèsent désormais moins de 2% du PIB. La pêche et la vente de licences de pêche pour le calmar (encornet rouge argentin, calmar de Patagonie) et différentes espèces de poisson (merlu, merlan bleu austral, légine australe et autres Nototheniidae, grenadier…) représentent, elles, plus de 50% du PIB. Les services, dont le tourisme, se développent notablement malgré une population réduite et des conditions géographiques et géopolitiques délicates. Des recherches pétrolières off shore n’ont pour le moment rien montré de décisif. La pêche (vente de licences pour la légine australe, le krill…) représente 80% des quelque 4,5 millions de livres de revenu annuel de la Géorgie du Sud et des îles Sandwich du Sud. Les 20% restant étant assurés par le tourisme, les taxes portuaires… Une large part de ces ressources est affectée à des activités de recherche et de sauvegarde du milieu naturel.
Sur les Malouines, pas un arbre indigène. Le vent… Des graminées, dont l’herbe à tussak ou tussock (Poa flabellata, qui peut mesurer trois mètres de haut et abrite une riche avifaune), des fougères, des genêts, des ajoncs, des lichens, mousses, sphaignes. C’est assez pauvre, mais ça produit de la tourbe. Côté mammifères terrestres, ce n’est pas riche non plus : le loup des Falkland s’est éteint. Certains animaux introduits par l’homme se trouvent à l’état semi-sauvage (chevaux, bovins, chèvres…). Les oiseaux en revanche abondent à la belle saison. A commencer par les gorfous et les manchots : Gorfou sauteur, Gorfou macaroni (rare), Manchot de Magellan, Manchot papou, Manchot royal… L’Huîtrier noir, le Bihoreau gris, le Puffin majeur, la Bécassine de Magellan, l’Albatros a sourcils noirs ou le Caracara austral se rencontrent sur les îles. Les palmipèdes sont en nombre ; le Brassemer des Malouines est endémique. Dans l’eau et sur les grèves, on croise le dauphin de Commerson, celui de Peale, l’otarie à fourrure des Falkland, l’otarie à crinière, l’éléphant de mer, l’orque…
Herbe à tussak encore et plus largement en Géorgie du Sud, avec d’autres graminées et des rosacées, comme la lampourde de Magellan, plus fougères, mousses, lichens… La faune aussi ressemble à celle des Malouines, plus étoffée toutefois grâce à l’abondance du krill dans les eaux. Oiseaux : Albatros hurleur (la plus grande envergure de tous les oiseaux), Albatros fuligineux, Albatros à tête grise, Pétrel géant, Gorfou macaroni et Manchot royal (plus de 150 000 couples en plusieurs colonies)… Le Pipit antarctique est du coin. Mammifères : éléphants de mer, phoques de Weddell, phoques léopards, otaries à fourrure... Le renne et le rat ont été introduits, intentionnellement pour le premier, inévitablement pour le second, qui est l’objet d’une active campagne d’éradication.
Malouines : 2 563 habitants (2012).
L’anglais.
L’anglais (avec des hispanismes, relatifs aux chevaux en particulier).
70% des Islanders, ou Kelpers (de kelp, varech), des Malouines sont d’origine britannique, galloise et écossaise surtout. Chasseurs de phoque et gauchos de diverses nationalités ayant fourni des ancêtres au restant. Plus récemment, une petite communauté chilienne et une autre d’immigrants de Sainte-Hélène se sont installés. La Géorgie du Sud et les îles Sandwich du Sud n’ont pas de population permanente ; l’été, les stations scientifiques de King Edward Point et Bird Island reçoivent une trentaine de personnes, chercheurs (qui parfois hivernent là) et personnel administratif.
Le christianisme des Malouines est le miroir des origines variées des Islanders : Church of England (anglicane), église catholique, United Free Church of Scotland, église luthérienne, orthodoxe grecque... En Géorgie du Sud, l’église luthérienne de Grytviken (affiliée à l’Eglise de Norvège) a été édifiée en 1912-1913 par des chasseurs de baleine, sous la conduite de Carl Anton Larsen (1860-1924). Elle n’eut un pasteur résident que deux ans : 1913-1914.
