Chers lecteurs, chers voyageurs, chers nomades,

Il y a quelques jours, nous vous évoquions le rapatriement de nos derniers clients d’un peu partout dans le monde : leur exfiltration souvent épique (comme aux Philippines), leur retour à la maison parfois compliqué (comme celui, à Lyon, Toulouse et Nice, de ceux revenus de Cuba), ou leur reconnaissance pour notre prise en charge. A l’heure où vous lirez ces lignes, tout le monde devrait être rentré. Ou presque. Car l’un de nos voyageurs, au Cap-Vert, fait de la résistance : on vous en fait le récit plus bas.

Un soulagement, donc, d’avoir réussi à ramener tout le monde. Sentiment quand même étrange, pour un tour opérateur, dont le métier consiste normalement à faire découvrir la planète à ses clients, et non pas à leur permettre de se confiner chez eux… Mais une responsabilité capitale qui nous incombait et à laquelle nous avons fait face du mieux que nous pouvions.

Dans de telles circonstances, le tourisme, le voyage, peuvent paraître quelque peu futiles : évidemment nous ne sauvons pas des vies (sauf peut-être, indirectement et comme tout-un-chacun, en restant à la maison, car 100% de l’équipe est évidemment en télétravail depuis le premier jour du confinement). Mais nous sommes à notre poste, contribuant à notre toute petite échelle à la vie économique du pays et à celle de la centaine de destinations que nous proposons, et enfin à la satisfaction des rêves de nos clients. Et plus que jamais, pour reprendre les premières phrases de notre manifeste, "nous croyons que le voyage est porteur de développement économique et social pour les populations des pays d’accueil. Qu’il favorise la protection de la nature, notamment en conférant à celle-ci une valeur économique qui la met parfois à l’abri de la prédation d’autres industries. Et enfin qu’il est vecteur de paix et de compréhension mutuelle."

Le temps de voyager reviendra. En attendant, rêvons, rions, aidons (voir les liens vers 2 plateformes d’entraide en bas de cette news), et restons chez nous.

Fabrice Del Taglia - Chef de tribu

Dérivé du télétravail en vogue ces derniers temps, le télévoyage, concept 100% Nomade, est basé sur le même principe : voir du pays… sans quitter son salon.

Aujourd'hui, on vous emmène en Indonésie pour une première expédition sur l'île de Sulawesi, au cœur du massif inexploré du Matarombeo, accompagnée par l'explorateur Evrard Wendenbaum. Action !

Des nouvelles du front, toutes fraîches. Si, partout dans le monde, le drame qui se joue actuellement a bouleversé bien des vies, il a également donné lieu à des situations improbables, voire totalement ubuesques…

La semaine dernière, l'un de nos clients au Cap-Vert, bien que prévenu qu’il risquait de n’avoir plus de vol retour avant longtemps, décidait de continuer, seul avec le guide (ses compagnons de voyage ayant tous préféré rentrer), sa Grande traversée de Santo Antão !

En fait de trek, il a surtout fait de l’immersion... car, sur Santo Antão, tous les hébergements qui devaient l’accueillir ont fermé leurs portes. Tous sauf un, autour duquel il a donc pu, dans un premier temps, faire des randonnées "en étoile".. Il s'y est installé, en prenant tout de même soin de s'entendre avec notre prestataire local pour qu’en cas de fermeture totale des hébergements, il lui prête un matelas qu’il mettrait dans ses bureaux. Nomade de bout en bout !

Après avoir à nouveau décliné notre proposition de prendre place à bord de l’ultime vol, affrété vendredi par l’Ambassade de France, il a tout de même fallu lui faire regagner l’île de São Vicente, juste avant que le ferry reliant l’île de Santo Antão (sur laquelle il avait prit ses quartiers) au reste du monde n’interrompe ses rotations… Il est tombé amoureux du Cap-Vert, nous explique-t-il : cela vaut mieux, car, s’il veut un jour échapper à son île, notre Papillon capverdien va devoir s'armer de patience…

Aux dernières nouvelles, sa dernière journée de relative liberté a été consacrée à une randonnée avec son guide jusqu’au Phare de Dona Amélia, interrompue par un contrôle de police (car les balades, même sur la plage, sont maintenant prohibées). Restaurants, bars et boutiques de Mindelo ferment désormais à 21h, et tous les lieux publics sont interdits en journée, à part pour faire des courses de première nécessité. Bref, il est confiné, comme nous.

Aujourd'hui, cap sur la Jordanie via le plus mythique sentier du Moyen-Orient : le Jordan Trail. Une traversée du pays, à travers les gorges de la vallée de Dana, les dunes du Wadi Rum et nombre de sites historiques : Pétra, Jerash, Ajloun…

Avec 74 lettres (dont 32 voyelles), l'alphabet khmer utilisé au Cambodge est le plus fourni au monde. En comparaison, notre alphabet n'en compte que 26. Et celui des îles Salomon… 11 !

Le Cambodge possède son propre art martial. Le kun khmer (ou pradal serey) est un sport de combat populaire dans tout le pays, et très similaire au muay thai en Thaïlande.

Le 15 avril 2015 à Angkor, pour célébrer le nouvel an khmer, 2015 personnes… ont dansé le Madison, battant au passage le record du monde de danse simultanée !