Chers lecteurs, chers voyageurs, chers nomades,

En France, les commerces dits non essentiels ont pu rouvrir le 28 novembre, mais, chez Nomade, c’est l’ouverture d’un autre petit commerce, quelques jours plus tôt (le 14 novembre) qui nous le plus réjoui. Celle de la petite épicerie d’Akash, à Katmandou (Népal).

Akash n’a pas eu une vie facile. Son père, alcoolique, battait sa femme, jusqu’à ce qu’elle soit contrainte d’abandonner ses quatre enfants pour retourner en Inde, son pays d’origine, et ne jamais plus donner signe de vie. Akash avait alors 6 ou 7 ans, et fut placé chez un oncle… où notre partenaire au Népal, Catherine, le retrouva un jour, alors qu’il avait 9 ou 10 ans, en loques, non scolarisé, vivant dans un réduit, avec des traces de coups…  Elle le récupéra et le mit en pension. Mais ses traumatismes laissèrent des traces profondes, dont il ne se remis pas facilement. Plus tard, Catherine l’embaucha comme porteur puis guide assistant. Il rencontra une femme, eut un fils, et connut enfin l’apaisement d’une vie de famille modeste mais épanouie. Catherine lui fit passer sa licence de guide et lui paya des cours de Français. Il était guide pour les groupes Nomade jusqu’en mars… et la catastrophe sanitaire et économique que l’on sait. Plus aucun revenu, et le bord du gouffre qui se rapprochait… jusqu’à ce qu’il émette le désir d’ouvrir une petite épicerie afin de subvenir aux besoins essentiels de sa petite famille. Alors, quand Issa (le directeur Asie Centrale de Nomade) nous a appris qu’il lui manquait 800 euros pour boucler son budget (de 2000 euros), on s’est cotisés, et en l’espace de quelques jours, à une vingtaine de Nomade, on avait réuni la somme, aussitôt envoyée là-bas. Deux jours après l’ouverture de son échoppe, Akash était heureux de nous dire qu’il avait fait 6000 roupies de chiffre d’affaires (42 €), un bon début. Regardez-le, ci-dessous, beau et fier derrière son comptoir, avec son fils dans les bras !

Cette solidarité, ce n’est pas grand-chose, bien sûr - et je ne vous ai pas raconté cette petite histoire pour nous en vanter - mais en même temps, n’est-ce pas le seul moyen à la portée de chacun de contribuer à rendre le monde meilleur ? Surtout en ce moment. Sans oublier tout de même que, pour Akash comme pour les milliers de guides, porteurs, chauffeurs, chameliers, employés de bureaux, etc., de nos partenaires à travers le monde, la vraie solution, le vrai soulagement, viendra du retour, le plus vite possible, des voyageurs. Je sais pouvoir compter sur vous pour ça.

Fabrice Del Taglia - Chef de tribu

Dérivé du télétravail en vogue ces derniers temps, le télévoyage, concept 100% Nomade, est basé sur le même principe : voir du pays… sans quitter son salon.

Cette semaine, on part pour une Balade romanesque en Islande, à la découverte de sa culture, son histoire et ses légendes, en compagnie de Stéphane Dugast, écrivain, réalisateur et membre de la SEF.

Ce documentaire (disponible jusqu'au 10 décembre seulement), qui porte sur un voyage exclusif Nomade, nous plonge au cœur d'une île fascinante, intimement liée à la littérature d’aventure. Guide le jour, conteur le soir, Stéphane nous mène du légendaire Snæfellsjökull, lieu de départ du Voyage au centre de la terre de Jules Verne, jusqu'au lieu du naufrage du Pourquoi Pas, le célèbre navire d'exploration polaire du commandant Charcot, en passant par les lieux emblématiques des sagas islandaises. A voir absolument !

Madère, Canaries, Açores, Cap-Vert, São Tomé et jusqu’à la très lointaine et impériale Sainte-Hélène… figurent parmi les plus belles îles de l’Atlantique. À l’évocation de leurs noms, on se souvient de vieilles histoires de marins, de légendes fabuleuses et de récits de conquistadors. On leur donne aussi mille surnoms… Lire la suite

Si vous cherchez les derniers endroits d'Europe, agrémentés d’un silence absolu et de paysages d’une rare beauté, c’est là bas que ça se passe.

Tout au nord de la Suède, depuis le confort très rustique de votre cabane de trappeur au cœur de la forêt boréale, vous pratiquerez des activités variées et ludiques (traineau à chiens, pêche au trou, raquette à neige…) et vous familiariserez avec les habitudes et traditions du peuple Sami, dernier peuple autochtone du continent.

Une expérience unique, entre marais, lacs et montagnes, dans une région classée au patrimoine de l’Unesco, en parfaite communion avec la nature. Incroyable… mais frais !

Une chose à proscrire en Corée du Sud : planter vos baguettes dans votre bol de riz. En effet, dans certaines cultures traditionnelles asiatiques, les gens placent habituellement des bâtons d'encens dans un bol de sable lors des funérailles. Manipuler vos baguettes de la sorte rappelle cette tradition.

Les puristes de la glace à l'italienne vont sans doute s'étrangler : il existe, en Corée du Sud, une glace unique… parfum haricots rouges. Le patbingsu se déguste dans une grande coupe, se partage à plusieurs, et contient également du lait, des fruits au sirop, des biscuits et des morceaux de gâteaux de riz. La glace, meilleure qu'une glace !

Si, d'une manière générale, les musées ne vous passionnent pas plus que ça, en voilà un qui vous fera au moins sourire : situé à Suwon, à quelques kilomètres au sud de Séoul, le musée des toilettes, avec sa forme inspirée d'une cuvette de WC géante, était autrefois la demeure de l'ancien maire de la ville, qui avait fait de la propreté et de l'accueil dans les toilettes publiques, son cheval de bataille. Vous pourrez y admirer des œuvres renversantes tel que le Moulage de caca doré, ainsi qu'une version détournée du Penseur de Rodin. Tout un programme !

Quelques nouvelles de Jean-David, conseiller voyage chez Nomade, plus que jamais sur le terrain. Enfin… c'est ce qu'il nous a assuré en nous balançant nonchalamment ses notes de frais. Bref…