Malouines
21 avril : anniversaire de la Reine
14 juin : Liberation day (fin de la guerre de 1982)
Des pointes de flèche ont été retrouvées qui indiquent que, peut-être, des Indiens Yagan de Terre de Feu ont visité les Malouines avant l’arrivée des Européens. Leur découverte par Amerigo Vespucci lors de son troisième voyage en 1501-1502 est douteuse. Des cartes du XVIe siècle suggèrent que des navigateurs portugais les ont connues. L’Anglais John Davis y toucha, lui, en 1592. Le Hollandais Sebald de Weert aussi, en 1600 ; il a laissé son nom à cinq îles du nord-ouest de l’archipel qui sont aujourd’hui une réserve naturelle, les îles Sebaldines. En 1690, un autre Anglais, John Strong emprunte le détroit qui sépare les deux îles principales et le nomme Falkland Channel en l’honneur de son armateur, Anthony Cary, Cinquième Vicomte Falkland. Des chasseurs de phoque et des baleiniers malouins donnèrent à l’archipel son nom français d’îles Malouines. Louis-Antoine de Bougainville (1729-1811), conscient de leur intérêt pour la navigation vers le Pacifique ou les terres australes, entreprit à ses frais d’y établir une colonie d’Acadiens et d’en prendre possession au nom du roi de France. En 1764, il fonde Port Saint Louis sur l’île est et y installe vingt-sept personnes. Les colons devaient se maintenir et l’établissement se développer rapidement. Cependant, le capitaine anglais John Byron explorait l’ouest de l’archipel et fondait Port Egmont, sur Saunders Island, pour le compte de son roi (janvier 1765). Lorsque Bougainville et Byron se rencontrèrent peu après dans le détroit de Magellan, il y eut un froid… L’année suivante le capitaine John MacBride, de la Royal Navy, vint informer poliment les habitants de Port Saint Louis que les îles appartenaient à l’Angleterre. Il lui fut répondu avec toute l’urbanité possible qu’il se trompait, qu’elles étaient possession de Louis XV. Mais à la fin de l’année Bougainville avait reçu l’ordre de remettre les clés de sa colonie à… l’Espagne, laquelle s’inquiétait de ces mouvements à ses portes sud-américaines. Le comte s’exécuta et les Acadiens furent rembarqués (1767). Port Saint Louis devenait Puerto Soledad. En 1770-1771, les Espagnols tentèrent en vain de prendre le contrôle de Port Egmont. Les Anglais s’accrochèrent et parvinrent à maintenir leur colonie. Préoccupés ailleurs, ils la quittèrent de leur plein gré en 1776, laissant sur place une plaque attestant leur souveraineté sur les Falkland Islands. Quatre ans plus tard, les Espagnols se débarrassaient des derniers chasseurs de phoques britanniques. Dès lors, le territoire fut administré de Buenos Aires. Jusqu’à ce que l’évolution des affaires (révolution de Mai et début des guerres d’indépendance en Amérique du Sud) contraigne à un retrait en 1811, non sans que fut laissée sur place une plaque attestant la souveraineté de l’Espagne sur les Islas Malvinas.
Les îles étaient rendues aux chasseurs de phoques et de baleines, à des aventuriers, des gauchos et à quelques entrepreneurs à géométrie variable, comme Luis Vernet (1791-1871). En 1832, le gouvernement argentin de Buenos-Aires, qui reprenait à son compte la revendication espagnole de souveraineté, entreprit d’y installer une colonie pénitentiaire. Mais en 1833, le capitaine James Onslow imposait sans trop de peine et hissait l’Union Jack à Port Solitude. En 1934, le HMS Beagle vint relâcher dans le port. Charles Darwin (1809-1882) à son bord. A Londres, on commençait à envisager sérieusement la mise en valeur de l’archipel. Port Stanley fut fondé au nord-est d’East Island et doté d’un gouvernement colonial en 1845. Le nouveau port permettra à la ville de devenir une espèce de garagiste du cap Horn (jusqu’à l’ouverture du canal de Panama en 1914). Christ Church Cathedral fut consacrée en 1892. Le mouton cheviot (laine et viande) entamait une belle carrière dans le Camp. La chasse à la baleine connut une éclipse, puis se réorganisa en Géorgie du Sud ; l’éléphant de mer et l’otarie à fourrure manquaient disparaître. Pendant les deux-tiers du XXe siècle, le mouton allait dominer l’économie des Malouines. La Première Guerre mondiale fit de Port Stanley un dépôt de charbon clé pour la Royal Navy, laquelle, en coulant là l’escadre allemande d’Extrême-Orient de l’amiral comte Maximilian von Spee, remporta une victoire retentissante. Après la Seconde Guerre mondiale, la question de la souveraineté refit surface. Au cours des années soixante et au début des années soixante-dix, dans le cadre de négociations et d’accords entre la Grande-Bretagne et l’Argentine, les relations entre cette dernière et les Malouines se densifièrent (communications, approvisionnement énergétique et même certains éléments d’administration) mais, dans le même temps elles s’envenimèrent, exaspérées par des perspectives de contrôle des richesses réelles ou supposées des terres australes. Le 2 avril 1982, l’infanterie de marine argentine débarque sur l’archipel (opération Rosario) dont elle prend rapidement le contrôle. Le même sort est fait à la Géorgie du Sud. Le gouvernement de Margaret Thatcher est pris de court. Mais, refusant tout compromis, il réagit avec une détermination qui surprend à son tour Buenos Aires. Après des affrontements violents sur mer, dans les airs et sur terre, l’armée britannique reçoit la reddition du commandant argentin de la garnison de Port Stanley le 14 juin. La Dame de Fer a gagné. Les îles Malouines restent Falkland Islands. Les Malvinas n’en ont pas disparu pour autant de l’horizon politique argentin.
