Chers lecteurs, chers voyageurs, chers nomades,

Eh oui, on est (paraît-il) à J-1. Mais de quoi, au juste ? De retrouvailles avec un peu de liberté d’aller et venir ? Voire de voyager ? Ou d’un retour… au monde d’avant ? Pour être sincère, je doute fort que le monde du tourisme soit à la veille de retrouver son business as usual, comme je l’ai confié à France Info mardi dernier (écouter l’interview) et à certains égards je m’en… réjouis. Car il faut reconnaître que la période, et la crise que nous connaissons, sont propices aux réflexions de fond. Il a beaucoup été évoqué, par exemple, que le Covid-19 est très probablement une zoonose (transmise des animaux à l’homme), liée aux agressions subies par l’environnement (notamment le trafic d’animaux sauvages, mais plus généralement la destruction des forêts). Par ailleurs, chacun a pu constater (et se réjouir) de l’effondrement de la pollution et des émissions de gaz à effet de serre, lié à la chute de la production industrielle, des déplacement en voiture et… du trafic aérien. Enfin, certaines formes de tourisme classique de masse (les croisières sur les méga-navires) ont révélé une très grande sensibilité aux risques sanitaires. Bref, tout cela fait penser, aux plus optimistes, que la crise actuelle aura des répercussions positives sur l’avenir du voyage, favorisant le développement d’un tourisme plus responsable. Franchement, je ne sais pas si cela se vérifiera, mais je l’espère. Pour la planète et ses habitants, d’abord, qui en ont absolument besoin. Et aussi - un peu plus égoïstement - pour Nomade Aventure, et vous tous, qui nous confiez la réalisation de vos voyages, car qui, plus que nous, a travaillé à rendre possible un "tourisme durable, équitable, responsable et engagé" (pour reprendre les termes de notre manifeste) ? Réduire notre empreinte carbone (par l’absorption du CO₂ émis, mais aussi le lancement d’une offre unique de 35 voyages "A/R en train", en Europe, où l’avion est remplacé par le train, qui émet 3 à 6 fois moins de CO₂ par passager !), améliorer la gestion des déchets, protéger la faune, soutenir les populations locales, et même favoriser l’accessibilité de nos voyages aux personnes en situation de handicap, sont quelques-uns de nos domaines d’action.

Alors évidemment, on ne prétend pas tout faire bien, loin de là, ni faire déjà tout ce qu’il faudrait : la route sera longue. Mais… qui dit mieux ?

Fabrice Del Taglia - Chef de tribu

Dérivé du télétravail en vogue ces derniers temps, le télévoyage, concept 100% Nomade, est basé sur le même principe : voir du pays… sans quitter son salon.

Aujourd'hui, en route pour le Maroc à la conquête du toit de l’Afrique du Nord : le mythique Toubkal, et ses quelque 4 167m d'altitude. De magnifiques images pleines d'émotions tournées en 2018 et diffusées sur France 2 dans l'émission Tout compte fait. Entraide, force du groupe et dépassement de soi, tout y est… Action !

Aujourd'hui, cap sur la France pour un road trip d'anthologie en van aménagé, de Bayonne jusqu’au pic du Midi, dans l’une des plus belles régions de France. Au programme : Pays basque, Basse-Navarre et Bigorre, au cœur des Pyrénées. Magique !

Les rêves, humeurs, délires et souvenirs de voyage des membres de la tribu Nomade, confinés chez eux et en mal d'aventure. Du 100% fait maison.

Cette semaine, égarons-nous dans un monde imaginaire, à travers les méandres de l'inconscient de Fred, notre spécialiste du vieux continent qui, pour une fois, ne rêve pas d'Europe… mais de steppes. Qui l'eût cru ?

Ah ce qu'on est bien en bombin !

Inventé au milieu du 19^e siècle à la demande de l'armée Britannique, le bombin, petit chapeau de feutre rond (communément appelé chapeau melon) servait, à l'origine, à protéger la tête des gardes-chasse contre les branches les plus basses lorsqu’ils étaient en forêt. Présent dans les valises des cheminots britanniques, il conquit les femmes quechuas et aymaras (en Bolivie, mais aussi au Pérou) qui l'arborent depuis près d’un siècle. Chargé en signification, il représente l’autorité et impose un respect indiscutable souvent lié à l’âge.

Jadis recouvert d'un vaste lac (le lac Tauca) bien plus grand que lui, le salar d'Uyuni constitue le plus vaste désert de sel du monde et représente la moitié des réserves de lithium exploitables de la planète. Avec ses 10 milliards de tonnes de sel, il couvre une superficie de plus de 10 000 km² soit… à-peu-près 100 fois celle de Paris. Rien que ça.

Détentrice du titre peu honorifique de route la plus dangereuse du monde (titre décerné au début des années 2000 en raison des nombreux accidents qui y étaient recensés à l'époque), la Route de la Mort entre La Paz et Coroico a vu son trafic nettement diminuer depuis l'inauguration, en 2007, d'un tronçon sécurisé de l'autre côté de la vallée. Depuis, ses 64 km de descente pure (parfois au bord de falaises de plus de 600 m de haut) sont surtout le terrain de jeu de vététistes en quête de sensations fortes. Scary.