C’est James Cook qui, en 1775, a baptisé l’île Roché South Georgia et attiré sur elle l’attention des chasseurs de phoques. En quelques dizaines d’années, les otaries à fourrure sont au bord de l’extinction. Il faudra de sévères moratoires à partir des années 1880 pour que leur population se reconstitue en partie. A cette époque, la chasse à la baleine prend un tour industriel (bateaux à vapeur, harpon explosif…). En 1904, les Norvégiens fondent une première station baleinière, Grytviken, qui fonctionnera jusqu’en 1965. Il y en aura sept en tout, avec des durées d’activité variables. Au milieu des années vingt, elles produisent plus de 400 000 barils d’huile par an. Baleines bleues, rorquals communs, baleines à bosse, cachalots se raréfient. C’est pourtant une innovation technique, mise au point par un chasseur baleinier norvégien, la cale de Sorlle, laquelle permet de traiter à bord du navire-usine les baleines capturées, qui provoque, entre 1929 et 1934, la fermeture des stations (aujourd’hui villes fantômes, démantelées peu à peu par les éléments), à l’exception de Grytviken et Leith Harbour. La Kriegsmarine ayant coulé les flottilles britannique et norvégienne, la chasse est suspendue pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle reprend dès la fin des hostilités. La Commission baleinière internationale, créée en 1946, ne parvient pas à lui imposer des règles. Des sociétés japonaises prennent sur place le relais des Norvégiens. Jusqu’en 1965, date à laquelle Grytviken et Leith Harbour éteignent les fourneaux. En 1908, les Britanniques avaient précisé le statut constitutionnel de la Géorgie du Sud et des îles Sandwich du Sud ; l’année suivante, ils avaient installé un bureau administratif à King Edward Point, près de Grytviken. C’est là que le British Antarctic Survey devait installer une station de recherche en 1949.
Les Malouines sont un territoire d’outre-mer britannique, régi par une constitution datant de 2008 et bénéficiant d’une grande autonomie interne (défense et politique étrangère sont à la charge de la Couronne). La reine d’Angleterre, chef de l’Etat, est représentée sur place par le Governor of the Falkland Islands. L’Executive Council de l’archipel, présidé par le gouverneur et composé du Chief Executive, nommé par le gouverneur, du directeur des finances et de trois membres de l’assemblée, en est le gouvernement. L’assemblée législative est monocamérale à 10 membres : le Chief Executive, le directeur des finances et huit députés élus au suffrage universel pour un mandat de quatre ans. Le système judiciaire est une émanation de celui de la mère-patrie. Le gouverneur des Malouines est aussi en charge de la Géorgie du Sud et des îles Sandwich du Sud, qu’il administre avec une petite équipe selon les canons de la constitution de 1985.
Contre les revendications argentines sur les îles Malouines, les Britanniques font valoir que la population des Falkland Islands souhaite rester dans le giron d’Albion ; les Argentins rétorquent que leurs revendications sont territoriales et que les habitants des Malvinas ne sont que des colons ; à quoi les premiers répondent en substance que « c’est celui qui le dit qui l’est ». Bref, cela prêterait à sourire si des tranchées, des champs de mines et des tombes n’étaient venus rappeler que les enjeux économiques et stratégiques sont importants pour les uns et les autres. Et demeurent, car l’archipel et ses dépendances sont l’une des clés du continent austral. Le différend porte en effet aussi sur la Géorgie du Sud et sur les îles Sandwich du Sud, l’Argentine réclamant la première depuis 1927 et les secondes depuis 1938.
Anthony de la Roché (XVIIe siècle), marchand anglais d’ascendance huguenote, a découvert la Géorgie du Sud en 1675. Mais il n’a jamais su qu’il s’agissait d’une île. Pour cela, il fallut attendre le voyage de James Cook sur le HMS Resolution en 1775.
James Cook (1728-1779) a découvert huit des South Sandwich Islands en 1775, Fabian Gottlieb von Bellingshausen (1778-1852), amiral de la flotte impériale russe, les trois autres en 1819. La navigation antarctique de Bellingshausen en fait un pair de son prédécesseur britannique.
Ernest Shackelton (1874-1922) a été l’un des héros de l’exploration de l’Antarctique. On retiendra entre autres exploits le sauvetage de l’équipage de son bateau Endurance, bloqué dans les glaces en mer de Weddell (1915-1916). La navigation finale sur une baleinière, entre Elephant Island (Shetland du Sud) et la Géorgie du Sud, et la traversée de l’île qui a suivi, sont entrées dans la légende australe. Mort et enterré à Grytviken.
Steamship Great Britain (1843). On peut voir dans le port de Bristol ce retraité qui fut le premier bateau à combiner coque en fer et hélice. Après de longs et loyaux services dans l’Atlantique et le Pacifique, il fut relégué aux Malouines et réduit à l’état peu glorieux d’entrepôt à charbon (participant toutefois de ce fait à la victoire britannique sur l’escadre allemande d’Extrême-Orient - 1914). Ramené à la maison en 1970, il a été l’objet d’une remarquable restauration.
Leopoldo Galtieri (1926-2003) et Margaret Thatcher (1925-2013), « dos calvos por un peine » (deux chauves pour un peigne) selon Jorge Luis Borges, ont mené la guerre des Malouines. La seconde s’en est mieux sortie que le premier, qui ne laisse pas beaucoup de regrets. Vae victis, ce qui ne règle rien.
Le pourboire est laissé à votre appréciation. Pour toutes les personnes intervenant dans le cadre des prestations achetées par notre intermédiaire, vous avez l’assurance qu’il ne se substituera jamais au salaire. Néanmoins, il est d’usage dans la quasi-totalité des pays au monde de donner un pourboire lorsque l’on a été satisfait du service.
En règle générale, le mieux est d'aligner votre pourboire sur l'économie locale : les prix d’une bière ou d’un thé, d’un paquet de cigarettes, vous donneront un aperçu du niveau de vie et vous permettront, comme vous le faites naturellement chez vous, d'estimer son montant.
Les moutons sont nombreux aux Malouines. Ils fournissent une laine de qualité supérieure avec laquelle on tricote de bien belles choses, et très confortables. Sinon, l’archipel, comme aussi la Géorgie du Sud, fournit à la philatélie.
Le mouton, c’est de la laine, mais c’est aussi du ragoût. Et de l’agneau, délicieux au demeurant. Le Camp fournit encore du bœuf. Des entours marins, on tire le calamar, la truite de mer, la légine australe, des moules… Dans l’ensemble, la table est very british.
Le thé, la bière, forcément…
Sur deux îles principales des Malouines, un réseau routier rustique relie les villages. Hors Port Stanley, les 4x4 sont indiqués, sinon indispensables.
On trouve des taxis à Port Stanley. Ils ne sont pas équipés de taximètre ; il faut donc s’entendre avec le chauffeur sur le prix de la course avant d’embarquer.
De petits avions assurent les liaisons inter-îles dans l’archipel des Malouines. La fréquence des vols et les horaires sont selon la demande et les conditions météo.
Les Malouines sont à UTC-3 (officiellement, car dans le Camp, on vit souvent à UTC-4), il y a donc 4 heures de décalage avec la France en hiver et 5 en été : lorsqu’il est midi à Paris, il est 7h00 (hiver) ou 6h00 (été) à Port Stanley. La Géorgie du Sud est à UTC-2.
La monnaie officielle des Malouines est la livre des îles Malouines (Falkland Islands Pound), celle de la Géorgie du Sud, la livre sterling. L’une et l’autre ont la même valeur. Les banques de Port Stanley changent l’euro ou le franc suisse (espèces ou chèques de voyage). Quelques boutiques acceptent les règlements par carte bancaire.
240 volts (Malouines) et prises de type britannique : 3 fiches plates en triangle. Prévoir un adaptateur de prise.
Penguin News est le journal des Malouines, c’est un hebdomadaire qui paraît tous les vendredis et que les habitants apprécient pour sa ligne éditoriale punchy.
Aux Malouines, il y a un bureau de poste à Port Stanley.
En Géorgie du Sud, il y a une antenne postale à Grytviken. On y trouve des cartes postales et des timbres (la vente de timbres poste est l’un des piliers de l’économie de l’île). Délai d’acheminement d’un courrier pour l’Europe : au moins deux mois.
Pour appeler les Malouines depuis la France, composer 00 + 500 + le n° de votre correspondant.
Malouines : cybercafés à Port Stanley.
Malouines : pas de couverture en dehors de Port Stanley et de certaines parties d’East Falkland.
FKP
Ambassade du Royaume-Uni en France
35, rue du Faubourg-Saint Honoré - 75008 Paris
Tél. : 01 44 51 31 00
Fax : 01 44 51 32 34
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Consulat général du Royaume-Uni à Paris
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Adresse postale : BP 111-08 - 75363 Paris Cedex 08
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Fax : 01 44 51 31 27
Web : http://ukinfrance.fco.gov.uk/en
Autres consulats généraux en France : Bordeaux, Lille, Lyon et Marseille.
Consulats généraux du Royaume-Uni en Suisse : Berne, Cointrin.
Consulter le site de Falkland Islands Tourist Board : www.falklandislands.com/
Quel que soit l’environnement dans lequel le voyageur se déplace, urbain ou plus naturel, il est de sa responsabilité de respecter l’endroit qu’il traverse. Voici quelques principes de base, applicables partout dans le monde.
- Eviter de laisser certains déchets sur place et les rapporter avec soi si le pays ne dispose pas d’infrastructure d’élimination des déchets. Par exemple : les piles et batteries, les médicaments périmés, les sacs en plastique.
- La rareté de l’eau est aujourd’hui un problème mondial. Même si le pays visité n’est pas a priori concerné par le manque, quelques réflexes doivent désormais faire partie du quotidien : préférer les douches aux bains, éviter le gaspillage, signaler les fuites éventuelles des robinets.
- Dans la plupart des hôtels vous disposerez d’une climatisation individuelle. Il est vivement recommandé pour éviter la surconsommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre afférentes, de la couper systématiquement lorsque vous n’êtes pas présents dans la chambre. La climatisation n’est d’ailleurs pas absolument nécessaire sous tous les climats.
- En balade, dans certains écosystèmes fragiles, ne pas sortir des sentiers ou conduire hors piste, limiter le piétinement et ne pas rapporter de « souvenir », cueillir des fleurs rares, ramasser des fossiles ou des pétrifications, etc.
Les activités humaines ont eu un impact net sur l’environnement et la faune des Malouines. Les diverses chasses qui y ont été pratiquées longtemps sans limite ont anéanti ou drastiquement réduit certaines populations de mammifères marins, d’oiseaux ou de poissons. Une politique de protection et de contrôle de la pêche a toutefois été mise en place et porte des fruits. Il semble que le nombre de baleines augmente dans les parages. Les paysages des îles principales ont désormais l’allure que le mouton leur a donnée. La faune et la flore native ont souffert des espèces introduites : l’herbe à tussak, par exemple, le couvre plus que 20% de ses zones d’origine. Là encore, des mesures ont été prises contre les animaux invasifs (spécialement les rats, les lapins et les renards). Le développement d’un tourisme nature donne une justification économique à ces actions de protection et de restauration des écosystèmes. Les stations scientifiques installées en Géorgie du Sud partagent avec l’administration des missions de protection des milieux naturels, lesquels, au regard de ceux d’autres régions, paraissent saufs. Les centaines de milliers d’éléphants de mer qui se reproduisent sur l’île, alors que l’espèce avait presque disparu à la fin du XIXe siècle, sont un signe encourageant. Comme le sont les cent mille otaries des Kerguelen ou les grandes populations de manchots. Un programme de dératisation a été lancé en 2011. La station de l’île Bird mène des recherches sur les phoques et les oiseaux de mer ; celle de King Edward Point, contribue à mettre en place les éléments d’une gestion durable des ressources halieutiques.